LE GRAND STADE GARIBALDI FAIT DES VAGUES A NICE
Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart du 28 juillet 2012
« Le Conseil d’Administration du Parti Niçois/Partit Nissart, réuni hier a voté à l’unanimité les motions suivantes :
« 1° Le nom « allianz-riviera » attribué par les financiers français au nouveau stade de Nice, ne faisant nullement référence à Nice ni à l’identité niçoise est déclaré invalide, nul et non avenu.
2° Nice n’a rien à voir avec le terme vague de « riviera ». Nice et ses anciennes vigueries historiques se nomment : « le Pays Niçois » et nul ne peut les nommer autrement sous peine de porter atteinte à notre histoire, à notre identité et à notre culture. Le nom de la société en question est lié de près à la barbarie nazie puisqu’elle assurait les camps d’extermination, versait les indemnités dues à la communauté juive aux nazis et que son directeur de l’époque a été ministère du Reich. Nice et l’Europe ayant eu souffrir très gravement de cette idéologie, ce parrainage est indigne et inacceptable pour les Niçois, d’autant que cette société n’a pas eu la décence de changer de nom après la guerre.
3°) En communion avec les vrais Niçois, le conseil décide à l’unanimité de suivre l’exemple de nos ancêtres qui au soir du 4 septembre 1870, dès qu’ils apprirent la chute de l’Empire honni, se révoltèrent et débaptisèrent sur l’heure la place napoléon pour lui donner le nom de Garibaldi. Le Conseil décide donc que le Grand stade de Nice portera le nom de « Arena Garibaldi » (traduction française : Stade Garibaldi) ; il sera qualifié de la sorte dans tous nos communiqués et par tous nos adhérents et sympathisants que ce soit en public et en privé.
4°) Nul ne pouvant à sa guise, même pour la bonne cause, disposer à son gré du nom du héros des Deux-Mondes, un message sera adressé au plus tôt à Rome à son descendant direct, Giuseppe Garibaldi, Conservateur du Musée Garibaldi à Caprera, Directeur de l’Institut International des Etudes Garibaldiennes de Rome, et interlocuteur du gouvernement italien pour représenter officiellement son ancêtre.
5°) Sachant que l’amour que portait Garibaldi à Nice est demeuré intact dans le cœur de son descendant direct, seul en ligne masculine à porter franc ce nom illustre, nous le solliciterons aux fins de savoir s’il cautionne moralement notre démarche.
6°) Ces décisions prennent effet immédiatement et deviendront définitives et irrévocables dès que l’héritier et gardien des traditions garibaldiennes, aura cautionné moralement le baptême du stade de Nice du nom de son glorieux ancêtre ; ce qui n’est guère douteux du fait que l’Institut garibaldien de Nice, dont il est à la fois l’initiateur et le président d’honneur, formulera auprès de lui et dès aujourd’hui, le même souhait.
« Le maire de Nice en laissant, sans réagir ni protester, attribuer le nom « d’allianz-riviera » au futur grand stade de Nice, a commis une nouvelle faute, une nouvelle atteinte à l’identité niçoise, liée ainsi à l’idéologie brune et à une « rivièra » qui n’a aucun lien avec Nice. Mais de plus, la page entière de publicité en couleur, passée ce jour par la mairie dans le monopole de presse (avec l’argent des contribuables Niçois) justifie beaucoup d’interrogations.
« En effet, il est décliné dans ce véritable placard publicitaire une page entière de sigles rouges et noirs figurant des fauteuils de stade stylisés, portant au bas la mention ; « 35 000 sièges rouges et noirs pour nos aiglons niçois » ; laquelle est suivie de : « allianz – riviera 100 % niçois » insérée dans une funèbre bande noire qui elle en revanche est tout à fait justifiée... Au-dessous, figure la mention : « Nissa la belle... » suivi du blason de la Nice.
« Il est donc tout à fait clair que, malgré le tollé provoqué par l’annonce du nom que les financiers ont donné à notre stade, le maire, n’a non seulement pas protesté, mais qu’il enfonce le clou quelques jours plus tard, ce qui ne peut que laisser penser qu’il avait antérieurement approuvé ce choix et l’approuve toujours.
« Nous ne connaîtrons probablement jamais les raisons qui ont poussé le maire à agir ainsi, mais chacun peut les imaginer en fonction de ce qu’il connaît du personnage. Quoi qu’il en soit, nous constatons encore une fois, que le maire de Nice, ne connaît pas l’histoire de Nice, qu’il ne respecte pas l’identité niçoise, qu’il n’en a que faire et privilégie ses ambitions nationales, qu’il n’hésite pas à offenser les vrais Niçois depuis de début de sa mandature, à savoir ceux qui respectent lesdites valeurs et les événements du passé qui ont forgé notre caractère et notre particularisme.
« Il semble depuis longtemps que le maire ait choisi de régner par les médias et les effets d’annonce, non par des actions positives concrètes bénéfiques pour les niçois, et qu’il ne laissera à la postérité que des mètres cubes d’albums de photos de lui. Il semble aussi supposer naïvement qu’il amadouera les contestataires par quelques banales formules niçoises, en agitant le rouge et le noir de temps en temps, quand il ne porte pas l’écharpe du club de Monaco. Mais les symboles forts n’ont de sens et de valeur que dans la mesure où ceux qui en usent ne les ont pas trahis. Quant à la formule commerciale que l’on pourrait trouver sur n’importe quel produit en grande surface « allianz-riviera 100 % niçois », cela tombe bien bas, et c’est une nouvelle provocation pour beaucoup de Niçois qui sont de fait et contre leur gré, liés à l’idéologie brune ainsi qu’à une « riviera » qui n’a aucune signification pour eux et qu’ils récusent.
« Il appartiendra aux Niçoises et aux Niçois mécontents à juste titre, de répondre à ces agissements par un vote négatif sanctionnant la présente mandature, lors des prochaines élections municipales, si toutefois le maire actuel osait briguer un nouveau mandat. Issa Nissa ! »
NOM DU GRAND STADE DE NICE : LE CHOIX DE LA HONTE !!!
Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart du 27 juillet 2012
« Le nom attribué au futur Grand stade de Nice a stupéfait la population et les supporters : les responsables ont fait le choix de la honte, alors que tout le monde attendait qu’ils fassent le choix de la gloire en le baptisant « Garibaldi ». Dans une société française où tout est à vendre, il n’est pas étonnant que l’argent ait conduit certains à cette intolérable indignité.
« Dans une ville qui a eu beaucoup à souffrir le l’occupation lors de la seconde guerre mondiale, où l’on a fusillé des jeunes otages du Lycée Masséna, torturé des résistants, déporté opposants et minorités religieuses, d’où des convois sont partis vers les camps d’extermination, nommer « Allianz » le grand stade de Nice est une insulte à leur mémoire. C’est aussi une insulte à leurs descendants, qui décemment ne pourront pas mettre les pieds dans un stade qui porte le nom d’une société qui à l’époque nazie assurait entre autre le personnel du camp d’extermination d’Auschwitz, et les bâtiments, fours crématoires, laboratoires où l’on procédait à de hideuses expériences, et sans doute aussi les chambres à gaz et les stocks de Zyklon B.
« Après la destruction, lors de la nuit de cristal, des biens appartenant à des juifs, soit 200 synagogues et 6500 magasins, puis à l'exode et aux déportations qui suivirent, cette société qui assurait beaucoup des biens détruits, remboursa... les nazis auteurs des déprédations !
« Cette société, autrefois très liée au parti nazi, dont le directeur général Kurt Schmitt devint même ministre du Reich, en ne changeant pas de nom après la guerre, a montré clairement qu’elle ne rejetait pas catégoriquement son noir passé qu’il convient de rappeler brièvement. Fouiller dans les latrines de l’Histoire n’est point agréable, mais il convient de le faire, pour rappeler aux financiers immoraux que l’indignité flétrit, qu’elle marque une société au fer rouge, et que l’honneur, et la dignité n’ont pas de prix.
« Aux Etats-Unis, où pourtant le capitalisme règne, une levée de bouclier a empêché ce qui malheureusement est arrivé à Nice. En effet, alors que cette société s’implantait dans le pays, la presse et notamment le New York Time, dévoilèrent, en 2008, les négociations secrètes de la société Allianz avec les équipes New-Yorkaises des « Jets » et des « Giants » aux fins de donner son nom au stade de Meadowlands en échange du versement de 25 millions de dollars par an à ces deux équipes. Les journaux dévoilèrent à cette occasion « que cette société assurait les installations des camps de concentration et adressait aux nazis l’argent dû aux légitimes bénéficiaires Juifs »...
« La présidente Républicaine du Comité des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants, dénonça, elle aussi le scandale et déclara dans les médias : « Allianz n’est pas un conglomérat ordinaire de l’assurance ; cette compagnie a été impliquée dans l’une des plus grandes atrocités de l’histoire récente et a usé de longues manœuvres dilatoires pour éviter d'affronter la responsabilité de ses actes. Il est largement temps pour Allianz de payer sa dette aux survivants et aux familles qui ont souffert des conséquences de l‘Holocauste ». Des procès sont d’ailleurs toujours en cours, initiés par les victimes et leurs descendants.
« A Nice, motus et bouche cousue... Honte à ceux qui ont fait ce choix et honte aux édiles niçois, qui n’ont pas tenté de s’y opposer ; l’excuse « qu’ils ne pouvaient pas l’empêcher » est tout à fait invalide, car à défaut de pouvoir influer sur la décision, ils auraient dû la dénoncer hautement et faire pression sur les financiers pour éviter que Nice soit associée à l’idéologie brune. Les Niçois qui se faisaient encore quelques illusions sur la moralité des uns et des autres, apprécieront et en tireront les conclusions qui s’imposent.
« Aucun niçois digne de ce nom ne peut nommer le Grand stade : « Allianz » et les supporters vont obligatoirement le baptiser à leur guise. Devant le tollé provoqué dans la ville par ce scandale, l’on précise, dans l’entourage du maire qui une fois de plus n’a pas été à l’auteur des attentes des Niçois, c’est le moins que l’on puisse dire, que « l’on étudiait des projets associant l’identité niçoise au stade et même une tribune « Garibaldi... ». Une telle affaire ne peut être solutionnée par de la poudre aux yeux quand on à laissé, sans au moins réagir, souiller la réputation de la Ville et l’honneur des Niçois.
« Le couperet des prochaines élections municipales se profilant à l’horizon, le pouvoir municipal se souvient brusquement et bien trop tard, que les Niçois, méprisés jusque là dans ce qu’ils ont de plus cher, à savoir leur identité, existent et que l'identité niçoise n’est pas morte. Mais comment pourrait-t-on faire confiance à un personnage qui depuis le début de son mandat a porté de très graves atteintes à l'identité niçoise ? Un personnage qui a fait la promotion du dictateur napoléon le petit, qui a fait installer les ferrailles de la honte, commémorant un mensonge et qui, désirant récupérer l’ancien palais communal pour caresser les Niçois dans le sens du poil, songe d’abord à y installer les portraits de tous les présidents de la république française à commencer par napoléon III qui renversa la République et annexa Nice par une invasion militaire et un plébiscite truqué... Déposer des gerbes et prononcer des discours lors des commémorations, pour s’assurer une publicité médiatique est une chose, mais quand les faits démentent les photos et les discours, la société civile doit fermement réagir et boycotter les coupables.
« Les Niçoises et les Niçois ne sont pas des pantins que l’on retourne dans le sens désiré quand on a besoin de leurs suffrages. Il est grand temps de nettoyer les écuries d’Augias, et le Parti Niçois/Partit Nissart, contribuera à le faire en dénonçant, d’une part toutes les malfaisances et atteintes à notre identité et d’autre part, en présentant une liste lors des prochaines municipales. Issa Nissa ! »