Nos propositions pour le Pays Niçois

Défense et reconnaissance de la spécificité niçoise

Nous somme riches d’une Histoire, culture et identité singulières. Face aux atteintes à l’encontre de notre particularisme porté par le système jacobin tendant à l’uniformité, nous défendons la reconnaissance du peuple Niçois et de sa spécificité culturelle :

- Mieux protéger et valoriser le patrimoine matériel et immatériel du pays niçois

- Favoriser la généralisation de l’apprentissage du Nissart, du Gavot ou du Royasque

- Favoriser aux plus grands nombres l’enseignement de notre Histoire ainsi que la transmission de notre culture trop souvent victime des clichés folkloriques

Défendre les infrastructures dans l’intérêt des Niçois

Conserver et favoriser le retour d’infrastructures et d’institutions trop longtemps supprimées ou absentes faisant anormalement défaut à la cinquième ville de France en rendant Nice dépendante de Marseille : Retour de la Cours d’Appel à Nice supprimée depuis l’annexion, maintenir à Nice ou dans ses environs un Centre de Tri Postal, maintenir tout autres infrastructures/institutions menacées de délocalisation en Provence et (ré)implanter toutes infrastructures/institutions manquantes à Nice.

Restaurer une véritable souveraineté

Le Parti Niçois défend et soutient toutes les initiatives permettant au peuple  de reprendre en main son destin par la réappropriation progressive de sa souveraineté politique et institutionnelle, partielle ou entière :

La première souveraineté à restaurer, est régionale, vis-à-vis de la PACA ; par l’émergence d’une véritable collectivité territoriale propre au Pays Niçois libérée de la tutelle de Marseille ; prenant en compte les réalités historiques, culturelles et pour le propre intérêt des Niçois ; premier pas indispensable à son épanouissement.

Dans un deuxième temps, si les Niçois souhaitent aller plus loin, amener le Pays Niçois vers un véritable statut spécial d’autonomie comparable aux nombreux exemples existant dans les pays voisins permettant aux Niçoises et Niçois d’avoir la maitrise des décisions les concernant au premier chef, profiter pleinement des richesses produites et exercer un contre-pouvoir face à la capitale. 

Pouvoir vivre et travailler dans les vallées

Des bords la Méditerranée jusqu’aux plus éloignées des vallées, les habitants du Pays de Nice doivent se donner les moyens de pouvoir vivre, décider et travailler localement et faire vivre cette terre qui nous a vus naître ou s’installer, en particulier dans le moyen et haut-pays parfois laissé à l’abandon où les communes sont réduites au rôle de cité-dortoir pour les villes du littoral :

Maintenir un service public de proximité et de qualité, sauvegarder et améliorer les voies de communication comme les chemins de fers, véritables lignes de vie des vallées. Rendre le contournement autoroutier de Nice gratuit par la suppression du péage de Saint-Isidore, favoriser le ferroutage. Développer l’activité économique des vallées tout en y respectant le cadre de vie et préserver l’environnement, généraliser l’usage des monnaies locales complémentaires favorisant l’économie locale, les circuits courts, le développement du commerce de proximité et de consommer autrement.

Respect de notre environnement et du cadre de vie

Conscient et soucieux de notre environnement offrant une richesse et une diversité de paysages, de flore et de faune, nous ne voulons pas laisser aux générations futures un enfer de béton et de pollution :

Repenser l’urbanisation et arrêter le bétonnage à outrance dénaturant nos paysages et faisant courir de grands risques à la population, en termes d’inondation et de crue favorisée par l’imperméabilisation des sols. Repenser le schéma des transports. Préserver les terres cultivables encore épargnées, afin de valoriser agriculture locale au moment même où les produits locaux et de qualités sont de plus en plus recherchés. Préserver les ressources en eau du risque de pollution et de gaspillage. Repenser notre relation et notre cohabitation avec le milieu naturel afin de préserver dans nos montagnes tout à la fois le pastoralisme et la faune sauvage. Mettre en place une véritable politique favorisant et généralisant l’exploitation et la gestion des énergies renouvelables.

Démocratie et proximité

Permettre à chacun de redevenir le véritable acteur de la collectivité en redonnant aux citoyens le pouvoir de décision. Permettre à ceux qui font vivre les quartiers et les communes d’être écoutés et consultés systématiquement sur les projets les impactant : mise en place de référendums d’initiative populaire, droit de regard sur les grands projets et l’utilisation de l’argent public par les collectivités ainsi que les dépenses des élus pour une véritable et totale transparence.

Repenser les collectivités territoriales en redonnant toute sa place aux communes noyées dans les millefeuilles des collectivités, notamment les communes rurales souvent délaissées au profit des grandes métropoles.

 

 

 

Communiqué du Parti Niçois suite aux propos de Dominique Estrosi-Sassone sur les langues régionales :

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Communiqué du 11/08/2015.

Dans un article du Nice-Matin paru le 11/08/2015 relatif à la langue Niçoise et à la charte des langues régionales, nous pouvons lire la réaction totalement édifiante de Mme Dominique Estrosi-Sassone :

Pour la Sénatrice, mettre à pied d’égalité dans la constitution les langues régionales et le français reviendrait à « donner des droits spécifiques à une minorité » qui pour elle serait synonyme « d’inscrire le principe de communautarisme »  dans la Constitution !

Mme Estrosi-Sassone rejoint donc les thèses du  Front National qualifiant déjà de « communautaristes »  toute personne défendant les langues et les identités régionales et locales ! Elle ose même aller plus loin en mettant en avant l’illusoire unité nationale : les langues régionales seraient un facteur de division de « la Nation » en faisant un dangereux parallèle avec les attentats terroristes survenus en France laissant sous-entendre que les langues régionales feraient le jeu de Daesh en sapant « l’unité nationale ». Voilà donc les défenseurs de l’identité niçoise devenus des complices de terrorisme !

Le  Jacobinisme est un terrorisme d’état (inventeur du mot « terroriste » puisqu’il désignait à l’origine les partisans de la « Terreur ») à l’instar de Daesh ( rasant les sites antiques mésopotamiens) qui  a tout fait depuis la Révolution pour  littéralement  annihiler l’identité des peuples ( à commencer par les langues que l’abbé Grégoire chercha absolument à éradiquer) que « la Nation » a annexée « par la force et la fraude » comme le dit si bien Garibaldi concernant celle de Nice en 1860 !

Pour conclure, Mme Estrosi-Sassone essaye de tempérer ses propos en disant que les langues régionales et locales sont une richesse et font partie du patrimoine mais cette « reconnaissance doit s’arrêter là. Aller plus loin ne serait pas raisonnable » en rappelant que l’on doit « apprendre à se sentir d’abord français ». En clair faisons du folklore mais n’allons pas plus loin et surtout continuons à nier l’Histoire et l’existence des peuples distincts avec des droits spécifiques (un peu comme Manuel Valls niant l’existence du peuple Alsacien) alors que la Ière République reconnut l’existence « du peuple souverain du Comté de Nice ».  Ce qui n’est pas raisonnable c’est le commentaire de Mme Estrosi-Sassone,  réaction typique de l’ensemble des jacobins de tout bord montrant leurs inquiétudes face au réveil des peuples s’amorçant un peu partout en Europe où l’autonomie  est la norme.

 La France montre qu’elle ne veut absolument pas se remettre en cause, continue de défendre avec obstination son système archaïque alimentant elle-même les séparatismes ! En réalité les seuls à menacer « l’unité nationale » ceux ne sont pas les « méchants défenseurs des identités régionales » mais bel est bien les jacobins eux-mêmes dans leurs aveuglements centralistes à aller constamment contre le vent de l’Histoire…

 

estrosi sassone