Crise des « Gilets Jaunes » : (enfin) une prise de conscience du problème jacobin ?
Cette crise inédite dont l’issue semble toujours incertaine (communiqué rédigé vendredi 7 décembre, veille d’un quatrième samedi de manifestation des gilets jaunes potentiellement à haut risque) a au moins le mérite de commencer à faire (enfin) prendre conscience du problème du système jacobin.
Le Figaro (pourtant loin d’être un journal « séparatiste », « anti-français » ou « antirépublicain ») dans un article datant de novembre 2017 intitulé « Pour une France prospère finissons-en avec l’état jacobin » nous pouvions lire :
« Conditionnés par quatre siècles de centralisation et de culture du chef miraculeux, nous avons fait de nos citoyens des anecdotes et de nos territoires de simples décors. Ces derniers sont devenus pour nos responsables politiques des lieux théoriques auxquels ils nient toute valeur d'exemple ou d'expérimentation. La nouvelle majorité au pouvoir [Emmanuel Macron] a amplifié cette vision centralisatrice et jacobine, qui consiste à transformer nos citoyens en simples spectateurs et à confier la décision politique à des experts non élus et loin du terrain. Elle est condamnée à l'échec tant cette vision est néfaste à une vraie réforme de l'Etat »
Prémonitoire s’il en est au regard de la situation actuelle…
Les « gilets jaunes » doivent impérativement prendre conscience, au risque de déplaire, que le problème ne s’arrêtera pas à Emmanuel Macron : le jacobinisme existait avant le président actuel et existera encore après lui tant que ce pays ne prendra pas conscience qu’il faut absolument changer de système : un système absolutiste décidant arbitrairement pour le reste du pays, qui en ne se remettant jamais en question est la cause d’une décolonisation sanglante, de la violence comme moyen de revendication jadis de la Corse jusqu’en Nouvelle-Calédonie et poussant aujourd’hui des dizaines de milliers de personnes exaspérés dans la rue et vers la violence.
Cette crise, d’une manière ou d’une autre se terminera mais il faut véritablement changer de système pour ne plus revoir à ce que l’on assiste actuellement.
Le philosophe Michel Onfray (qui n’a pourtant rien d’un indépendantiste) auteur en autre de « Décoloniser la province » critiquant le jacobinisme, expose sur son site internet concernant l’avenir des gilets jaunes qu’il faut « éviter la solution jacobine car, pour cette engeance centralisatrice et parisienne qu'est le jacobin, tout pouvoir procède d'une figure unique qui elle-même s'inspire du roi. Précisons que, lors des dernières présidentielles, tous les candidats étaient jacobins ! […] Les Républicains et le Parti Socialiste, La France insoumise et le Rassemblement national, le Modem et le Parti communiste français sont à mettre dans le même sac. Il n'y a donc aucune raison de faire confiance à cette classe politique jacobine, parisienne, mondaine, partidaire qui se trouve à l'origine du malaise qu'elle prétend désormais vouloir combattre... si on l'installe à nouveau au pouvoir! On ne peut créer les conditions du chaos depuis des décennies puis vouloir y mettre fin avec la politique qui a causé ces dégâts! »
La remise en cause du jacobinisme par les mouvements régionalistes / autonomistes / indépendantistes n'est pas qu'une "lubie" de séparatistes qui n'auraient que "haine de la France et de la république", mais pose un vrai problème beaucoup plus profond, que les « gaulois réfractaires » commencent doucement, espérons-le, à voir aussi.
Christian Estrosi « saisit » le gouvernement sur l’enseignement du Nissart – Réaction du Parti Niçois
Le 15 mars 2018
Le Parti Niçois, ayant toujours défendu toutes les initiatives permettant de protéger et promouvoir l’identité niçoise, ne peut que se féliciter de la prise de position du Maire de Nice, qui dans un communiqué interpelle le gouvernement sur la « situation critique » de l’enseignement du nissart à l’académie de Nice.
En effet, l’association des professeurs de langues régionales tire la sonnette d’alarme sur la baisse constante des effectifs de professeurs (moins 30% depuis 2014) et également de la diminution des établissements du secondaire proposant l’apprentissage du niçois (moins 35% depuis 2014) malgré une demande croissante !
Si nous nous félicitons bien évidemment de la prise de position de Christian Estrosi, il est tout de même dommage d'attendre que les professeurs fassent une conférence de presse pour communiquer à son tour, alors que le problème dure depuis des années et que les réseaux sociaux (comme sur la chaîne Cultura Viva dont nous partagions la vidéo sur le sujet) alertent depuis des mois sur cette situation préoccupante.
Nous aurions voulu voir aussi un Christian Estrosi dénonçant la source du problème : le système jacobin (et ses serviteurs que sont les politiciens, y compris niçois), toujours méfiant à l’égard des langues régionales perçues comme une « menace » pour « l’unité de la Nation », empêchant encore et toujours la France de ratifier la charte européenne des langues régionales ou minoritaire.
Si nous nous félicitons de sa prise de position, nous regrettons cependant de voir le maire de Nice, un des fondateurs d'un mouvement nommé «France Audacieuse » manquer justement d’audace : en rappelant, par exemple, au président Macron qu’il s’était déclaré, durant la présidentielle, favorable à la ratification de la charte européenne sur les langues régionales…
C'est par une volonté politique qu'on chercha à tuer les langues régionales en france, ca sera par une volonté politique qu'on pourra les sauver.
L'enseignement du niçois est en danger !
Nous partageons la vidéo de la chaine « Cultura Viva » alertant sur l’enseignement du nissart en danger à l’université.
Nous vous invitons à partager le plus largement possible à votre tour cette vidéo !
Aménagement du château : exigeons l'implication citoyenne directe !
La polémique sur le projet d’aménagement de la colline du château voulu par celui qui est encore maire de Nice prend de l’ampleur, les services de communication se démènent comme ils peuvent pour essayer de désamorcer cette colère grandissante. Après la création d’un comité de pilotage, le maire annonce que les Niçois seront « consultés » en donnant leur « avis » au forum de l’urbanisme mais ce n’est pas suffisant ! Les Niçoises et Niçois doivent être véritablement impliqués dans le projet, ne plus être spectateurs mais véritablement acteurs !
Il n’est plus possible, sur un tel projet de mettre de côté les citoyens et contribuables, qui payeront les travaux, majoritairement hostiles aux atteintes à la particularité, au charme et à l’identité du lieu. Trop longtemps, les Niçoises et les Niçois ont été écartés de tout pouvoir décisionnel sur les grands projets payés pourtant de leur poche !
Le fameux comité de pilotage composé exclusivement d’élus (majorité et opposition confondues) ne calmera en rien la fronde grandissante. La seule solution est d'exiger que la société civile puisse lui être associée : citoyens, responsables d’associations et de comités de quartiers puissent être représentés, afin d'assurer une véritable transparence pour contrebalancer les projets néfastes ou inutiles et apporter des idées neuves et leurs propres visions.
Ensuite seulement on pourra consulter véritablement les Niçois et pas juste un simple avis en allant au forum de l’urbanisme, mais organiser un véritable référendum !
Les Niçoises et les Niçois n’en peuvent plus des travaux transformant en profondeur au point de dénaturer certains lieux qui leur sont chers. Le projet d’aménagement du château est, à la vue de la polémique grandissante, le trop plein qui pourrait faire déborder le vase. Aucun communiqué de la mairie, aucune intervention d’un élu ne permettra de calmer la polémique sans une implication citoyenne directe !
Des travaux de restauration et de réparation : OUI !
Des travaux de transformation radicale : NON !
Communiqué du Parti Niçois suite aux propos de Dominique Estrosi-Sassone sur les langues régionales :
Communiqué du 11/08/2015.
Dans un article du Nice-Matin paru le 11/08/2015 relatif à la langue Niçoise et à la charte des langues régionales, nous pouvons lire la réaction totalement édifiante de Mme Dominique Estrosi-Sassone :
Pour la Sénatrice, mettre à pied d’égalité dans la constitution les langues régionales et le français reviendrait à « donner des droits spécifiques à une minorité » qui pour elle serait synonyme « d’inscrire le principe de communautarisme » dans la Constitution !
Mme Estrosi-Sassone rejoint donc les thèses du Front National qualifiant déjà de « communautaristes » toute personne défendant les langues et les identités régionales et locales ! Elle ose même aller plus loin en mettant en avant l’illusoire unité nationale : les langues régionales seraient un facteur de division de « la Nation » en faisant un dangereux parallèle avec les attentats terroristes survenus en France laissant sous-entendre que les langues régionales feraient le jeu de Daesh en sapant « l’unité nationale ». Voilà donc les défenseurs de l’identité niçoise devenus des complices de terrorisme !
Le Jacobinisme est un terrorisme d’état (inventeur du mot « terroriste » puisqu’il désignait à l’origine les partisans de la « Terreur ») à l’instar de Daesh ( rasant les sites antiques mésopotamiens) qui a tout fait depuis la Révolution pour littéralement annihiler l’identité des peuples ( à commencer par les langues que l’abbé Grégoire chercha absolument à éradiquer) que « la Nation » a annexée « par la force et la fraude » comme le dit si bien Garibaldi concernant celle de Nice en 1860 !
Pour conclure, Mme Estrosi-Sassone essaye de tempérer ses propos en disant que les langues régionales et locales sont une richesse et font partie du patrimoine mais cette « reconnaissance doit s’arrêter là. Aller plus loin ne serait pas raisonnable » en rappelant que l’on doit « apprendre à se sentir d’abord français ». En clair faisons du folklore mais n’allons pas plus loin et surtout continuons à nier l’Histoire et l’existence des peuples distincts avec des droits spécifiques (un peu comme Manuel Valls niant l’existence du peuple Alsacien) alors que la Ière République reconnut l’existence « du peuple souverain du Comté de Nice ». Ce qui n’est pas raisonnable c’est le commentaire de Mme Estrosi-Sassone, réaction typique de l’ensemble des jacobins de tout bord montrant leurs inquiétudes face au réveil des peuples s’amorçant un peu partout en Europe où l’autonomie est la norme.
La France montre qu’elle ne veut absolument pas se remettre en cause, continue de défendre avec obstination son système archaïque alimentant elle-même les séparatismes ! En réalité les seuls à menacer « l’unité nationale » ceux ne sont pas les « méchants défenseurs des identités régionales » mais bel est bien les jacobins eux-mêmes dans leurs aveuglements centralistes à aller constamment contre le vent de l’Histoire…
La lettre du président #01 19/04/2015 : Propos de Jean-Marie Le Pen !
Dans une interview accordée à un journal d’extrême-droite, Jean-Marie Le Pen, en plus de ses tristes et habituels dérapages concernant la seconde guerre mondiale ayant provoqué cette fois le courroux de sa fille déclara également : « Nous sommes gouvernés par des immigrés et des enfants d’immigrés à tous les niveaux. Christian Estrosi et Eric Ciotti à Nice […] ce sont des gens dont les parents étaient italiens […] Valls est Français depuis trente ans, moi je suis Français depuis mille ans. ».
Jean-Marie Le Pen (qui est d’origine bretonne) se vante d’être « Français depuis mille ans » ? Cela serait un peu compliqué étant donné l’indépendance de la Bretagne il y a mille ans….
Loin de moi l’idée de défendre messieurs Estrosi ou Ciotti ou encore le Premier Ministre, ils sont assez grands pour se défendre tout seul mais les Niçois ayant des origines italiennes (et ils sont nombreux) peuvent se sentir concernés et visés par les propos du fondateur du parti ultra-jacobin, ce qui est mon cas ( mon arrière-grand père, fils d’immigrés italiens, s’appelait Pierre Cadopi, un nom encore dans la mémoire de beaucoup à Nice comme dans l’arrière-pays, puisqu’il avait une compagnie de cars desservant entre autre Ascros et la vallée de l’Estéron). De ce fait je me sens insulté comme pourrait l’être n’importe lequel d’entre nous.
Les propos méprisants de M. Le Pen laissent tout bonnement penser que les Niçois ayant des origines italiennes seraient des étrangers chez eux à Nice ! Et « l’italianité » et la « latinité » de Nice, composantes essentielles de notre identité, serait toute aussi étrangère ? L’identité niçoise s’est forgée au cours des siècles entre autre avec le Piémont avec qui le Comté de Nice était une des composantes des Etats de Savoie, comme des relations que nous entretenions avec nos voisins ligures ou l'influence sarde. Nice est française malgré elle depuis 155 ans (« un point de détail », comme dirait l'autre, dans les 2500 ans d'existence de notre ville) et les « niçois d'origines italiennes », loin de verser dans l'irredentismo, sont chez eux à Nice alors que certaines personnes se vantant d'être français « depuis mille ans » ne sont visiblement pas à leur place ici surtout en n'ayant pas honte de venir apprendre aux niçois qui ils sont et semblant nier nos 500 ans d'histoire commune avec la Savoie et le Piémont (il n'est plus à un négationisme près) ! Les propos de M. Le Pen rappelle comment les français traitèrent les Niçois en 1860 en les qualifiant « d’indigènes » avant l’annexion, puis « d’étrangers » lorsqu’ils refusèrent de devenir français après l’annexion : les Niçois deviendraient donc « étrangers » sur leurs propres terres !
Les propos du borgne rappelant aussi à quel point la France après l’annexion a toujours méprisés les Niçois en les qualifiant « d’italiens » de « ritals » ou de « pipis ». Cela rappelle la pression de la francisation depuis 1860 où l’on transforma les patronymes niçois pour leur donner une consonance moins « italienne » et avoir ainsi moins de problèmes avec la puissance annexante : les « i » ou « ï » se transformant en « y » par exemple, les prononciations changèrent et leurs significations même en étaient modifiées ; cette francisation forcenée depuis 1860 ne s’arrêtant pas aux seuls noms de familles, allait jusqu’à modifier des noms de lieu : par exemple notre bon vieux stade et son quartier passant de « Raï » à « Ray » changeant aussi la prononciation.
Les propos de Jean-Marie Le Pen ne sont ni un acte isolé ni un dérapage, ils reflètent la pensée générale d’un France méprisante à l’égard de Nice depuis l’annexion (après tout Napoléon III n’en a jamais rien eu à faire des Niçois. Son seul intérêt dans l’annexion était de posséder les contreforts alpins lui servant de boucliers aux frontières françaises).
Ne nous trompons pas, la fille et la petite-fille Le Pen (candidate aux régionales en PACA) n’ont rien à envier au patriarche, elles n’en pensent pas moins et sont toutes aussi sectaires que lui. Je me souviens encore, lors de la naissance de la fille de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni leurs remarques sur le prénom à consonance italienne de l’enfant (Giulia), regrettant que les parents n’aient pas donné un « prénom français plutôt qu’un prénom italien » à leur fille. Sans défendre l’ex-président je ne vois pas en quoi donner un prénom italien à son enfant est gênant, encore plus à Nice où cela passerait inaperçu et serait au contraire un bel hommage à nos liens d’amitiés séculaires avec le Piémont ou la Ligurie mais aussi à nos racines latines (racines communes à bon nombre de peuples européens).
La famille Le Pen n’a pas qu’un problème avec les étrangers extra-européens mais avec n’importe quel peuple partageant pourtant les mêmes racines que leur chère France ! Si les Le Pen veulent des prénoms bien gaulois, je suggère à Marine et Marion de se débaptiser, le prénom de la première étant de racine latine, la deuxième d’origine hébraïques. Et si elles veulent des prénoms bien gaulois il faudra qu’elles se lèvent tôt pour en trouver (à moins d’ouvrir un album d’Astérix pour en chercher) car la majorité des prénoms dit « français » sont d’origines soit gréco-latines soit hébraïques…
Au final on se rend bien compte de l’incohérence du nationalisme ultra-jacobin du Front National. Et les Niçois auront à cœur de se poser cette question : comment un tel parti peut-il se prétendre défenseur d’une certaine « identité » contre « l’immigration et l’islamisation » et les dérives de la mondialisation alors qu’il tire à boulets rouges contre nos propres racines et notre propre identité ? Je rappelle que le FN considère la défense des identités et langues régionales comme du « communautarisme »...
Julien LLINARES, président du Parti Niçois
Disparition d'Alain Roullier-Laurens
Le Parti Niçois/Partit Nissart et ses sympathisants ont l'immense douleur et tristesse de vous faire part du décés de son président, Alain Roullier-Laurens.
Nice - Hommage à Sosno : La baffe monumentale !!!
Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart - 9 décembre 2013 -
« Quand l’on saute à pieds joints sur n’importe quelle occasion pour se construire une auréole de paillettes et bulles de savon médiatique, et que l’on multiplie les occasions de manifestations et inaugurations en période préélectorale, pour enrichir son press-book et alimenter la presse d’une nouvelle photo, on se prend fatalement un jour les pieds dans le tapis.
« Dès le décès de l’artiste, le maire avait fait savoir que le prochain conseil municipal attribuerait son nom au carrefour dit Durandy (ancienne famille niçoise dont les propriétés jouxtaient ce lieu). Ce choix plus que hâtif, contrevenait à la coutume qui veut que cinq ans doivent s’écouler après le décès d’une personne méritante avant qu’on l’honore publiquement de la sorte ; il pénalisait également l’identité niçoise, puisque la famille Durandy figure à l’Armorial du Comté de Nice, ce qui montre une fois de plus que le maire n’a guère de respect pour notre histoire et notre identité, malgré ses gesticulations panbagnatisatrices à Nice, depuis que M. Sarkozy ne régnant plus à, Paris, il lui faut maintenant, bon gré, mal gré, compter sur l’hypothétique appui des Niçois.
« La veuve de l’artiste qui fut à l’origine de la Création du Musée d’Art moderne à Nice, à immédiatement réagi avec une grande dignité en refusant que l’on touche au nom de Durandy ; à l’occasion, elle a rappelé que lieu se prêtait à ce patronyme, non à celui de son époux, et qu’elle n’avait pas été consultée, « seules les pompes funèbres lui ayant demandé d’assister au prochain conseil municipal » !!! Elle a indiqué également dans la presse locale, que son époux avait précédemment proposé au maire de créer à Nice un cimetière pour les artistes, lequel maire « ne lui aurait même pas proposé de véritable rendez-vous pour lui en parler », ce qui avait décidé l’artiste à choisir de se faire inhumer plus tard à Villefranche. Considérant que dans ces conditions, donner le nom de son époux au carrefour Durandy « était plus un affront qu’un hommage » elle refusait et ne serait pas présente au conseil municipal. Belle leçon de savoir-vivre et de dignité que d’aucuns devraient méditer…
« Pris de court par cette décision, le maire, n’a pu que battre piteusement en retraite et faire annuler la délibération projetée. Avec force de paroles lénifiantes, il a assuré que l’on ferait mieux ; pour donner le change, il a même cru bon de préciser que ce carrefour ne portait pas officiellement le nom de Durandy parce qu’il n’avait jamais été baptisé… et, infinie délicatesse : «… qu’on le donnerait à quelqu’un d’autre » !!! Cette piètre explication, aussi désolante dans la forme que sur le fond, prouve seulement que ses anciens prédécesseurs se conformaient, en la matière, à la vox populi niçoise et n’avaient nul besoin d’effets d’annonce et d’inaugurations pour asseoir leur popularité.
« Cette lamentable affaire prouve aussi que celui qui se disait « Niçois jusqu’au bout des ongles » ignore totalement les us et coutumes populaires des niçois en matière de baptêmes de lieux et voies…. A Nice, il est nul besoin de baptême officiel pour attribuer un nom à un lieu. Pas un vrai Niçois n’ignore que sous le second empire, quand on imposa aux Niçois un square Masséna, les Niçois qui n’appréciaient vraiment pas celui qui avait envahi le Comté à la tête d’un bataillon ennemi, prirent l’habitude d’y conduire leurs chiens pour uriner et baptisèrent ce lieu malodorant « Lou coumun de Masséna » (le cabinet d’aisance Masséna, pour demeurer poli..). Le 4 septembre 1870, après avoir appris la chute de Napoléon III qu’ils détestaient (et que le maire actuel a tenté en vain de faire réhabiliter !!!) Les Niçois se sont soulevés, ils ont brisé les plaques de la place portant le nom du dictateur et l’ont rebaptisée eux-mêmes « Place Garibaldi » ; le préfet de l’époque acquiesça pour calmer la colère populaire. Plus récemment le stade Léo-Lagrange fut toujours, nommé « stade du Rai » par les Niçois. Le carrefour Durandy peut donc porter ce nom sans avoir eu le droit à une inauguration officielle… Mais cela, il faut être Niçois pour le savoir… Un chargé de communication, énarque venu de Paris, l’ignore. Malheureusement le maire de Nice l’ignore aussi, ou pire s’en moque totalement.
« Espérons donc que Sacha Sosno soit honoré comme il se doit et que les circonvolutions médiatico-politiques et autres faux-pas, ne ridiculisent plus celui qui, pour l’instant, représente Nice. Il est grand temps que le bon goût et l’à propos prévalent enfin à la mairie de Nice. Mais les prochaines élections municipales permettrons aux Niçois de régler eux-mêmes ce problème… et les autres.. »
Election cantonale partielle - Canton de Levens 2012
Le Parti Niçois / Parti Nissart s'implante durablement dans le paysage politique Niçois !
Interview de Julien Llinares dans Les Nouvelles Niçoises
La L.R.L.N. soutien Julien Llinares candidat du Parti Niçois
Julien Llinares soutenu par "l'institue d'études garibaldiennes"
Le candidat du Bloc identitaire français prônerait-il des restrictions de démocratie ?