Communiqué Parti Niçois 25 octobre 2020

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Il y a un peu plus d'une semaine, Samuel Paty, professeur d’Histoire-Géographie, été décapité en pleine rue pour avoir montré une des caricatures de Charlie Hebdo à des collégiens lors d’un cours sur la liberté d’expression. Nous avons une pensé pour la famille, amis, collègues, élèves de Samuel Paty, qui n’est pas mort « pour la liberté d’expression » mais à cause de la lâcheté de l’Etat, du « pas de vague » de l’Education Nationale.
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Il aura fallu attendre l’assassinat de ce professeur pour que l’Etat ose enfin nommer l’islamisme…au bout de combien d’attentats? De rapports officiels ignorés, pour nommer les choses ?
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Les réponses sécuritaires et même migratoires, ne suffiront malheureusement pas pour contrer une idéologie, qui, après des années de complaisance et d’impunité s’est durablement installée dans la société française, jusque dans l’esprit de certains jeunes, endoctrinés depuis l’enfance. Une idéologie s’invitant, désormais, dans n’importe quel foyer via les réseaux sociaux, facilitée par le peu d’engagement des GAFA à agir.
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Pour l’instant l’État est surtout motivé à faire la guerre à notre vie sociale, nos libertés fondamentales et aux professionnels, par les confinements et autres couvre-feux, pour masquer son incompétence dans la gestion du Covid. L’État étant seul responsable de la sécurité ; doit passer des paroles aux actes, avant que des citoyens en colère, fatigués des bougies et des « je suis… », décident d’agir par eux-mêmes.
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La France doit questionner ses relations avec les pays soutenant l’internationale islamiste ; comme l’Arabie Saoudite et le Qatar, finançant l'expansion mondiale du salafisme. Mais le courage de couper les ponts ou ne serait-ce seulement dénoncer, la France ne l’aura jamais tant qu’elle vendra des armes et dépendra du pétrole saoudien et des fonds d’investissements qataris.
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Contrairement aux beaux discours, ce n’est pas une guerre « contre la République » qui est menée. Cette doctrine se moque bien de savoir si la France est une république ou une monarchie ; cela va plus loin que la liberté d’expression ou le principe de laïcité et ne concerne pas uniquement la France. C’est une idéologie obscurantiste, rejetant tout ce qui est « occidental » à ses yeux : une idéologie détestant les femmes, haïssant l’art, maudissant la musique, abhorrant la culture, vomissant la raison, exécrant la science, refusant notre mode de vie, rejetant nos règles. Cette doctrine ne cherche pas à se « séparer » mais bien à conquérir, avec comme finalité l’anéantissement de la civilisation européenne.
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Voilà à quelle menace nous devons faire face et à laquelle nous sommes désavantagés, tant la République n’a eu de cesse de perde du temps et se tirer des balles aux deux pieds. Notamment à cause d’une certaine gauche, trahissant ses principes, qui au nom d’un « universalisme » qui ne l’est pas, d’un « vivre ensemble » à sens unique et d’une repentance à géométrie variable (se repentant pour la colonisation mais ne reconnaissant toujours pas le génocide vendéen ou l’annexion de Nice par exemple). Une certaine gauche se faisant le relai de cette escroquerie morale qu'est « l’islamophobie » et autres postures victimaires pour qui, tout est toujours de la faute des autres, sans se remettre en question, muselant ainsi toute réflexion et critique à leur égard.
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Les Niçois, quant à eux, doivent s’unir et rejeter sereinement les pièges tendus par ces culpabilisateurs, car contrairement à d’autres, le peuple Niçois peut se regarder sans honte dans le miroir de l’Histoire.
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Soyons imperméables à ceux qui accuseront les Niçois d’être ce qu’ils ne sont pas. Qu’on accuse les Niçois de racisme : nous n’avons pas le sang de l’esclavage ou de la colonisation sur les mains.
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Qu’on accuse les Niçois de xénophobie : Juifs, Protestants, Arméniens, Russes, Italiens, Pieds-noirs et tant d’autres fuyants les persécutions, trouvant refuge à Nice et s’y intégrant, peuvent témoigner du contraire !
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Que les paranoïaques de l’extrême-droite s’excitent donc, quand les Niçois osent aborder certaines thématiques trop longtemps abandonnées à l’extrême-droite.
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Que les escrocs de la victimisation, accusent les Niçois de ce qu’ils veulent, à Nice les seules victimes sont celles du 14 juillet 2016…
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Les Niçois jadis refusèrent de voir leur ville bruler dans les flammes de l’Inquisition, nous refusons de la voir aujourd’hui se couvrir du voile de la charia !
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Nous ne cherchons rien d’autre qu’à vivre chez nous comme nous le voulons. Nous avons toujours su ouvrir nos bras à celui qui n’avait plus rien, partager notre art de vivre, notre culture. En revanche, celui qui n’accepte pas nos règles, pire, qui cherchera à nous imposer quoique soit; peu importe qu’il vienne de l’autre côté de la mer ou de l’autre côté du Var, ce n’est pas nos bras qui seront ouverts… mais la porte vers la sortie !
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Tempête Alex dans le Pays Niçois - Communiqué du 3 octobre 2020

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Nos pensées vont aux habitants des vallées de l’arrière-pays et plus particulièrement celles de la Roya, de la Vésubie et de la Tinée durement sinistrées et coupées du monde par des intempéries d’une rare violence ayant frappé le Comté de Nice hier vendredi 2 octobre 2020.
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Nos pensées vont tout d'abord aux familles des personnes disparues (dont deux pompiers en mission) et à toutes celles et tous ceux ayant perdu leurs biens, emportés ou endommagés par la furie des flots.
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Nous avons également une pensé pour nos amis Piémontais et nos voisins Ligures eux aussi touchés par la tempête Alex.
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Nous appelons à la solidarité de tous, dans la mesure du possible, pour apporter une aide aux sinistrés de nos vallées en rejoignant des groupes d’entraide :
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Statue de Masséna, réaction du Parti Niçois - 20/06/2020

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Nous apprenons dans Nice-Matin, qu’un collectif « nostalgiques du royaume des Deux-Siciles », surfant sur les répercussions de l’affaire George Floyd et la mode des déboulonnages de statues, a écrit au maire de Nice, pour demander de déboulonner la statue de Masséna (ou à minima la pause d’une plaque explicative) en raison des crimes et pillages que Masséna et son arme perpétra lors de l’invasion du Royaume de Naples.

Le maire sortant, à bien étendu réagit médiatiquement à cette demande. Nous somme en revanche surpris que ce soit le maire lui-même qui le fasse (le fait que nous soyons en pleine campagne électorale y est peut-être pour quelque chose), car d’habitude il laisse son bonapartiste de service, Gaël Nofri, montrer les dents dès que quelqu’un égratigne le mythe napoléonien et chose étonnante, Mr. Nofri n’a nullement commenté ce courrier.

Christian Estrosi déclarant, selon Nice-Matin : « on ne touche pas à l’Histoire de Nice, elle ne s’efface pas, elle se respecte et se construit ».

Pour une fois nous sommes d’accord avec le maire sortant : « On ne touche pas à l’Histoire de Nice »… ni la retoucher à sa guise non plus, comme cela se fait depuis 1860, afin de la rendre compatible avec le « roman national ».

L’Histoire de Nice « ne s’efface pas et se respecte » … alors n’oublions pas et honorons comme il convient des générations de femmes et des hommes, qui, au fil des siècles ont construit Nice à la sueur de leur front et sacrifiant leur vie pour la défendre y comprit contre les « héros » du « roman national » comme François Ier, Louis XIV ou Napoléon…

Pour en revenir à Masséna ; si nous ne demandons pas le déboulonnage de sa statue, nous souhaitons en revanche rappeler avec insistance les crimes de « l’enfant du pays » sur sa terre natale (que l'article de Nice-Matin n’évoque évidement pas), faisant aussi partie de l’Histoire que cela plaise ou non aux jacobins. Rappeler et insister sur ses méfaits, loin de l’image d’Epinal de l’Histoire officielle, que chacun puisse faire son opinion sur le personnage en connaissance de cause et comprendre pourquoi, encore aujourd’hui, du point de vue nissart, Masséna est toujours mal vu :

II est bon de rappeler que « l’enfant du pays », choisi le camp de la Révolution, peut-être plus par opportunité et cupidité que par conviction (son avidité était telle que Napoléon lui-même du réagir et chercha à calmer son appétit en le couvrant d’or et de titres) et commit des exactions et des pillages sur son sol natal.

Dans son « Histoire de Chateauneuf-Villevieille - Etude sur le Comté de Nice » Jean-Baptiste Martel écrit « le général Masséna, chargé d’occuper la vallée de Lantosque, ne fut pas tendre à l’égard des populations : il n’épargna à ses concitoyens ni les réquisitions de vivres, ni les sommations républicaines. Lantosque, la Bollène, Roquebilière, Belvédère et en premier lieu Levens berceau de sa famille, furent saccagé par ses volontaires. La contrée fut entièrement ruinée et les troupeaux emportés ». Masséna ira jusqu’à couper et brûler les oliviers du Figaret afin de totalement ruiner la vallée. « L’enfant du pays » fusilla nombre de Barbets et était prêt à brûler des villages abritant les résistants niçois comme Saint-Blaise qu’il qualifiait de « repaire de Barbets » ou Levens le village de sa famille. Dans ses correspondances militaires lorsqu’il évoque les combats qu’il menait en Pays Niçois, Masséna qualifiait souvent « d’esclaves » aussi bien ses propres compatriotes niçois défendant leur terre que l’armée régulière sarde…

Symbole ultime de sa traîtrise et de son mépris pour Nice; lorsque l’Empire s’effondra, et que Nice retourna au Royaume de Piémont-Sardaigne ; Masséna, qui était encore légalement sarde, chercha à se faire naturaliser français (rappelons qu’à sa naissance, Nice n’était pas française) allant jusqu’à renier ses origines niçoises et sa ville natale. Son historiographe, Pierre Sabor indique « Quant à Masséna déjà demi-français par sa mère, son pays natal, qu’il avait si peu connu, le laissait indifférent ; il préférait sa patrie d’adoption et avait quitté Nice sans esprit de retour. Plus tard, quand il sollicita de Louis XVIII des lettres de naturalisation il écrivait : « Sire, je suis né à Nice, mais d’une mère française, je suis venu en France à l’âge de trois ans [en réalité à treize ans]. J’ai navigué sur des bâtiments français pendant 2 ans et suis entré au service de terre des armées françaises en 1775. Depuis cette époque j’ai parcouru tous les grades dans la carrière militaire et pour me lier davantage à ma patrie adoptive, j’ai épousé une française en 1784 [en réalité, en 1789]. Enfin, mes trois enfants sont nés en France… »

Quant à sa statue, évidement ce n’est pas un choix des Niçois. Nous le devons à Napoléon III et à son serviteur local François Malaussena, cherchant à créer des « héros » et symboles favorables à la France après l'annexion de Nice, pouvant être honoré par le nouvel ordre établi en 1860 et pour tenter de faire contrepoids, au même moment, à la popularité de Garibaldi.

Ce « culte » de Masséna n’a jamais vraiment pris dans l’inconscient collectif, sauf pour quelques-uns. Au mieux les Niçois étaient indifférents, au pire sa statue servit aux passants pour se soulager jusqu’à devenir un cloaque pestilentiel, au point que les Niçois entre eux appelaient sa statue et je jardin le bordant « lou commun de Massena » [les chiottes de Masséna], ce qui symboliquement, est un châtiment plus terrible encore pour une statue que d’être déboulonnée…

La lettre du président : 160e anniversaire de l'annexion

La mairie de Nice organisa aujourd’hui en toute discrétion et en catimini une commémoration pour le 160e de l’anniversaire de l’annexion (sobrement appelé « union ») tellement discret que tout Facebook se demandait bien ce que pouvait être ces tirs de canons entendus aujourd’hui à Nice à 10h30 (une salve pour commémorer l’annexion et qui n’était pas prévu au programme d’ailleurs).

Pour savoir qu’il y avait une commémoration il fallait soit avoir reçu l’invitation officielle (reçu à peine quelques jours avant) soit avoir remarqué le petit article de Nice-Matin d’hier…

Un article où intervient Jean-Pierre Barbero, conservateur et directeur du musée Massena, rappelant dans cet article, que les Niçois votaient « oui » à la France à « 99,9% » ! (pour être exacte car il en rajoute un peu : 99,26% à Nice et 99,78% en Savoie). « 99,9% » : un score qu’admet volontiers donc le conservateur du musée Masséna, sans toutefois être plus interpellé que ça par ce score de dictateur, comme si c’était normal !

Au bout de combien de temps encore certains à Nice refuseront ils les faits et arrêteront de croire (ou faire semblant de croire) à la fable qu’on nous ressert depuis 160 ans ?

Quand, certains admettront que le « rattachement » ou « l’union » n’était ni plus ni moins qu’une annexion (terme employé à l'époque) suite à un plébiscite truqué de A à Z par Napoléon III ? Il est de notoriété publique, (sauf pour les bonapartistes) que Napoléon III a pratiquement truqué toutes les élections et plébiscites qu’il organisa en France depuis son coup d’Etat militaire de 1851..mais, à en croire les apôtres du « rattachement », il aurait fait une exception démocratique pour Nice et la Savoie en 1860…

Quand certains admettrons que l’avis des Niçois et des Savoisiens ne comptait pas du tout ? Car c’était malheureusement joué d’avance (dès 1858 en fait) entre Napoléon III et Cavour, premier ministre du Roi de Sardaigne Victor-Emmanuel II. Napoléon III acceptant d’apporter une aide militaire à Victor-Emmanuel II (et à son projet d’unification de l’Italie) en échange de Nice et de la Savoie…

Ce plébiscite truqué (organisé à Nice les 15 et 16 avril et en Savoie les 22 et 23 avril) n’avait pas pour but de demander l’avis aux populations, mais de donner le change face aux puissances européennes pour éviter toute intervention (même si en réalité les autres pays n’étaient pas dupes, mais ils n’avaient pas spécialement l'envie de rentrer en guerre contre la France juste pour nos beaux yeux).

En fait, pour reprendre des termes à la mode en ce moment : la planification et l’organisation de l’annexion de Nice et de la Savoie relève du complot politique et non d’un réel choix des populations ; un complot historiquement établi celui-là, mais comme il y a pas d’extraterrestres dans l’affaire, c’est un complot qui n’intéresse pas grand monde…

Il est quand même fou de penser, que la France en perpétuelle repentance sur tout et n’importe quoi concernant son passé (colonial en particulier), ne veux toujours pas admettre une annexion frauduleuse ou, encore moins, reconnaître un génocide sur son propre peuple et sur son propre sol (les Vendéens).

Mais le pire n’est pas encore là, car toujours dans cet article, toujours le même Jean-Pierre Barbero déclare que 1860 est le « démarrage de notre Histoire »…là, il y a de quoi carrément tomber par terre !

« Le démarage de notre Histoire » ? Parce qu’avant 1860 nous n’avions pas d’Histoire ?

Est-ce que Mr. Brabero veut dire que les générations de femmes et d’hommes depuis la fondation de Nikaïa (et même avant) jusqu’en 1860 qui ont construit Nice à la sueur de leur front et défendus de leur vie cette terre au grès des invasions et occupations doivent être jetés dans les oubliettes de l’Histoire parce qu’ils ont eu la « malchance » de naître avant 1860 ?

Comment un directeur et un conservateur d’un musée quel qu'il soit peut-il tenir de tels propos scandaleux ?! Faut-il être à ce point servile à la version officielle et au système jacobin pour jeter ainsi à la poubelle 2500 ans d’Histoire et faire injure à la mémoire de nos ancêtres ?! Une honte ! ni plus ni moins qu’une honte !

Quant à l’opportunité de la ville de Nice (et surtout de son maire) d’organiser une telle commémoration en pleine pandémie de Covid et en pleine période électorale, je vous renvoie vers le communiqué du Parti Niçois.

nm 13-06-2020 annexion nice

160 ans de l’annexion ; fêter une forfaiture malgré la crise et la période électorale.

1860 nicoise bailloné

Dimanche 14 juin, la ville de Nice fêtera le 160e anniversaire de l’annexion frauduleuse (que la mairie appel sobrement « l’union ») de Nice par la France.

Alors que nous pensions échapper à cette célébration car toujours en période de pandémie, que nous ne pouvons toujours pas nous rendre dans des théâtres, des salles de cinéma, tous les grands événements de l’été à Nice annulés… Et bien non ! Nous aurons droit à ça quand même !

Il semble pour Christian Estrosi qu’il était impensable de rater ça et qu’il était urgent malgré la crise de célébrer une forfaiture ! Forfaiture dont il est encore l’un des rares à croire à la fable du « roman national », qui voudrait que le peuple niçois en 1860 se soit volontairement et librement « offert » à la France…

Il était inenvisageable pour Christian Estrosi de rater la célébration d’un mensonge historique et la soumission de Nice à Paris dont le système pyramidal et hyper-centralisé, a montré, durant la crise sanitaire, à quel point il était à bout de souffle ! Un système jacobin déjà archaïque dans le « monde d’avant » qui n’a plus sa place dans « le monde d’après ».

Une célébration d’autant plus scandaleuse, car qui dit « évènement organisée par la ville », dit « organisé aux frais du contribuable », alors que beaucoup de Niçoises et de Niçois sont encore au chômage forcé par la pandémie, beaucoup de Niçoises et de Niçois inquiets ; l’avenir restant incertain car la crise économique (et social) consécutif au nouveau coronavirus, s’annonce déjà comme l’une des pires de l’Histoire…

Utilisation de l’argent des Niçois d’autant plus scandaleuse que nous sommes toujours en période électorale, à deux semaines du deuxième tour des élections municipales, une situation anormale qui ne semble émouvoir aucun des autres candidats aux municipales…

En effet, ses concurrents encore en lice pour le second tour (et même ceux du premier) sont étrangement silencieux, eux qui d’habitude ne ratent pas une occasion de réagir et critiquer les moindres faits et gestes de Christian Estrosi…notamment le candidat du Rassemblement National se déclarant être le premier et seul opposant du maire sortant (mais réalisant le pire résultat de l’histoire local de son parti depuis le début des années 2000) qui pourtant il y a 10 ans tout juste, organisa une manifestation avec son groupuscule pseudo-régionaliste pour « dénoncer » l’annexion de Nice (manifestation qui selon les critères de son propre parti, serai vue comme une « manifestation communautariste »).

Les concurrents d’Estrosi, représentant tous des partis parisiens, sont-ils si soumis au système jacobin ? Qu’ils préfèrent se taire et louper une occasion de descendre en flèche leur adversaire… plutôt que de passer, aux yeux de leurs partis, pour des « anti-patriotes » ou des « anti-français » en critiquant le maire sortant et la tenue de cette commémoration en période électorale ?

1860 invitation

"pénurie sur la farine", l'exemple de la dangerosité des fake news en ces temps de crise

Depuis quelques jours je vois passer, même chez certains de mes contacts Facebook, une « info » « alarmiste » venant de tweets disant que « la France brade à prix cassé son blé » en pleine pandémie de Covid alors que « les stocks sont bas » ce qui expliquerait pour certains pourquoi nous ne trouvons plus de farine dans les rayons de supermarché et appelant à stocker pâtes et farines car on risque la pénurie…

Après quelques recherches, notamment sur des sites spécialisés, il s’avère que cette info est bien une fake new. Pour résumer les différentes infos glanées çà et là : il n’y a pas de pénurie de blé tendre :

La France, premier producteur de blé en Europe (deuxième si on inclut L'Ukraine et la Russie dans une « Europe large » - ces deux pays qui sont par ailleurs les premiers exportateurs mondiaux de blé) produit le double de blé de ce qu’elle consomme (l’excédent est donc exporté).

usine nouvelle

L’apparente « pénurie dans les rayons » vient du comportement des particuliers s’étant jeté sur la farine comme sur les pâtes, le riz et autres pour faire des stocks (hausse de 270% de la vente de farine aux particuliers depuis le début du confinement) et du manque de capacité à conditionner la farine à ce « format » pour particuliers et de répondre à cette nouvelle demande car l’essentiel du conditionnement de la farine est destiné aux professionnels : boulangers, industriels (qui eux ne reçoivent pas la farine par petits sachets de 1 kg mais en sacs de plusieurs dizaines de kilos ou citernes de plusieurs tonnes). Il faut savoir que la vente de blé aux particuliers dans les grandes surfaces ne représente que 2 à 5% du tonnage des blés vendus en France.

Si on ne trouve plus de farine dans les grandes surfaces ce n’est pas tant à cause du manque de blé, que du manque de conditionnement. Ce qui est logique quand on a une machinerie formatée au conditionnement à échelle industrielle, on ne va pas se mettre à recalibrer toute les machines pour répondre à une demande temporaire des particuliers paniqués qui sont les vrais responsables de cette « pénurie » dans les grandes surfaces, en ayant fait des réserves pour les 10 prochaines années…

De même le blé n’est pas « bradé » non plus. Fin avril 2020 (au moment où a commencé à circuler cette rumeur) le blé se vendait aux alentours de 200€ la tonne (l’année dernière à la même période c’était aux alentours de 180 €). 180-200€ la tonne c’est d’ailleurs, selon les sites spécialisés, la « volatilité normale » du cours du blé, ce n’est ni bradé ni flambé. Juste pour info, pour ce début d’année le cours du blé a été à son plus bas niveau (175€ la tonne) le 16 mars, jour de l’allocution de Macron instaurant le confinement en France. Actuellement (au 2 mai) le blé tendre se vend à 195€ la tonne.

graphique cours ble

Si j'ai fait toutes ces recherches pour faire ce message ce n’est pas parce que je m’ennuie durant le confinement ; c’est parce que je vois la dangerosité de ce genre de fake news avec de plus en plus de messages de gens paniqués (y compris de la part de certains de mes contacts Facebook) relayant sans vérifier et appelant à STOCKER EN MASSE (occasionnant ainsi la pénurie)

La psychose est plus contagieuse qu’un virus.

Et à l’instar du Coronavirus, il y a aussi des gestes barrières à adopter contre la connerie virale : comme éviter de partager tout et n’importe quoi surtout si ce n’est pas sourcé et vérifiable. Après-tout si vous vous méfiez des médias « officiels », à plus forte raison méfiez vous encore plus d'un post facebook ou d'un tweet sortant de nulle part ou provenant d’un obscur et douteux média « alternatif ».

Julien LLINARES, président du Parti Niçois

==== Sources ====

"Pourquoi les rayons de farine restent vides ? Par parce que la France brade son blé à l'export" (Usine Nouvelle - 29/04/2020)
https://www.usinenouvelle.com/article/pourquoi-les-rayons-de-farine-restent-vides-pas-parce-que-la-france-brade-son-ble-a-l-export.N958671?fbclid=IwAR0LFOeYh5tiR2WU1RvF3JXMdNQzfOcc3IY-3y3-6sjYv3-XOXzwwSxTlh0

Marché à terme du blé tendre (Terre-net)
https://www.terre-net.fr/marche-agricole/ble-tendre/terme

Vrai ou Fake : la France est-elle en train de brader son blé à l'étranger ? (France Info - 30/04/2020)
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vrai-ou-fake-la-france-est-elle-en-train-de-brader-son-ble-a-l-etranger_3942423.html?fbclid=IwAR1uK0_liP4n8y2QZOsXjVJqeaU6c-h51SVk1gBOOb50y2_NbIHJWOGOSF8

Convergences Pour Nice

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Des rencontres intéressantes eurent lieu en fin d’année 2019 entre « Nacioun Nissarda » et le « Parti Niçois », ces deux mouvements décidant de créer l’association « Convergences Pour Nice ».

Cette association travaillera à rassembler autour d’elle, des Niçoises et des Niçois dans le but d’être présente dans le débat des élections municipales afin de porter notre vision de Nice, pour Nice et pour le peuple Niçois.

Vous pouvez envoyer vos messages et vos propositions à l’adresse mail : convergencespournice@gmail.com

VIVA NISSA

Les "propositions" de Vardon pour une Nice "fière" ? vraiment ?

Communiqué du Parti Niçois du 3 janvier 2020

titre vardon nice fier

Dans un article de Nice-Matin du 1er janvier 2020, nous pouvions lire les propositions de Philippe Vardon, candidat RN à la mairie de Nice, concernant « sa vision » de l’identité niçoise pour une « Nice fière » :

Il veut notamment « permettre à tous les petits nissarts de s’approprier traditions, histoire, langue, architecture, arts et gastronomie du pays niçois ».

Pour le moins que l’on puisse dire, nous avons droit à des propositions se tenant au minimum syndical... de la part d’une personne qui pendant des années se faisait passer pour un « grand défenseur » du particularisme niçois ou plutôt se servait de notre culture à des fins politiciennes (et de la pire manière qui soit), pervertissant la notion même « d’identité » et salissant, par un amalgame délibéré, le juste combat de nombreux Niçois pour l’identité du Comté….au point qu’on avait surtout honte pour Nice plutôt que d’en être « fier ».

Nous restons assez dubitatif, à la volonté de Vardon de sincèrement « permettre aux petits nissarts de s’approprier » leur langue ou leur tradition, quand on connaît la doctrine ultra-jacobine du parti qu’il représente : un parti niant jusqu’à l’existence des particularismes locaux et voyant la moindre petite revendication « régionaliste » (notamment sur les langues régionales, en s'opposant par exemple, systématiquement à la charte européenne des langues régionales) comme un « communautarisme » ou une « balkanisation de la France » menaçant « l’unité de la République ». Une ligne politique à laquelle Vardon s’est plié sans broncher et sans condition, niant être « régionaliste » ou « séparatiste » afin de pouvoir adhérer au parti de Marine Le Pen ; alors qu’il construisit toute son image politique sur l’amalgame entre son groupuscule dit « identitaire » et le courant régionaliste niçois…

De la même manière, on se demande quelle Histoire « les petits nissarts » vont pouvoir s’approprier alors que le RN est un défenseur acharné d'un nationalisme révisionniste, réécrivant l’Histoire, (surtout locale) afin de coller au mieux au « roman national » et au mythe d’une « France éternelle » idéalisée et fantasmée, comme le faisait Vardon jadis, lorsqu’il « honorait » Ségurane contre les Turcs lors du siège de 1543 mais « oubliant » de parler de la participation active de la France, alliée des Turcs dans ce même siège…

Vardon propose ensuite d’ouvrir « un musée à la mémoire de l’Algérie française et des rapatriés » : Nous somme, ici, dans la droite ligne des thèmes chers du FN : l’instrumentalisant de la nostalgie du colonialisme, dans le seul but d’exploiter électoralement la blessure de toute une communauté. Comment ne pas voir alors autre chose, dans la proposition de Vardon, que l’application stricto sensu de la ligne de son parti et qui n’a pas sa place dans les enjeux locaux d’une élection municipale

De plus, cette proposition de faire à Nice, un musée à la gloire du colonialisme, ne peut qu’être vu comme une provocation pour des Nissart, considérant leur terre comme le dernier pays colonisé par la France.

Plutôt que d’entretenir cette nostalgie dans un but purement électoraliste (lorsque le dernier Pied-Noir rapatrié en 1962 aura disparu ; nous pouvons être sûr que « la nostalgie de l’Algérie française » ne fera plus partie des « thèmes favoris » du RN) on devrait plutôt mettre en avant la nouvelle patrie que les Pieds-Noirs trouvèrent à Nice… alors qu’à cette époque, ailleurs dans la « France éternelle » du RN, ils étaient rejetés par leurs propres compatriotes…