Le greenwashing d'Estrosi - communiqué du 07/11/2022
Consigne de vote pour les deux tours des élections législatives (10/06/2022)
Concernant les élections législatives, le Parti niçois n’y prenant pas part, nous avons étudié les programmes des uns et des autres. Comme à chaque fois, ces élections servent de « troisième tour » et de revanche pour les partis parisiens ayant raté la marche de l'Élysée. Rajouter à cela les guerres intestines locales et les concours d’ego empoisonnant la campagne ; rajouter à cela des programmes et discours quasi copié/coller, car « petits » comme « grands » candidats sont issus du même moule ; à la fin et comme toujours les préoccupations locales ne passent qu’au second plan, voire n’existe pas du tout chez certains candidats.
Pourtant beaucoup de ces candidats oublient un peu trop vite que les législatives ne sont pas qu’une élection nationale ou un « troisième tour » de la présidentielle. Un député c’est aussi et surtout l’ambassadeur d’un territoire, il est le porte-parole des préoccupations des administrés de son territoire. Préoccupation qui bien souvent, à cause du système jacobin (qu’aucun candidat ne remet en question) ne peuvent malheureusement se résoudre, ou du moins être abordé, uniquement à Paris.
Alors que les préoccupations environnementales sont des enjeux majeurs ; avec notamment une sécheresse printanière exceptionnelle à Nice et dans le département (une conséquence concrète du changement climatique, aggravé chez nous par la bétonnisation à outrance, artificialisant et imperméabilisant les sols) : personnes n’évoquent la problématique de l’eau à l’avenir, surtout chez qui, l’écologie est un fonds de commerce : préférant se présenter à Brest, quand d’autres ont encore leurs pendules restés bloqués à l’heure du pass sanitaire.
Alors que beaucoup dénoncent la disparition des services publics et le manque de proximités des institutions. Personnes n’évoquent l’absence des infrastructures et instituions qui font cruellement défaut à la cinquième ville de France : comme la cour d’appel (supprimé depuis 1860) ou le centre de tri postale (délocalisé à Toulon).
Alors que le mot « identité » est employé par tous, à tort et à travers : Tous ces candidats qui se disent « d'attacher », « enraciner » à un territoire, ne propose rien pour promouvoir et défendre les langues et cultures dites « régionales » (comme l’a pu faire par exemple de député breton Paul Molac, avant que sa loi ne soit retoquée par le conseil constitutionnel) et pour cause : étant tous jacobins à des degrés divers, le sujet des langues est ignoré au mieux, combattu au pire.
Aucun ne semble vouloir (nouveaux candidats comme députés sortants) vouloir prendre sérieusement à bras le corps le problème des logements vacants (une trentaine de milliers de logements concernés rien que sur Nice) privant les Niçois de possibilité de se loger ; donnant une formidable excuse aux lobbies du BTP pour bétonner des terres agricoles « afin de répondre à la demande ».
Dans ces conditions le Parti niçois ne donne donc aucune consigne de vote. Pour ceux qui le souhaite, vous avez la possibilité d’éditer et glisser dans l’urne ce bulletin pour protester tout en faisant un clin d’œil à Garibaldi, un siècle et demi après avoir été élu députés de Nice.
Concernant la participation du Parti Niçois a des échéances électorales, nous préférons nous concentrer sur les élections municipales afin que des listes niçoises puissent se présenter non seulement à Nice mais aussi dans d’autres communes du Pays Niçois.
Nous apportons tout notre soutien aux candidats régionalistes et autonomistes qui ailleurs se présente à ces élections.
Elections présidentielles 2022, consigne de vote du Parti Niçois
Pour les élections présidentielles, le Parti Niçois appel à voter blanc.
*Pour voter blanc nous rappelons qu’il suffit de ne glisser aucun bulletin dans l'enveloppe, donc la laisser vide, ou de glisser un bulletin vierge du même format que les bulletins officiels dans l’enveloppe.
Ukraine : Réaction du président du Parti Niçois - 24/02/2022
Je dénonce l'agression de Vladimir Poutine contre l'Ukraine. Quelles que soient les raisons, les griefs et les prétextes, rien ne justifie l'emploi de cette force brutale au détriment du droit, rien ne justifie d'en arriver à un conflit ouvert et de grande ampleur aux portes de l'Union Européenne, ramenant la guerre sur notre continent, ce qui entraînera forcément des conséquences y compris pour les Niçois.
J'ai une pensée particulière pour les Ukrainiens vivant à Nice, s'inquiétant pour leurs familles restés au pays et s'interrogeant avec angoisse sur l'avenir de leur patrie. J'ai aussi une pensée pour la communauté russe très présente et historiquement liée à notre ville, qui, j'en suis persuadé, dans sa grande majorité, ne souhaite pas de cette guerre . Les Russes de Nice ne peuvent et ne doivent pas être tenu pour responsables des décisions prises par le maître du Kremlin ; cette guerre est la volonté d'un seul homme et non d'un peuple.
En espérant un cessez-le-feu et une désescalade rapide de ce conflit et le retour à la paix.
Julien Llinares, Président du Parti Niçois
Réaction du Président du Parti Niçois, suite à la tentative de récupération de la bataille de Lépante par le RN (08/10/2021)
Municipales : Et revoilà Peyrat !
Nous apprenons dans le Nice-Matin de ce jour (27/02/2020), que Jacques Peyrat, figurera sur la liste du RN, à la 69e et dernière position, lui qui, il y a quelques mois, déclarait qu’il ne se représentera pas « ni dernier, ni tête de liste », retourne donc vers sa famille politique, qu’il quitta il y a 25 ans afin de maximiser ses chances d’être élu maire en 1995…
Ce n’est pas la première fois que J. Peyrat et P. Vardon s’associent. En 2011, lors des cantonales, celui qui était encore le chefaillon du groupuscule identitaire s’était allié avec le maire battu.
Cette alliance, entre le groupuscule identitaire de Vardon et « l’Entente Républicaine » de Peyrat qu’il qualifiait comme un… « parti niçois » (?!) était justifié selon Vardon en 2011 par un rassemblement de ces deux « mouvements politiques « niçois » loin des équilibres et alchimie des partis politiques nationaux qui sont plus attentifs à ce qui se passe à Paris qu’ici ». Donc de l’aveu même de Vardon ; le parti qu’il représente aujourd’hui, étant un de ces « partis politiques nationaux», n’a donc rien à faire de Nice et des Niçois mais seulement plus « attentif à ce qui se passe à Paris » !
Nous avons donc aujourd’hui un Philippe Vardon, tout fier, comme déjà en 2011, d’avoir Jacques Peyart à ses côtés, trouvant d’ailleurs « injuste - et assez inélégant - que son successeur n’ait jamais daigné lui rendre le moindre hommage pour le travail accompli »
Et c’est bien la première fois que nous donnons raison à Philippe Vardon, rendons donc à César ce qui est à César : car c’est à Jacques Peyrat que l’on doit d’avoir initié la bétonisation de la plaine du Var. En effet comme le rappela l’ancien maire dans une interview en 2019 ; « l’OIN Plaine du Var : c’est moi qui l’ai lancée ! » (Nice-Matin 12/09/2019)
En 2011, lors de son alliance avec Vardon, Jacques Peyrat précisait même : « Je crois que le devenir de Nice se fera ici [la Plaine du Var], dans ce territoire où sont réunis les organes de contrôle administratif, la Plaine du Var où se réalisera l’Opération d’Intérêt National dont je revendique la paternité à l’époque du Gouvernement Raffarin […] Il sait très bien [Estrosi] le positionnement stratégique et vital de ce territoire pour le développement de Nice dans la perspective future d’une capitale régionale ». (Nice-Premium 13/01/2011). À absolument vouloir revendiquer la paternité de ses réalisations, Jacques Peyrat, de manière indirecte, rend parfaitement légitime tout ce que Christian Estrosi est en train de faire dans la Plaine du Var…
Donc rendons à Peyart ce qui est à Peyrat. Merci ! Merci monsieur le maire d’avoir donné le top départ du bétonnage massif de la Plaine du Var que dénonce en cœur aujourd’hui, tous les opposants à C. Estrosi…y compris votre allié du moment, Philippe Vardon, qui au passage s’est découvert une conscience écologique et un intérêt soudain pour la plaine du Var depuis qu’il est candidat….
Communiqué du Parti Niçois - Partit Nissart, 27 février 2020
Convergences Pour Nice
Des rencontres intéressantes eurent lieu en fin d’année 2019 entre « Nacioun Nissarda » et le « Parti Niçois », ces deux mouvements décidant de créer l’association « Convergences Pour Nice ».
Cette association travaillera à rassembler autour d’elle, des Niçoises et des Niçois dans le but d’être présente dans le débat des élections municipales afin de porter notre vision de Nice, pour Nice et pour le peuple Niçois.
Vous pouvez envoyer vos messages et vos propositions à l’adresse mail : convergencespournice@gmail.com
VIVA NISSA
Les "propositions" de Vardon pour une Nice "fière" ? vraiment ?
Communiqué du Parti Niçois du 3 janvier 2020
Dans un article de Nice-Matin du 1er janvier 2020, nous pouvions lire les propositions de Philippe Vardon, candidat RN à la mairie de Nice, concernant « sa vision » de l’identité niçoise pour une « Nice fière » :
Il veut notamment « permettre à tous les petits nissarts de s’approprier traditions, histoire, langue, architecture, arts et gastronomie du pays niçois ».
Pour le moins que l’on puisse dire, nous avons droit à des propositions se tenant au minimum syndical... de la part d’une personne qui pendant des années se faisait passer pour un « grand défenseur » du particularisme niçois ou plutôt se servait de notre culture à des fins politiciennes (et de la pire manière qui soit), pervertissant la notion même « d’identité » et salissant, par un amalgame délibéré, le juste combat de nombreux Niçois pour l’identité du Comté….au point qu’on avait surtout honte pour Nice plutôt que d’en être « fier ».
Nous restons assez dubitatif, à la volonté de Vardon de sincèrement « permettre aux petits nissarts de s’approprier » leur langue ou leur tradition, quand on connaît la doctrine ultra-jacobine du parti qu’il représente : un parti niant jusqu’à l’existence des particularismes locaux et voyant la moindre petite revendication « régionaliste » (notamment sur les langues régionales, en s'opposant par exemple, systématiquement à la charte européenne des langues régionales) comme un « communautarisme » ou une « balkanisation de la France » menaçant « l’unité de la République ». Une ligne politique à laquelle Vardon s’est plié sans broncher et sans condition, niant être « régionaliste » ou « séparatiste » afin de pouvoir adhérer au parti de Marine Le Pen ; alors qu’il construisit toute son image politique sur l’amalgame entre son groupuscule dit « identitaire » et le courant régionaliste niçois…
De la même manière, on se demande quelle Histoire « les petits nissarts » vont pouvoir s’approprier alors que le RN est un défenseur acharné d'un nationalisme révisionniste, réécrivant l’Histoire, (surtout locale) afin de coller au mieux au « roman national » et au mythe d’une « France éternelle » idéalisée et fantasmée, comme le faisait Vardon jadis, lorsqu’il « honorait » Ségurane contre les Turcs lors du siège de 1543 mais « oubliant » de parler de la participation active de la France, alliée des Turcs dans ce même siège…
Vardon propose ensuite d’ouvrir « un musée à la mémoire de l’Algérie française et des rapatriés » : Nous somme, ici, dans la droite ligne des thèmes chers du FN : l’instrumentalisant de la nostalgie du colonialisme, dans le seul but d’exploiter électoralement la blessure de toute une communauté. Comment ne pas voir alors autre chose, dans la proposition de Vardon, que l’application stricto sensu de la ligne de son parti et qui n’a pas sa place dans les enjeux locaux d’une élection municipale
De plus, cette proposition de faire à Nice, un musée à la gloire du colonialisme, ne peut qu’être vu comme une provocation pour des Nissart, considérant leur terre comme le dernier pays colonisé par la France.
Plutôt que d’entretenir cette nostalgie dans un but purement électoraliste (lorsque le dernier Pied-Noir rapatrié en 1962 aura disparu ; nous pouvons être sûr que « la nostalgie de l’Algérie française » ne fera plus partie des « thèmes favoris » du RN) on devrait plutôt mettre en avant la nouvelle patrie que les Pieds-Noirs trouvèrent à Nice… alors qu’à cette époque, ailleurs dans la « France éternelle » du RN, ils étaient rejetés par leurs propres compatriotes…