Communiqué du Parti Niçois/ Partit Nissart – le 18 octobre 2011
« Le Parti Niçois/Partit Nissart présentera très probablement des candidats lors des élections cantonales partielles qui auront lieu à Nice et dans l’arrière-Pays, si toutefois, le Conseil d’Etat confirmait leur annulation. Les forces populaires niçoises doivent être d’autant plus présentes, que la situation économique, sociale et culturelle de notre ville ne cesse de se dégrader dans un pays en pleine déliquescence qui entraîne Nice dans le malheur. Au moment aussi où le bétonnage programmé de la plaine du Var, qui relève de l’inconscience pure et du mercantilisme à court terme, va gravement hypothéquer la vie des générations futures.
« Pendant que tant de causes majeures pour le Pays Nissart sont à défendre, une partie de l’opposition de droite à M. Estrosi se livre actuellement à d’inconvenantes gesticulations politiques. Elles ne sont pas de mise, compte tenu de la gravité de la situation économique qui devrait inciter les intéressés à faire passer leurs ambitions personnelles après l’intérêt général, qui plus que jamais exige sérieux, droiture et efficacité.
« L’ex-maire de Nice qui vient de fêter ses quatre-vingt ans, se trompant de combat, cherche une revanche personnelle à ses deux précédents échecs électoraux, soutenu par un groupuscule d’extrême droite français dont le fondateur, Fabrice Robert, a jadis été condamné pour avoir nié l’existence des chambres à gaz dans les camps de concentration et fait la promotion publique de cette théorie nauséabonde.
« Les déclarations successives de l’ex-maire, que l’on pourrait supposer à l’âge de raison, sont pour le moins étonnantes ; selon lui, M. Chauvet qui l’a abandonné, aurait été séduit par « la danse du ventre de M. Estrosi », alors que, lui-même et ses acolytes font, visiblement « la danse du ventre » pour séduire le Front national dont ils voudraient enfourcher le cheval de Troie pour accéder à la mairie en 2014... Ceci est d’autant plus immoral que l’un a renié le Front national pour pouvoir devenir maire de Nice en 1995 et que ses acolytes l’ont abandonné pour suivre le dissident Mégret qui avait trahi le Front. Evoquant les prochaines municipales, l’ex-maire indique que « c’est là le gâteau, le Saint-Honoré... » ce qui est assez inquiétant dans la bouche d’un personnage qui a exercé le pouvoir municipal durant treize ans... A-t-il considéré durant ses mandatures que la mairie dont il avait la charge était « un gâteau » un « Saint-Honoré » ? Mais encore, il ajoute en évoquant les prochaines municipales : « Là nous sommes sûrs et certains de rentrer à la municipalité... ». Ce stupéfiant trou de mémoire est tout aussi inquiétant ; comment a-t-il pu oublier qu’il a été élu conseiller municipal en 2008 et qu’il a aussitôt démissionné, trahissant les Niçoises et les Niçois qui l’avaient élu pour les représenter ? Et en attendant de goûter de nouveau au « Saint-Honoré », l’ex-maire se propose de « monter sur le ring » et « d’aller aux législatives titiller M Ciotti » ; dans la bouche d’un ancien sénateur-maire, ces propos de cour de récréation ou de zinc de bar, interpellent plus d’un et à juste titre.
« Mais il y a plus grave encore ; nous avons appris récemment que sous la mandature de l’ex-maire ont été réalisés des « emprunts à risque » et qu’il en reste aujourd’hui pour 82 millions d’euros, dont un « emprunt toxique » indexé sur le franc suisse qui représentait encore au début de cette année la bagatelle de 23,2 millions d’euros. L’ex-maire interrogé à ce propos à indiqué « rien de catastrophique !». Pour lui, peut-être, mais pour les Niçois qui n’ont pas ses moyens, cela le sera. D’autant que la dette globale de la Ville, à la fin de son mandat se montait à plus de 410 millions d’euros...
« Cette raison, comme ses actuelles connivences, inacceptables pour les démocrates, conduiront certainement les Niçoises et les Niçois à priver le gourmand du « Saint-Honoré » qu’il comptait déguster en soufflant ses 83 bougies ; la sagesse et la dignité voudrait qu’il s’y résolve dès à présent.
« Abandonné par la quasi-totalité de ses anciens soutiens niçois lassés par ses volte-face, scandalisés par ses nouvelles fréquentations, il est seul désormais. Personne n’en voudrait à celui qui semble maintenant confondre la politique niçoise avec le jeu de Monopoly, voire avec le poker menteur, s’il profitait enfin de sa retraite. Quant à M. Ciotti, le parti Niçois/Partit Nissart, se chargera probablement lors des prochaines législatives de recréer les conditions qui permirent à M. Alain Roullier-Laurens, notre Président, arrivé en troisième position, lors des cantonales de 2008, de lui infliger un cuisant échec dans le premier canton de Nice. en faisant voter au second tour pour son principal adversaire.
« Les scories du passé, les gesticulations revanchardes d'aujourd'hui, les combinaisons politiques des carriéristes de parti, ne doivent pas nous faire oublier l’essentiel. Les Niçois sont en grand danger, et la société civile niçoise doit impérativement accéder au pouvoir municipal. Depuis 1990 il est aux mains d’un parti parisien qui a énormément nuit à Nice et veut aujourd’hui effacer la véritable identité niçoise car elle la seule force qui peut proposer une nouvelle voie salvatrice et libérer Nice des partis qui l’asservissent à des intérêts non niçois. Nous subissons tous les jours les conséquences de la catastrophique gestion des politiciens à la botte de Paris, qui veulent « marier Nice à Marseille » ce qui est un odieux et insultant contre-sens historique et économique ; si les Niçois ne leurs barrent pas fermement la route, demain sera encore pire qu’aujourd’hui. Nous entrons dans une période de turbulences et les forces populaires niçoises doivent s’unir pour résister et chasser les fossoyeurs de la Nice que nous avons connue et aimée et que nous avons le devoir absolu de faire renaître.. Tout est à restaurer, à reconstruire, à revoir, à repenser, et le Parti Niçois/Partit Nissart sera à la pointe de ce combat. Issa Nissa ! » (fin de communiqué).
« La main tendue du maire de Nice... et les mains ouvertes des élus peyratistes » Communiqué du Parti Niçois du 21 août 2011
« M. Estrosi vient officiellement de « tendre la main », aux élus de la liste Peyrat. La quasi -totalité d’entre eux, pour leur part, avaient les leurs ouvertes depuis longtemps pour la recevoir. Après trois ans de purgatoire pour les purifier sans doute d’avoir appartenu à une liste opposée à lui en 2008, le maire leur a enfin ouvert toutes grandes les portes du paradis qu’est apparemment la majorité estrosiste, si l’on en juge par l’empressement que les transfuges ont mis à s’y précipiter. Ce paradis n’est point peuplé d’anges et d’archanges, mais on y procède néanmoins à des distributions de délégations, subdélégations et autres postes divers, qui ravissent d’une joie séraphique les cœurs purs et les âmes désintéressées. C’est le cas de Me André Chauvet, dernier en date à avoir abandonné celui à qui il espérait succéder. Sans doute s'apperçût-il enfin qu’il ne succéderait à rien et qu’il n’y avait plus rien à ronger sur l’os de l’ancienne majorité, politiquement morte et enterrée depuis que l’ex-maire, s’était mit lui-même hors jeu, en refusant de siéger au conseil, puis en se commettant avec un groupuscule d’extrême-droite dont le chef fut condamné pour négationnisme. »
« Laissant la fidélité à ses engagements de 2008 au porte-manteau celui que l’ex-maire, de sa retraite solitaire, accuse de rechercher le profit personnel, s’est donc contenté du lot de consolation que lui a octroyé son adversaire d’hier. Si Paris valait bien une messe, le sieur André Chauvet, changea de religion pour un strapontin de délégué à l’Opéra. Nul ne pouvait imaginer que l’amour de la musique puisse conduire à se renier. »
« Fait aggravant, selon l’ex-maire, Me Chauvet aurait abandonné tous les recours qu’il avait initié contre certaines décisions de l’actuelle majorité ; recours qui seraient aujourd’hui prescrits du fait de cette inaction. Curieuse attitude pour un juriste que de saboter ses propres recours : siégeant dans l’opposition, il avait saisi le Tribunal administratif de certaines décisions municipales qu’il jugeait illégales. Il semble donc que sa louable volonté de faire appliquer le droit n’est pas intangible, mais varie en fonction du camp où il se trouve. L‘ami de la musique sait donc changer de partition en plein concert et cette dextérité lui a sans doute valu un poste à l’opéra. »
« Les 31 952 Niçoises et Niçois, qui en 2008 avaient élus les nouveaux promus pour empêcher M. Etrosi d’accéder au pouvoir municipal, ont eu une cruelle déception car ils ont uniquement servi de marchepied à des ambitions personnelles. Ayant trahi la volonté de leurs électeurs ces nouveaux élus à l’estrosisme, désormais ne représentent strictement plus rien politiquement. Tout laisse à penser que M. Estrosi à fait disparaître l’opposition de droite au conseil pour donner l’illusion que lui seul représente la droite niçoise. Mais les 31 952 électeurs qui ont voté en 2008 pour la liste de l'ex-maire et donc contre lui, eux n’ont pas disparu ; et bon nombre d'entre-eux étaient apolitiques. »
« En effet, il ne faudrait pas oublier que l’ex-maire n’était pas seul en 2008 ; il avait sollicité la LRLN avec laquelle il avait signé une charte en dix-huit points pour revaloriser l’identité et la culture niçoise, prix à payer pour qu’elle accepte d’aller au combat à ses côtés. La veille de cette alliance, le maire était donné à 10/11% dans les sondages ce qui avait d’ailleurs motivé sa recherche d’alliances ; avec l’aide des forces niçoises de la LRLN, en majorité apolitique, au sens français du terme, il a obtenu 25,5 % soit 14,5 % de plus ce qui n’est pas négligeable. En déposant leurs bulletins dans les urnes lors de la prochaine élection municipale, tous ces électeurs trahis se souviendront certainement de l’épisode « de la main tendue », qui illustre on ne peut mieux les pratiques de la classe politique. »
« Eloigné du pouvoir national, n’ayant pas retrouvé de portefeuille ministériel, le maire a quitté ses bureaux parisiens et semble se recentrer politiquement sur Nice, où certes il fut présent à plein temps durant ces trois dernières années dans les colonnes du monopole de presse niçois. Mais un album sans fin de photos d’inaugurations et autres manifestations, si fourni soit-il, ne masquera pas le grand vide de ses trois premières années de mandature, lesquelles ont débuté par une notable augmentation des impôts locaux, suivie par un gaspillage éhonté des fonds publics en publicité et effets d’annonce, comme la candidature ubuesque de Nice aux Jeux Olympiques d’hiver, le téléphérique qui mène à nulle part, la rame de tramway exposée sur la Promenade, et tout ce que l’on sait. M. Estrosi a terminé sa demi-mandature en donnant le coup d’envoi de la « Gay-pride » sur la Promenade des Anglais, mais son soutien actif à ce carnaval d’été, tout comme l’inauguration de certaines réalisations de l’ancienne municipalité, les rodomontades sécuritaires et l’installation des révulsantes ferrailles de la honte, ne compensent pas, loin s’en faut, les bulles de savons et le vide sidéral de ces dernières trois années. »
« L’opposition de droite à M. Estrosi, n’existe donc plus au conseil municipal, ce qui ne fait pas illusion, car elle n’a pas disparu pour autant ; elle grandit chaque jour dans la ville, et bien au-delà de cette sensibilité politique. Ce sont les mécontents, toutes tendances confondues, qui en 2014 décideront du sort à réserver à l’actuelle majorité. Elle ne sera certainement pas sauvée par les ruineux et inutiles projets qu’elle prévoit, en ces temps de crise, où les Niçois souffrent et où le bon sens et la saine gestion devraient conduire à des économies plutôt qu’à des inaugurations ; surtout quand les réalisations que l’on veut inaugurer s’annoncent comme des gouffres d’argent public, dans l’avenir. »
« Le Parti Niçois/Partit Nissart, apolitique, représentera la société civile niçoise, lors des prochaines élections municipales, et permettra au corps électoral de se prononcer, non en fonction des partis et des clans, mais selon le bon sens, et en fonction de l’intérêt de Nice. Le pouvoir municipal est décrédibilisé aux yeux de beaucoup, et la récupération des ex-conseillers peyratistes, est déjà l’aveu de sa faiblesse et de ses craintes, alors qu’il n’est qu’à demi-mandat. Les Niçois doivent se mobiliser dès à présent, car l’échéance municipale se profile déjà à l’horizon, et notre ville en 2014 ne pourra, sans grands dangers, subir six ans encore une telle politique. Courage, union et détermination nous permettrons, le moment venu d’installer la société civile au pouvoir. Issa Nissa !!! »
Communiqué du Président du Parti Niçois - 21 Juillet 2011
« Le 11 juillet dernier M. Chauvet, conseiller municipal d’opposition appartenant à l’Entente républicaine, a été gratifié d’un poste par le maire ; ceci est un quasi ralliement à la majorité estrosiste. C’est donc le huitème des neufs élus de la liste que Jacques Peyrat avait présentée en 2008, qui rejoint M. Estrosi, les sept autres, l’ayant fait quelques mois seulement après leur installation au Conseil municipal de Nice. Je laisserai le soin à leurs électeurs de juger les actes de ceux qu’ils avaient élus pour s’opposer à la politique de M. Estrosi. »
« Je n’ai jamais appartenu à l’Entente républicaine, qui d’ailleurs n’était pas un parti national, mais un groupement local soutenant M. Peyrat personnellement. Nous figurions cependant en bonne place, avec quatre membres de la L.R.L.N, en qualité d’alliés sur la liste municipale présentée par l’Entente en 2008 ; cette liste n’était labellisée par aucun parti parisien. Devant le danger que représentait l’arrivée de M. Estrosi au pouvoir, après que l’ex-maire nous ait sollicité et qu’il ait accepté de signer avec moi un programme en dix-huit points afin de restaurer l’identité et le patrimoine niçois, nous sommes allés au combat ensemble, loyalement, chacun conservant sa différence. Je pense donc de mon devoir, vis à vis des 31 952 électeurs, soit 25,5 % du corps électoral, qui nous avaient accordé leur confiance, de réagir officiellement après la défection de M. Chauvet. »
« Aujourd’hui, une page de la vie politique niçoise est définitivement tournée.
L’Entente républicaine qui avait été crée autrefois pour palier le défaut d’étiquette nationale de M. Peyrat alors qu’il ambitionnait la mairie de Nice en 1995, avait déjà implosé par le haut après la défection de sept de ses élus ; M. Chauvet, achève de la décapiter politiquement ; elle ne représente plus une force politique et pas même un souvenir. »
« Les électeurs qui ont porté leur suffrage sur notre liste commune, ont été abandonnés, par l’ex-maire qui a refusé de sièger au Conseil. Son alliance avec l’extrême droite lors des dernières élections cantonales, avait déjà éloigné de lui l’électorat modéré qui nous avait soutenus en 2008, conscient du danger pour Nice, que représentait la venue de M. Estrosi au pouvoir. La défection de sept conseillers municipaux de l’Entente républicaine, puis celle de M. Chauvet, mettant un terme à treize ans de mandatures Peyrat. »
« Le rideau est tombé. Mais au lieu de se retirer après deux échecs successifs, l’ex-maire, déjà disqualifié par ses alliances aux cantonales, persiste, flanqué maintenant d’un groupuscule appartenant à l’extrême droite radicale dont le leader national a été condamné pour négationisme. Ceci le marginalise définitivement car il ne peut plus prétendre rassembler les Niçois. Mais, hypothétique général, il semble manœuver sur une carte d’état-major obsolète, des divisions d’électeurs qui n’existent plus, en songeant à une revanche personnelle lors des prochaines municipales. De telles vélléités, qui ne servent en rien l’intérêt général, alors que Nice s’enfonce dans la crise et que de très mauvais jours attendent les Niçois, sont irresponsables et inconvenantes.»
« Laissons là les scories du passé pour nous préoccuper de l’avenir. Je tiens à dire à nos électeurs de 2008 qui ont été indignement trahis, comme à toutes les Niçoises et les Niçois, que ma position prise en 2008 n’a pas changé et qu'elle ne changera pas. L’Entente Républicaine n’existe plus, mais nous ne pouvons laisser le champ libre aux fossoyeurs de Nice, car ce que nous craignions en 2008 s’est vérifé aujourd’hui et s’aggravera demain.»
« le Parti Niçois/Partit Nissart, continuera la lutte, hors de tout extrémisme, mais avec le ferme volonté de représenter une force nouvelle de proposition lors des élections municipales de 2014. Il est urgent que cette ville soit gérée autrement, urgent aussi qu’elle retrouve son âme, son particularisme et sa grandeur.»
« Nice est en très grand danger ; la société civile niçoise doit impérativement se regrouper en dehors des partis nationaux de gauche ou de droite, également responsables de la situation catastrophique actuelle, pour tenter d’infléchir les événements calamiteux qui s’annoncent. Je fais confiance au bon sens des Niçois, qui ont toujours su résister quand il le fallait. Gardons espoir, car tous unis, et hors de la politique politicienne, nous pouvons tout. Issa Nissa ! »
Alain Roullier-Laurens, Président du Parti Niçois/Partit Nissart
Réaction de M. Alain Roullier-Laurens, Président du Parti Niçois au sujet de l’alliance de M. Peyrat avec le Front National
« En dix jours à peine, l’ex-maire de Nice, a commis deux erreurs politiques majeures : l’alliance avec un groupuscule qui se pare du vocable niçois de « Nissa rebela » , mais qui est en réalité l’émanation directe du Bloc identitaire, parti d’extrême droite français connu pour ses provocations indignes, comme la distribution de soupe au cochon, puis le rapprochement avec le Front national qu’il avait quitté en 1994 pour pouvoir prétendre à la mairie de Nice. Allié ponctuel et sous conditions, de Jacques Peyrat, sur la liste duquel je figurais en 11e position en 2008, je me dois de réagir. Les 33000 électeurs qui nous avaient accordé leurs suffrages, n’ont pas voté pour l’extrême droite, et aujourd’hui se voient floués. J’avais mis en garde Jacques Peyrat au sujet de son entourage ; devant cette dérive plus que malsaine, je suis contraint de me désolidariser de lui. Ni l’ambition politique, ni la vengeance ne peuvent justifier un renoncement aux valeurs humanistes et républicaines ».
Alain Roullier-Laurens