"Pose de la première pierre d'Ikea : un maire heureux"

 

estrosi ikea1

 

Communiqué du Parti Niçois - 26 octobre 2018

Pose de la première pierre d’Ikea à Nice : un maire visiblement « heureux » de laisser son empreinte…

Un maire heureux d’accueillir en grande pompe une entreprise faisant de l’évasion fiscale tandis que lui-même par ses augmentations (notamment la taxe foncière) accable les Niçois et les habitants de la métropole…

Un maire heureux de tuer le centre-ville, tuer le petit commerce, d’asphyxier un peu plus la ville avec un peu plus de trafic routier, raisons pour lesquelles d’autres communes du département refusèrent l’implantation d’Ikea chez elles …

Un maire heureux de saccager un peu plus chaque jour ce qui reste de terres cultivables, alors que de plus en plus de citoyens sont en quête de produits locaux dans leurs assiettes et à la traçabilité assurée …

Un maire heureux, d’imperméabiliser un peu plus les sols avec toujours plus de béton mettant en péril à la fois les nappes phréatiques tout en accentuant les risques d’inondation, à l’heure même où les catastrophes climatiques nous incitent à plus de prudence, de réflexion et de revoir notre modèle de société…

Un maire heureux de l’implantation d’une grande enseigne mais complètement indifférent (comme les autres politiciens tous bords confondus) à la disparition des institutions, des infrastructures et des services publics du Pays Niçois ; car à l’heure où Christian Estrosi est heureux, Nice voit son centre de tri postal délocalisé à Toulon et lorsque cet Ikea qui le rend si heureux sera achevé, ça sera autour de notre académie de disparaître, absorbée par celle d’Aix-Marseille….

Un maire, heureux et satisfait de sa vision à court terme, car comme tous les politiciens il ne voit pas plus loin que sa carrière sans toujours penser aux conséquences que ses actes auront sur les générations avenir.

Mais pendant que certains sont « heureux » ; des femmes et des hommes continuent de se battre sur le front de l’environnement, de la culture, des droits, de notre cadre et mode de vie afin de préserver et sauver ce qui peut encore l’être, reconquérir pour demain ce qui a était perdu hier. Des femmes et des hommes réfléchissant sur le long terme, pensant avant tout à la Nice qu’ils veulent laisser aux générations futures…

Inondations, il est temps de changer ! - communiqué du Parti Niçois - 16/10/2018

logo pn nouveau 1Combien faudra-t-il encore de drame comme dans l’Aude ou le Var pour que les pouvoirs publics réalisent enfin qu’il est temps de changer ?

A chaque catastrophe de ce type, comme à Cannes il y a trois ans, on pointe du doigt le bétonnage, l’artificialisation des sols dans des zones inondables, on met un petit peu la responsabilité des pouvoirs publics en cause, etc. …et pourtant qu’est-ce qui change ? Rien ! On en parle aujourd’hui comme à chaque catastrophe et demain on oubliera et on recommencera !

A défaut de changer de modèle à l’échelle mondiale pour limiter les effets du changement climatique, il faut, du moins, s’y préparer et s’adapter ; hors à l’échelle nationale et régionale les pouvoirs publics continuent de diriger dans le déni : « tout va bien madame la marquise », continuons à délivrer des permis de construire dans des zones à risques, continuons le bétonnage et l’artificialisation des sols (l’équivalent d’un département français est bétonné tous les sept ans) car là aussi on refuse de remettre en cause le modèle existant qui nous conduit droit dans le mur…

Nice n’est évidemment pas épargné par ces catastrophes, nous en avons connu et avec l’artificialisation des sols, comme dans la plaine du Var par exemple, nous en connaîtrons d'autres et plus violentes encore :

Plaine du Var où pour les besoins de "l’éco-vallée" (qui n’a d’écologique que le nom) un ancien préfet en 2009, se prenant pour Moïse, proclama que le Var n'était "plus une zone inondable" (!) afin de permettre aux élus locaux de délivrer des permis de bétonner pour les promoteurs !

Et le jour où une catastrophe se produira chez nous, tous ces gens ne seront peut-être pas inquiété où se défendront en disant « je ne savais pas ».

Il est temps que les pouvoirs publics, prennent véritablement conscience des risques à venir en remettant en cause l’urbanisme abusif et repenser l’aménagement du territoire.

Il est temps de préparer et éduquer les habitants à une vraie culture du risque pour adopter les bons gestes en cas de catastrophe (comme au Japon par exemple, où, dès l’enfance les habitants sont préparés à réagir en cas de séisme)

Et il serait temps, afin de responsabiliser les élus, de poursuivre et condamner systématiquement et plus sévèrement les représentants de l’Etat et les élus locaux (même s’ils ne sont plus en poste) ayant favorisés et accordés des permis de construire dans des zones qu’ils savaient pourtant à risque !