Communiqué du Parti Niçois du 26 mars 2019
Les évènements de ce week-end à Nice lors de la venue du président Xi Jinping sont scandaleux et inquiétants.
En premier lieu évidemment les évènements survenus sur la place Garibaldi samedi 23 mars avec les conséquences que l’on connaît, où le sang d’une niçoise a était versé sur la place du héros de la liberté, alors que les gilets jaunes niçois n’ont jamais occasionné de violence jusqu’à présent.
Si nous avons évité la venue de casseurs d’outre-var, comme il était annoncé des jours précédents ce week-end, avec des unes anxiogènes de Nice-Matin nous promettant l’apocalypse ; ce sont en revanche nos tranquilles gilets jaunes niçois qui ont pris de plein fouet les mesures sécuritaires disproportionnées déployées sur Nice. Si d’aventures les gilets jaunes nissart devaient commencer à s’exprimer par la violence - ce que nous ne souhaitons évidemment pas - suite aux évènements de ce week-end, les responsables de cette possible radicalisation seront a cherché du côté de l’Élysée et de la Mairie de Nice.
Les gilets jaunes niçois auraient également des leçons à apprendre en matière de blocage auprès de l’État, car ils n’égaleront jamais le niveau de pagaille atteint ce week-end pour la venue du président chinois en privatisant la moitié de Nice, paralysant le trafic routier et ferroviaire sur tout le département. Nice-Matin dans son édition du 26 mars 2019 nous apprend même que des enfants ont eu toutes les difficultés du monde pour rejoindre l’hôpital Lenval prit dans le périmètre de sécurité, tandis que la seule action des gilets jaunes sur Lenval consista à une opération parking gratuit pour que les parents puissent se rendre au chevet de leur enfant sans dépenser une fortune en stationnement (Nice-Matin 21/03/2019)
Entre les navires de guerre au large de Nice, la présence policière et militaire omniprésente dans la zone interdite, ce dimanche 24 mars triste anniversaire du Traité de Turin 1860, ressemblait plus à une reconstitution de la préparation de l’annexion de 1860 et de la répression de 1871 plutôt qu’à un sommet franco-chinois.
La vision de notre Prom’ vide, plongeait dans un silence angoissant marquera bon nombre de Niçois rappelant ce triste 14 juillet 2016.
Christian Estrosi qui avant ce fameux week-end était pourtant satisfait des mesures prises annonçant même fièrement que la « vie a triomphé à Nice ! » (Nice-Matin 24/03/2019) et posant tout aussi fièrement en photo avec le président chinois alors que Nice, pendant ce temps-là, était une ville morte et en état de siège …pour ensuite se plaindre lundi du bazar engendré par cet événement ! De qui se moque-t-il ? Une chose est sûre, les Niçois n’oublieront pas de sitôt ce week-end calamiteux !
Souhaitons enfin prompt rétablissement à Genvieve Legay…et une forme de sagesse et d’humilité pour Emmanuel Macron et Christian Estrosi."
L'académie de Nice évite la fusion (pour l'instant)
Nous apprenons aujourd’hui, la décision du ministre de l’éducation nationale, de renoncer au projet de fusion des rectorats en 2020 ; l’académie de Nice évite donc la fusion avec celle d’Aix-Marseille.
Nous nous réjouissons bien évidemment de cette annonce.
Si pour l’instant notre académie reste niçoise, notre cours d’appel reste marseillaise et notre centre de tri postal est toulonnais depuis l’année dernière. Les Niçois doivent continuer de revendiquer la réappropriation de leurs institutions et de leurs droits confisqués depuis 1860.
Les vœux pas trés niçois d'Eric Ciotti
Jeudi 10 janvier au Palais de la Méditerranée avait lieu les vœux d’Éric Ciotti. Si Nice-Matin dans son article du 11 janvier met l’accent sur les vœux que Mr. Ciotti adresse à Nice en voulant « aider sa ville à progresser » la réalité en est tout autre :
Des observateurs présents ont pu constater un discours où se mélangea essentiellement autosatisfaction de son élection à la tête de la fédération LR 06 (où il était seul candidat), autosatisfaction de son bilan en tant que député (à travers une rétrospective sur écran géant de ses interventions à l’assemblée nationale) critique du gouvernement et du président en surfant sur les gilets jaunes, surfant aussi sur la nostalgie de l’Algérie française en chantant les louanges du colonialisme (!) le tout saupoudré de ses thèmes favoris que sont la sécurité et l’immigration.
Un discours bien plus gaulois que niçois, adressé essentiellement à la fois à ses seuls militants fidèles ainsi qu’aux instances parisiennes de son parti mais ne concernant véritablement pas les Niçois en dehors de toute politique politicienne.
Et Nice là-dedans ? Elle a été quasiment reléguée au second plan en fin de discours : moins d’une demi-heure (montre en main) consacré exclusivement à Nice (sur deux heures de discours) et encore, c’était surtout pour jouer au jeu des « 7 différences » entre lui et son ex-ami Christian Estrosi en matière de fiscalité ; l’égratignant un peu sur certains sujets (prison, grandes surfaces au détriment des petits commerces, projet de fusion de la métropole avec le département) mais l’épargnant relativement sur le reste.
Pour quelqu’un qui veut « aider sa ville à progresser », pas un mot non plus sur la perte progressive du peu d’institutions et d’infrastructures restantes sur Nice (délocalisation du centre de tri postal de Nice à Toulon depuis octobre 2018, risque de fusion de l’académie de Nice avec celle d’Aix en 2020) pas un mot sur la menace pesant sur la ligne ferroviaire Nice-Breil-Cuneo (alors que les maires de certaines communes traversées par cette ligne étaient présents dans la salle) ou de tout autres sujets impactant la vie des Niçois et qui ne peuvent pas être résolus en parlant seulement d’antiterrorisme ou d’immigration (deux sujets, de toute façon hors du champ de compétence d’une collectivité locale, prérogatives exclusives de l’état jacobin).
Une Marseillaise et Nissa la Bella conclurent les vœux : si toute la salle s’est levée et s’est mise à chanter au garde-à-vous l’hymne français comme un seul homme… il en fut tout autre pour Nissa la Bella où la salle commença à se vider aux premières notes de l’hymne niçois trahissant l’irrespect d’un certain nombre de militants envers Nice !
Si Éric Ciotti a l’intention, d’être effectivement candidat pour les municipales ; il cache superbement bien son jeu en reléguant Nice au second plan de ses discours, ou alors, il s’y prend extrêmement mal…
Lettre du président #05 16/12/2018 - Concernant le RIC
Le problème du RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) tel qu’il est revendiqué actuellement par des gilets jaunes et par certains partis politiques, c’est que le RIC reste dans un cadre très jacobin, donc limité et ne répondant pas aux attentes spécifiques des « territoires » d'où sont issues la plus part des gilets jaunes.
Les gilets jaunes comme les politiques n’arrêtent pas de citer en exemple la Suisse pour ses référendums…sauf qu’ils oublient de dire que la Suisse n’est pas un État hypercentralisé comme la France, mais une fédération, accordant une grande autonomie à ses cantons et ses communes et d’ailleurs la plupart des RIC là-bas se font à l’échelle locale. C’est quand même une différence notable avec la France.
Mais instaurer un RIC, sans remettre en cause le centralisme parisien, devrait donc s’organiser à coup de pétitions recueillant des centaines de milliers de signatures (on parle d’un minimum de 700 000) ce qui implique nécessairement de faire signer dans toute la France pour obtenir ce résultat. Forcément il sera limité par les questions qui seront posées, questions uniquement portées sur des sujets « nationaux » mais absolument pas locaux.
On se retrouvera dans l’incapacité totale de réellement répondre aux problèmes et aux enjeux locaux impactant directement le quotidien des citoyens et on retournera à la case départ : des millions de gens des «territoires » qui seront encore les laissés-pour-compte.
Prenons un exemple simple :
Imaginez demain à Nice, on souhaite organiser un référendum concernant le péage de St-Isidore, s'il faut le supprimer ou non.
Sans même parler de récolter les 700 000 signatures nécessaires pour déclencher un RIC…vous imaginez sérieusement réussir à faire voter la France entière sur la question du péage de St-Isidore ? Demander à tous les Français de se prononcer sur des sujets dont ils ont en rien à faire parce qu’ils en ont rien à faire de Nice en général ? impossible bien entendu !
Ce n’est pas à un Strasbourgeois ou à un Brestois de se prononcer sur un problème spécifique à Nice, c’est aux Niçois seuls d’en décider et réciproquement je n’ai pas à me prononcer et décider à la place d’un Alsacien ou d’un Breton sur un problème spécifique de chez lui.
Conclusion :
Avant même de parler de RIC ou autres réformes institutionnelles. La première revendication véritablement « révolutionnaire » que doivent porter les gilets jaunes c’est bien la sortie du système jacobin pour aller vers un système – disons-le - plus fédéral…et là vous verrez que les Le Pen, Mélenchon, Dupont-Aignan et compagnie seront soudainement moins enthousiastes à l’idée de soutenir et récupérer les gilets jaunes…
Alors je sais, le mot « fédéralisme » en France c’est comme Voldemort dans Harry Potter, c’est tellement tabou qu’on n’a pas le droit de « prononcer son nom » mais il faudra bien en parler !
Si « fédéralisme » fait peur, alors parlons de « décentralisation accrue » ou de « Girondisme », peu importe le nom mais il est temps d'ouvrir le débat sérieusement sur le problème du centralisme parisien !
Julien LLINARES, président du Parti Niçois
Les jacobins vivent dans une autre dimension - 28/11/2018
Marine Le Pen, questionnée sur les Pyrénées-Orientales par un journaliste de la chaîne généraliste publique catalane TV3, assure qu'il n'existe pas de culture catalane en France : "Le fait que vous parliez catalan en France ne veut pas dire qu'il y ait une culture catalane en France. Cela n'a aucun sens". Elle ne voit dans "l'Hexagone" qu'une culture française.
Dans la famille Le Pen, le négationnisme est décidément dans les gènes : Le père qui nie les chambres à gaz, la fille elle, nie qu’il existe d'autres cultures, d'autres langues que le français à l'intérieur de "l'Hexagone" au nom de la logique jacobine absurde "une nation = un peuple" où tout ce qui se trouve "en France" devient par magie "français"...
Les Pyrénées-Orientales (ou Catalogne du Nord comme disent les catalans) sont une partie de la Catalogne, sa culture son identité est bien catalane....mais pour Marine le Pen ça n'existe pas ! Le fait que les habitants des Pyrénées-Orientales soient du mauvais côté de la frontière, grâce à la magie du jacobinisme, font qu'ils ne sont plus des Catalans ! C’est extraordinaire ! A moins qu’elle considère les catalans des Pyrénées-Orientales comme des étrangers sur leur propre sol ?!
On imagine que cette logique surréaliste négationniste s'applique aussi à la partie Basque des Pyrénées-Atlantiques...du côté espagnol des Pyrénées il existe une culture basque, du côté français, par la magie du jacobinisme il n'y a pas de Basque ( !)
Dans la logique de Marine Le Pen et de tous les "souverainistes" français on imagine qu'il en va de même pour la Corse, la Bretagne, l'Alsace, la Savoie, Nice ou encore les territoires d'outre-mer entre autre : Ces territoires, ces peuples n'ont pas une culture, une identité, une langue spécifique forgée au gré de l'histoire et des influences qui ont peu ou pas du tout de rapport avec la "langue et la culture" française...sous prétexte qu’actuellement, ces territoires sont administrativement français ?!
Les jacobins vivent vraiment dans une autre dimension
La lettre du président #04 21/11/2018
Ce matin sur C-News, Mr.Estrosi au congrès des maires, à propos des gilets jaunes a déclaré : "je veux apporter mon soutien à tous ceux qui sont sur le bord du chemin et qui sont en grande difficulté, les gilets jaunes les incarnent parfaitement"
Déjà il s’améliore, il ne dit plus "sur le bord du côté"... sinon Mr. Estrosi ça fait combien de temps que vous n’avez pas fait le plein vous-même (et avec votre argent, que vous n'avait pas d'ailleurs, vu que vous vivez exclusivement de vos mandats et donc de nos impôts) ?
Sinon votre augmentation de la taxe foncière à Nice et à la Métropole on en parle ?
Augmentation qui est la cerise "locale" sur le gâteau "national" de l’augmentation fiscale, finissant d'achever ceux qui s'en sortaient déjà pas avant.
Augmentation qui met sur le "bord du chemin" un peu plus de personnes, les communes de la Métropole se retrouvant à devoir payer les travaux pharaoniques (et surtout rembourser en fait) de Nice dont bon nombres de communes de la Métropole n'en bénéficieront pas.
Comme je travaille à la Trinité, je pourrai prendre exemple de cette commune laissée sur le bord du chemin par vous Mr. Estrosi :
Les Trinitaires sont juste bon à prendre l'argent mais vous les abandonnés en matière de transport en refusant l'extension de la ligne 1 du tram jusqu'à la Trinité (qui était prévu dès le départ de la construction de la ligne 1 par votre prédécesseur,) mettant ainsi cette commune pourtant limitrophe de Nice sur le "bord du chemin" du transport métropolitain, condamnant un grand nombre de trinitaires et d'habitants de la vallée du Paillon à prendre la voiture et congestionner le trafic routier de la vallée du Paillon. La Trinité que vous prenez, Mr. Estrosi pour votre poubelle des projets dont vous ne voulez pas chez vous (la nouvelle prison)....
En parlant de transport, vous annoncez Mr. Estrosi que près de 800 bus seront supprimés à Nice avec la mise en service de la ligne 2 (et plus tard ligne 3) du Tram', mais qu'allez-vous faire de ces 800 bus ? Ils ne vont tout de même pas finir à la casse ? J’espère que vous avez pensé au moins à les redéployer ailleurs en ville, voir dans les communes de la métropole ? Les communes auraient bien besoin de transport en commun supplémentaire, ce qui réduirait un peu le nombre de voiture...
Julien LLINARES, président du Parti Niçois
"Pose de la première pierre d'Ikea : un maire heureux"
Communiqué du Parti Niçois - 26 octobre 2018
Pose de la première pierre d’Ikea à Nice : un maire visiblement « heureux » de laisser son empreinte…
Un maire heureux d’accueillir en grande pompe une entreprise faisant de l’évasion fiscale tandis que lui-même par ses augmentations (notamment la taxe foncière) accable les Niçois et les habitants de la métropole…
Un maire heureux de tuer le centre-ville, tuer le petit commerce, d’asphyxier un peu plus la ville avec un peu plus de trafic routier, raisons pour lesquelles d’autres communes du département refusèrent l’implantation d’Ikea chez elles …
Un maire heureux de saccager un peu plus chaque jour ce qui reste de terres cultivables, alors que de plus en plus de citoyens sont en quête de produits locaux dans leurs assiettes et à la traçabilité assurée …
Un maire heureux, d’imperméabiliser un peu plus les sols avec toujours plus de béton mettant en péril à la fois les nappes phréatiques tout en accentuant les risques d’inondation, à l’heure même où les catastrophes climatiques nous incitent à plus de prudence, de réflexion et de revoir notre modèle de société…
Un maire heureux de l’implantation d’une grande enseigne mais complètement indifférent (comme les autres politiciens tous bords confondus) à la disparition des institutions, des infrastructures et des services publics du Pays Niçois ; car à l’heure où Christian Estrosi est heureux, Nice voit son centre de tri postal délocalisé à Toulon et lorsque cet Ikea qui le rend si heureux sera achevé, ça sera autour de notre académie de disparaître, absorbée par celle d’Aix-Marseille….
Un maire, heureux et satisfait de sa vision à court terme, car comme tous les politiciens il ne voit pas plus loin que sa carrière sans toujours penser aux conséquences que ses actes auront sur les générations avenir.
Mais pendant que certains sont « heureux » ; des femmes et des hommes continuent de se battre sur le front de l’environnement, de la culture, des droits, de notre cadre et mode de vie afin de préserver et sauver ce qui peut encore l’être, reconquérir pour demain ce qui a était perdu hier. Des femmes et des hommes réfléchissant sur le long terme, pensant avant tout à la Nice qu’ils veulent laisser aux générations futures…
Inondations, il est temps de changer ! - communiqué du Parti Niçois - 16/10/2018
Combien faudra-t-il encore de drame comme dans l’Aude ou le Var pour que les pouvoirs publics réalisent enfin qu’il est temps de changer ?
A chaque catastrophe de ce type, comme à Cannes il y a trois ans, on pointe du doigt le bétonnage, l’artificialisation des sols dans des zones inondables, on met un petit peu la responsabilité des pouvoirs publics en cause, etc. …et pourtant qu’est-ce qui change ? Rien ! On en parle aujourd’hui comme à chaque catastrophe et demain on oubliera et on recommencera !
A défaut de changer de modèle à l’échelle mondiale pour limiter les effets du changement climatique, il faut, du moins, s’y préparer et s’adapter ; hors à l’échelle nationale et régionale les pouvoirs publics continuent de diriger dans le déni : « tout va bien madame la marquise », continuons à délivrer des permis de construire dans des zones à risques, continuons le bétonnage et l’artificialisation des sols (l’équivalent d’un département français est bétonné tous les sept ans) car là aussi on refuse de remettre en cause le modèle existant qui nous conduit droit dans le mur…
Nice n’est évidemment pas épargné par ces catastrophes, nous en avons connu et avec l’artificialisation des sols, comme dans la plaine du Var par exemple, nous en connaîtrons d'autres et plus violentes encore :
Plaine du Var où pour les besoins de "l’éco-vallée" (qui n’a d’écologique que le nom) un ancien préfet en 2009, se prenant pour Moïse, proclama que le Var n'était "plus une zone inondable" (!) afin de permettre aux élus locaux de délivrer des permis de bétonner pour les promoteurs !
Et le jour où une catastrophe se produira chez nous, tous ces gens ne seront peut-être pas inquiété où se défendront en disant « je ne savais pas ».
Il est temps que les pouvoirs publics, prennent véritablement conscience des risques à venir en remettant en cause l’urbanisme abusif et repenser l’aménagement du territoire.
Il est temps de préparer et éduquer les habitants à une vraie culture du risque pour adopter les bons gestes en cas de catastrophe (comme au Japon par exemple, où, dès l’enfance les habitants sont préparés à réagir en cas de séisme)
Et il serait temps, afin de responsabiliser les élus, de poursuivre et condamner systématiquement et plus sévèrement les représentants de l’Etat et les élus locaux (même s’ils ne sont plus en poste) ayant favorisés et accordés des permis de construire dans des zones qu’ils savaient pourtant à risque !
Pétition contre la fusion des académies de Nice et d'Aix-Marseille
Nous partageons ici le communiqué et la pétition de la Fédération des Associations du Comté de Nice concernant la fusion des académies de Nice et de Aix-Marseille :
"Monsieur le Ministre de l’Education Nationale a déclaré le 16 juillet 2018, lors d’une interview accordée à l’AEF, souhaiter « suivre pour l’essentiel les préconisations du rapport Weil pour avoir un nombre d’académies correspondant au nombre de régions ».
Ce choix, confirmé dernièrement par le Ministre de l'Education, conduirait à la disparition de l’académie de Nice, absorbée par Aix-Marseille. La Fédération des Associations du Comté de Nice, rassemblant 62 associations culturelles, s’élève contre une mesure autoritaire, centraliste et injuste qui néglige les attentes des usagers du service public d’éducation et menace gravement les intérêts ainsi que le rayonnement de Nice et de son territoire. La Fédération des Associations du Comté de Nice demande solennellement à Monsieur le Ministre de renoncer au sabordage de l’académie de Nice, fût-il partiel, complet, rapide ou progressif.
Rejoignez notre indignation et notre mécontentement en signant cette pétition afin de montrer notre détermination et essayer d’infléchir le cours de cette disparition programmée faisant fi des besoins et réalités d’un territoire et merci pour votre implication."