06 mai 2012

Le départ de Sarkosy sonne le glas du pouvoir municipal Niçois

Parti_nicois_2_16 mai 2012 - Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart :

« La défaite électorale prévisible de M. Sarkozy est ce soir consommée, après une campagne électorale-spectacle indigne d’une démocratie. Ce changement de président n’effacera pas les 1700 milliards de dette de la France, pas plus que les terribles difficultés économiques qui seront les nôtres. La gauche et la droite qui depuis longtemps confisquent le pouvoir ne sont que  deux têtes de l’hydre jacobine qui a tant nui à Nice, dans le passé comme  aujourd’hui, avec une constance perverse soutenue.

« Nous nous devons d’analyser la nouvelle situation politique à travers un prisme  niçois. Le pouvoir municipal à Nice, qui a tant porté atteinte à l’identité niçoise,  se trouve fort affaibli, par les événements de ce jour. De cela nous devons nous réjouir, mais le combat continue. Il convient de préparer les prochaines élections municipales afin d’installer la société civile niçoise à la Mairie.

«  Nous avons assisté ces dernières semaines à une théâtrale offensive du maire actuel pour récupérer le Palais communal, dont le seul but est de laisser penser qu’il se préoccupe de notre culture ;  cette initiative vient bien tard, et juste au moment ou il perd ses appuis parisiens : Tout l’art de se raccrocher aux branches de l’identité niçoise quand on n’a plus de parachute élyséen.... De plus il ne fait que mettre en chantier des mesures prévues  aux  articles III et VI de  l’accord électoral officiel signé  par la LRLN avec l’ex-maire le 8 février 2008, mesures programmes qui auraient été immédiatement réalisées en cas de victoire aux élections municipales de 2008.

« Il faudra donc beaucoup plus que cette misérable gesticulation de fin de règne, pour faire oublier aux Niçoises et aux Niçois la falsification historique à laquelle s’est livré le maire actuel en célébrant le 150e anniversaire de l’annexion, en installant à grand frais les ferrailles de la honte et toutes ses atteintes à notre identité particulière. Avec Monsieur Estrosi l’aigle de Nice, coupé en deux  est devenu bleu sur les logos et des drapeaux provençaux flottent sur nos lycées. Et ces signes symboliques ne sont que la partie visible de l’iceberg, car les Niçois ne sont plus chez eux et ne peuvent même plus entrer dans la maison commune sans montrer patte blanche.

« Personne n’aura oublié la farce incongrue  du  « mariage » de Nice avec Marseille, et l’écharpe du club de Monaco portée ostensiblement en public. Monsieur Estrosi, pour assurer sa carrière personnelle à choisi Paris, et  il ne trouvera pas de bouée de sauvetage à Nice qu’il a négligé durant tout son mandat. La multitude de photographies de son auguste personne étalée indécemment et presque journellement sur les pages du monopole de presse niçois, ne font que souligner le vide abyssal en ce qui concerne les réalisations municipales, qui pour la plupart d’entre elles ont consisté à inaugurer ce qu’avait réalisé la municipalité précédente.

« En France rien n’a changé, car  la droite et la gauche sont sœurs jumelles. En revanche, le départ de Sarkosy sonne le glas du pouvoir municipal niçois, ce dont nous devons nous réjouir. Nous devons rendre plus dure encore la chute des relais de la droite parisienne à Nice en prenant soin de ne pas favoriser les relais de la gauche dans notre ville car seul le rejet des partis parisiens et  l’installation de la société civile à la Mairie permettra à Nice d’échapper au triste sort qu’elle connaît actuellement. Nous demandons à nos nombreux adhérents, amis et soutiens, de nous contacter afin de forger ensemble les armes qui donneront la victoire du peuple Niçois en 2014. Issa Nissa ! »  

12 avril 2012

Election présidentielle : à Nice, votons Niçois !

12 Avril 2012 - Communiqué  du Parti Niçois/Partit Nissart

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« Le Parti Niçois/Partit Nissart n’avait pas souhaité jusque là, communiquer à propos du grand Barnum organisé par la classe politique française à l’occasion de l’élection présidentielle car cette campagne n’a été que mauvaise foi, contre-vérités,  poudre aux yeux et tumultes inutiles. Lors de cette foire d’empoigne indigne et insultante pour le corps électoral, les bateleurs et marchands de rêve patentés ont monté leurs tréteaux, et proposé les habituelles potions magiques, et soupes réchauffées en se gardant bien  d’aborder concrètement  et en détail les problèmes essentiels qui intéressent le public ; quand à l’effort financier que devront supporter toutes les catégories de contribuables après les élections, aucun des candidats ne l’a chiffré avec certitude. Et pour cause ! L’honnêteté a été la grande absente des débats

« La situation exige prudence, sérieux, union, effacement de soi devant l’intérêt général, et nous n’avons vu que querelles de thénardiers, égoïsme, coups-bas et partialité. Alors que le pays est en pleine déliquescence morale, économique  et sociale, que la dette abyssale hypothèque la  vie du plus grand nombre et l’avenir de la jeunesse, la droite et la gauche, co-responsables de la situation actuelle, n’ont été préoccupées que de gaspiller allégrement, leur part des  230 millions que paierons au total les contribuables pour financer cette campagne. Ces deux têtes jumelles de l’hydre jacobine rivalisant de démagogie et de mensonges, ont surenchéri jusqu’au ridicule, jetant aux citoyens des brassées de promesses  irréalisables,  comme on jette quelques sacs de riz à des populations affamées.

« Les seconds couteaux qui donnent l’illusion de la pluralité démocratique mais ne sont que les faire-valoir des deux partis qui ont confisqué le pouvoir, on fait de même ; certains  s’appuyant ou se réclamant d’idéologies râpées jusqu’à la corde, qui ont fait la preuve de leur totale inefficacité.

« En ce début du troisiéme millénaire, alors que la situation est gravissime, nous avons vu et entendu des personnages sortis tout droit de la fin du XIXéme siècle, nous expliquer comment résoudre nos problèmes : bourgeois trotskiste, cabotin et imbu de lui-même, se gargarisant de formules grandiloquentes ; pétroleuses aigries et venimeuses évoquant les tricoteuses hurlant jadis aux pieds des échafauds ; réactionnaire engoncée dans les principes rigides et réducteurs d’un monde disparu ; révolutionnaire niais ignorant superbement les réalités économiques et prétendant imposer les avis du Café du Commerce en mémoire de la défunte Internationale ; intellectuel sentencieux aux troubles accointances s’offrant pour la dernière fois une chaire nationale...

« Plus grave encore, alors que le bateau est en train de couler, la plupart de ces démagogues se sont disputés comme des chiffonniers une clientèle crédule déboussolée par la crise, en excitant la jalousie sociale par les méthodes dont usaient les promoteurs des sanglantes dictatures du soi-disant « du prolétariat »,  lesquelles se sont effondrées naguère dans une lamentable faillite économique.  Ceux qui, à tout prix, veulent croire aux contes de fées devraient se souvenir  que ces régimes sont responsables de  cent millions de morts et ont plongé des nations entières dans la misère durant deux générations.

« Cette campagne a été un scandale, tant par la pauvreté de la pensée et du débat, le manque de réalisme et de perspectives, que par la malhonnêteté intellectuelle et la démagogie.  Les médias, et les instituts de sondage, outrepassant largement leur rôle d’information ont joué un rôle véritablement anti-démocratique, s’investissant du pouvoir de guider le choix des populations par le biais d’analyses douteuses ressassées sans fin et sur tous les modes ; les journaleux au service de lobbies politiques, pontifiant sur les plateaux de télévision et brassant du vent à défaut d’avoir eu le courage de résister au système, ont été les chevilles ouvrières de cette parodie de campagne. Rien n’aura été épargné aux électeurs qui désiraient seulement connaître la vérité sur l’état des finances publiques et  les solutions concrètes que chaque candidat proposait pour  résorber la crise et résoudre au mieux et au plutôt les problèmes récurrents qui empoisonnent la société.  La grande redistribution des plus hauts postes de l’Etat, organisée tous les cinq ans, à savoir l’élection présidentielle, dans sa dernière version, ne mérite que l’indignation des citoyens.

« Le système des partis nous a conduit à la totale déstabilisation de la société ; ce système est  moribond, mais ceux qui en profitent et ont fait tant de mal, ne veulent pas s'effacer et persistent à nuire à la collectivité. Notre époque a grand besoin de compétences, d’union et d’altruisme,  alors que la politique actuelle ne génère que des factions, des divisions, et des intérêts carriéristes particuliers. La notion de droite et de gauche non adaptée à notre temps et confiscatoire de la démocratie, doit s’effacer devant l’intérêt général, dans les esprits et la réalité. 

« Nous, Niçois devons avant tout nous préoccuper de notre ville. Nous savons que Nice est, et demeurera l’éternelle oubliée, car le monde politique parisien nous méprise ; il ne s’intéresse qu’à nos suffrages en période électorale, non à notre prospérité et encore moins à notre identité qui est niée purement et simplement. Ceux qui, en pensant éviter le pire, se risqueraient à choisir un candidat par défaut dans ce cloaque jacobin, trouble marigot où pataugent les vieux crocodiles à l’appétit insatiable,  sont assurés, quel que soit leur choix, de le regretter une fois l’élection passée.

« En conséquence, le Parti Niçois/Partit Nissart demande à ses adhérents et sympathisant, de  rappeler, par un vote protestataire massif, à toutes les têtes de liste des partis nationaux,  que les Niçois en ont a assez de leur incompétence, de leur mauvaise foi, de leurs échecs répétés ; qu’ils en ont assez des poisons multiples qu’ils insufflent dans notre ville, qu’ils en ont assez de leur mépris hautain et condescendant.  De leur rappeler également que Nice a des droits inaliénables et que la mascarade du plébiscite d’annexion de 1860 n’a pu légalement les éteindre comme l’a officiellement déclaré Garibaldi, au parlement de Turin. Plus ce vote protestataire sera massif,  plus le monde politique sera contraint de prendre en compte que les Niçois existent encore en tant que tels, et qu’il en coûte de les ignorer.

« En outre, la question des droits de Nice, dans cette situation déliquescente, prend une importance capitale, car ils nous permettraient un autre avenir, que celui qui, inexorablement, attend l'hexagone.

« Le bulletin de vote étant la seule chose que craignent les politicards carriéristes parisiens, il convient donc de voter. Non pour eux, mais pour Nice. Un modèle de bulletin à découper est joint à ce communiqué ; il est clair et net : Nice d’abord et pas de compromission avec la nomenclature jacobine qui n’a jamais cessé de nous nuire. Les aigreurs que ces bulletins provoqueront immanquablement au soir des élections dans la classe  politique française, seront douces à tous les vrais Niçois  qui en ont assez de subir en silence et de voir impuissants le déclin de Nice qui subit depuis trop longtemps la déliquescence française.  Issa Nissa ! »  Fin de communiqué

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Version planche de six bulletins (cliquez pour agrandir et imprimer)

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21 juillet 2011

Communiqué du Président du Parti Niçois - 21 Juillet 2011

Parti_nicois_2_1« Le 11 juillet dernier  M. Chauvet, conseiller municipal d’opposition appartenant à l’Entente républicaine, a été gratifié d’un poste par le maire ; ceci est un quasi ralliement à la majorité estrosiste. C’est donc le huitème des neufs élus de la liste que Jacques Peyrat avait présentée en 2008, qui rejoint M. Estrosi,  les sept autres, l’ayant fait quelques mois seulement après leur installation au Conseil municipal de Nice. Je laisserai le soin à leurs électeurs de juger les actes de ceux qu’ils avaient élus pour s’opposer à la politique de M. Estrosi. »

 

« Je n’ai jamais appartenu à l’Entente républicaine, qui d’ailleurs n’était pas un parti national, mais un groupement local soutenant M. Peyrat personnellement. Nous figurions cependant en bonne place, avec quatre membres de la L.R.L.N, en qualité d’alliés sur la liste municipale présentée par l’Entente en 2008 ; cette liste  n’était labellisée par aucun parti parisien. Devant le danger que représentait l’arrivée de M. Estrosi au pouvoir, après que l’ex-maire nous ait sollicité  et qu’il ait accepté de signer avec moi un programme en dix-huit points afin de restaurer l’identité et le patrimoine niçois, nous sommes allés au combat ensemble, loyalement, chacun conservant sa différence. Je pense donc de mon devoir, vis à vis des 31 952 électeurs, soit 25,5 % du corps électoral, qui nous avaient accordé leur confiance, de réagir officiellement après la défection de M. Chauvet. »

 

« Aujourd’hui, une page de la vie politique niçoise est définitivement  tournée.

L’Entente républicaine qui avait été crée autrefois pour palier le défaut d’étiquette nationale de M. Peyrat alors qu’il ambitionnait la mairie de Nice en 1995, avait déjà implosé par le haut après la défection de sept de ses élus ; M. Chauvet, achève de la décapiter politiquement ; elle ne représente plus une force politique et pas même un souvenir. »

 

« Les électeurs qui ont porté leur suffrage sur notre liste commune, ont été abandonnés, par l’ex-maire qui a refusé de sièger au Conseil.  Son alliance avec l’extrême droite lors des dernières élections cantonales, avait déjà éloigné de lui l’électorat modéré qui nous avait soutenus en 2008, conscient du danger pour Nice, que représentait la venue de M. Estrosi au pouvoir. La défection de sept conseillers municipaux de l’Entente républicaine, puis celle de M. Chauvet, mettant un terme à treize ans de mandatures Peyrat. »

 

« Le rideau est tombé. Mais au lieu de se retirer après deux échecs successifs, l’ex-maire, déjà disqualifié par ses alliances aux cantonales, persiste, flanqué maintenant d’un groupuscule appartenant à l’extrême droite radicale dont le leader national a été condamné pour négationisme. Ceci le marginalise définitivement car il ne peut plus prétendre rassembler les Niçois. Mais, hypothétique général, il  semble manœuver sur une carte d’état-major obsolète, des divisions d’électeurs qui n’existent plus, en songeant à une revanche personnelle lors des prochaines municipales. De telles vélléités, qui ne servent en rien l’intérêt général, alors que Nice s’enfonce dans la crise et que de très mauvais jours attendent les Niçois, sont irresponsables et  inconvenantes.»

 

« Laissons là les scories du passé pour nous préoccuper de l’avenir. Je tiens à dire à nos électeurs de 2008 qui ont été indignement trahis, comme à toutes les Niçoises et les Niçois, que ma position prise en 2008  n’a pas changé et qu'elle ne changera pas. L’Entente Républicaine n’existe plus, mais nous ne pouvons laisser le champ libre aux fossoyeurs de Nice, car ce que nous craignions en 2008 s’est vérifé aujourd’hui et s’aggravera demain.»

 

« le Parti Niçois/Partit Nissart, continuera la lutte, hors de tout extrémisme, mais avec le ferme volonté de représenter une force nouvelle de proposition lors des élections municipales de 2014. Il est urgent que cette ville soit gérée autrement,  urgent aussi qu’elle retrouve son âme, son particularisme et sa grandeur.»

 

« Nice est en très grand danger ; la société civile niçoise doit impérativement se regrouper en dehors des partis nationaux de gauche ou de droite, également responsables de la situation catastrophique actuelle, pour tenter d’infléchir les événements calamiteux qui s’annoncent. Je fais confiance au bon sens des Niçois, qui ont toujours su résister quand il le fallait. Gardons espoir, car tous unis, et hors de la politique politicienne, nous pouvons tout. Issa Nissa ! »

Alain Roullier-Laurens, Président du Parti Niçois/Partit Nissart

03 juin 2011

Communiqué du Parti Niçois - 3 juin 2011

Parti_nicois_2_1« Nous constatons que sur un fond de faillite économique et de paupérisation, des scandales à répétition discréditent  la classe politique française davantage chaque jour. De graves atteintes aux libertés individuelles complètent  ce très sombre tableau. Alors que les délinquants sont peu ou pas poursuivis comme ils devraient l’être, que des CRS parisiens rackettent des chauffeurs de taxi, un citoyen facétieux vient d’être condamné pour avoir chanté à sa fenêtre une chanson de Brassens houspillant la maréchaussée, alors que passaient des gendarmes dans la rue !  Nous voilà donc revenu un demi-siècle en arrière, quand le ministère de l’Intérieur interdisait Le Déserteur de Boris Vian ! Gare à celui qui chantera La Marseillaise de Léo Ferret.... Les  citoyens doivent se mobiliser afin de défendre leurs droits et le cas échéant, épuiser toutes les voies de recours dans l’hexagone, pour soumettre ce genre de décisions judiciaires aux instances européennes. La France a souvent été condamnée pour violation des Droits de l’Homme, et à ce rythme, elle risque de l’être davantage encore. Elle va devenir la championne des Non-Droits de l’Homme.

 

A Nice, M.M. Ciotti et Estrosi prônent le tout sécuritaire, mais la forêt de caméras installée à grand frais, la bunkérisation de la mairie de Nice comme les effets d’annonce martiaux et tapageurs sont inefficaces, car la délinquance augmente et la propre voiture du maire a même été attaquée par des voyous ! La loi Ciotti qui jette le soupçon sur les plus défavorisés semble ne satisfaire qu’un ego belliqueux plutôt qu’apporter une réponse efficace aux problèmes  dont les politiciens sont responsables au premier chef. Nous constatons que la délinquance ne baisse que dans les statistiques que M. Estrosi décline à grand renfort de  placards  publicitaires passés dans le monopole de presse niçois. De plus, il n’est pas rare que les rigueurs de la loi frappent davantage les honnêtes gens  coupables de vétilles ou que l’on veut bâillonner, que les voyous dangereux, connus et patentés, notamment ceux qui ont transformé les banlieues en zones de non droit. 

 

Les politiciens carriéristes sont responsables de la déliquescence qui gangrène le pays. A défaut de savoir y remédier, ils ne trouvent que la force pour tenter de maîtriser une situation qui résulte de leur incompétence et de leur démagogie. Ces mesures coercitives frappent également les citoyens protestataires, ce qui est inacceptable. Nice qui a longtemps été relativement protégée se voit maintenant frappée de plein fouet par la faillite économique et morale du pays qui l’annexé dans les conditions que l’on sait. Les Niçoises et les Niçois ne peuvent plus accorder la moindre confiance aux politiciens français. Et ils ne peuvent plus compter que sur eux mêmes pour se protéger des poisons mortels qui s’exhalent du cloaque politique. C’est la raison pour la laquelle le Parti Niçois/Partit Nissart a choisi pour thème majeur : Ni droite, ni gauche, Nice d’abord.

 

Etablir ce désastreux bilan, n’est pas une fin en soi, l’important est d’en tirer les conséquences. Il convient de réagir en portant la société civile niçoise apolitique au pouvoir municipal.  C’est le but impératif que les circonstances imposent et que nous nous sommes fixés. Les Niçois, de souche ou d’adoption, ne doivent point se déchirer entre eux, divisés par des idéologies du XIXéme siècles, tout à fait obsolètes aujourd’hui, qui ont fait la preuve de leur totale inadaptation aux réalités humaines et économiques, mais se préoccuper uniquement des affaires niçoises, qui seules sont à notre portée et sur lesquelles nous pouvons peser directement.

 

Il ne faut pas se  bercer d’illusions : tant que les politiciens carriéristes et leurs affidés qui nous ont menés où nous en sommes, conserveront le pouvoir à Nice, nos affaires ne peuvent qu’empirer. Comme une boule sur une pente, la chute de notre société s’accélère et ce, dans tous les domaines. Gardons nous de l’individualisme égoïste qui paralyse les sociétés et permet aux malfaisants d’agir en toute impunité. De grands combats sont à mener pour sauver notre ville et notre jeunesse des calamités qui s’annoncent. Parmi ces actions, certaines sont vitales : le sauvetage des terrains agricoles de la plaine du Var qui va être  bétonnée par les faiseurs d’argent ; la préservation de nos ressources en eau ; l’instauration d’une véritable justice sociale ; la suppression du gaspillage éhonté des deniers publics ; la sécurité ; la régulation de l’immigration qui finira par faire de nous des étrangers dans notre propre ville ; se pencher très sérieusement sur les problèmes de pollution, qui autrefois étaient considérés à tort comme accessoires et deviennent aujourd’hui un enjeu majeur incontournable. Sans oublier le plus important sans doute, la préservation de notre identité particulière qui seule ferra barrage aux atteintes d’un mondialisme vampirique dont le but est de niveler les sociétés par le bas pour mieux régner économiquement et politiquement.  Nice dispose de tous les atouts pour résister aux forces néfastes qui détruisent nos paysages, dilapident nos ressources, conduisent nos enfants à s’expatrier, ruinent les citoyens, et nient notre identité historique.  Notre identité niçoise est le seul rempart contre la catastrophe, le seul facteur d’union contre les malfaisants, le seul moteur d’une résistance active au déclin.

 

La première étape de cette résistance est la reconquête du pouvoir municipal par la société civile niçoise. Il est capital de chasser les responsables de la situation actuelle, qui ne sont pas au service de Nice, mais à celui des partis parisiens dont ils sont le relais en province. Mais Nice n’est pas une simple province, elle fut indépendante en 1108 et certains acteurs de la politique niçoise devraient s’en souvenir car la négation de l’Histoire, la négation de l’identité d’un peuple et la destruction de sa culture sont des crimes qui ne demeurent jamais impunis.

 

Les hommes politiques pour la plupart, carriéristes, ne servent pas l’intérêt général, mais les formations politiques nationales dont l’appareil assure leur réélection ad vitam æternam. Cumulards, incapables et amoraux ils créent des structures creuses, vivent dans le paraître et ne sont capables que d’effets d’annonces ; brillantinés, gominés, poudrés, pomponnés et coachés, ils  donnent le change au public avec l’appui des médias qu’ils gratifient de fonds publics très importants, par le biais d’inutiles et incessantes publicités. L’écho de leurs gesticulations insanes se perd dans un vide sidéral, pendant que la société se délite chaque jour davantage. Ce déplorable état de choses ne peut plus durer, car nous touchons le fond.

 

Le Parti Niçois/Partit Nissart a été fondé afin de préserver Nice de la dissolution inéluctable qui à court terme guette la société française déjà gravement ébranlée. Une seule option est possible : les citoyens niçois  doivent gérer directement la Ville et associer leurs capacités petites ou grandes. Une volonté commune de  bien faire sera sans nul doute, beaucoup plus salvatrice que les promesses éculées des partis parisiens qui nous ont menés d’abord à la médiocrité et à la jalousie sociale, ensuite à la faillite et aujourd’hui à la déchéance.  Dès la rentrée, M. Alain Roullier-Laurens, président du Parti Niçois/Partit Nissart, publiera un ouvrage d’analyse de société, dans lequel il développera également le programme et les objectifs du parti pour les trois années à venir. Pour l’instant, regroupons nous en vue des combats futurs et faisons face comme nos ancêtres l’ont toujours fait devant le danger. Issa Nissa ! » fin de communiqué  

17 mars 2011

Communiqué du 17 mars 2011

Parti_nicois_2_1« Elections cantonales : Puisque les partis parisiens dissolvent la société dans la faillite et la médiocrité, dissolvons les à Nice ! »  

 

« Nous appelons les Niçoises et les Niçois, ceux qui votent encore et ceux qui, écœurés ne votaient plus, à se mobiliser pour rejeter dos à dos tous les partis politiques français car ils sont hautement nuisibles à Nice.

 

Nous leur demandons de porter leurs suffrages sur nos candidats, M. Gilles ZAMOLO, dans le 3e canton, M. Thierry VALLIER, dans le 5e canton et M. Claude SENNI dans le 7e canton.

 

Le Parti Niçois à choisi des candidats d’une haute valeur morale, qui par dessus tout aiment Nice et connaissent les problèmes de ces cantons car ils y demeurent depuis longtemps. Apolitiques, ils seront plus à même de défendre les intérêts des Niçois, sans se préoccuper des directives des appareils parisiens » 

 

« Il est grand temps qu’à Nice, cesse le règne néfaste des partis où sévit un carriérisme forcené, contraire à l’intérêt général de la population. Leurs représentants dans notre ville, à tour de rôle, dissolvent allégrement nos impôts dans le puits sans fond des dépenses inutiles, des gaspillages éhontés et des réalisations calamiteuses comme l’Eco-Vallée. A Paris les partis qui ont fait une OPA sur l’Etat, dissolvent moralement et économiquement la société qu’ils sont censés gérer. Ils la ruinent et l’avilissent en dissolvant le goût du  travail, les valeurs, l’intelligence, les initiatives privées, les particularismes, le goût d’entreprendre, dans une médiocrité programmée et orchestrée par les médias complices. Aujourd’hui, l’égalité dans l’effort, dans les devoirs, dans la réussite, dans l’aspiration à l’excellence, seules valeurs profitables d’une communauté humaine, sont dissoute dans une pseudo égalité de caniveau qui n’est que démagogie »

 

« Afin de mieux réduire les Niçois à leur merci, les partis politiques français leur imposent les théories vénéneuses et les poisons mortels  issus de leurs alambics d’apprentis sorciers décadents. Aujourd’hui ils osent même tenter de dissoudre l’identité niçoise dans la déliquescence française ; leur but est de faire taire toute voix protestataire à Nice. L’identité niçoise est gravement menacée : ils prétendent marier Nice et Marseille et notre Ville qui est riche de vingt-cinq siècles d’histoire, disparaît en tant qu’entité particulière dans la formule Nice-Côte d’Azur, insipide non-sens historique, inventé au siècle dernier par l’écrivaillon français dijonnais et bonapartiste, Stéphene Emile Liégeard !   Récemment, les jacobins parisiens, ont dissout le plus célèbre des groupements de supporters du Gym niçois, sous de fallacieux prétextes, car ses membres montraient trop bruyamment leur amour pour Nice. Il convient de réagir très fermement à ces attaques pernicieuses et malfaisantes contre notre identité en installant la société civile niçoise au pouvoir dans notre Pays Niçois »

 

« Les Niçois subissent des atteintes diverses qui ne sont plus supportables. Les élections cantonales nous donnerons l’occasion de dissoudre le pouvoir des  partis politiques à Nice, en rejetant la droite, la  gauche, et leurs satellites, sans oublier les tenants de l’extrême droite européenne, ridiculement déguisés en Niçois, alors qu’ils servent le nationalisme français au front bas »

 

« Défendons notre drapeau et dissolvons donc les ennemis de Nice dans les urnes  les 20  et 27 mars prochains  ! Issa Nissa ! » 

14 janvier 2011

M. Rudy Salles fait de la voyance

Parti_nicois_2_1Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart du 14 janvier 2011 : « Nous sommes surpris à plus d’un titre par un article paru sur un média du web ; le titre laisse penser que M. Rudy Salles (dont le père est bien connu des Niçois puisqu’il fut l’un des principaux protagonistes de l’affaire « Nice-Opéra » laquelle coûta 400 millions de francs aux Niçois à la fin de l’ère Médecin) fait de la voyance directe en ligne : « Rudy Salles prédit une grande année 2011 pour Nice ». Ce qui est certain c’est que ce sera une année mémorable pour le portefeuille des contribuables, compte tenu de l’argent gaspillé par la municipalité et de toutes les augmentations annoncées.   

« M. Salles critique ensuite M. Bayrou, qui selon lui « est contre tout le monde, majorité et opposition ». Le monde politique pour M. Salles, se résume donc à la droite et à la gauche en dehors desquelles rien n’existe. C’est ce que ses amis et lui proclament « démocratie »... Un club fermé composé de deux membres qui exclut toutes les autres sensibilités politiques au profit de deux partis frères jumeaux et complices de fait, qui se partagent le pouvoir depuis trop longtemps et empêchent tous les autres d’avoir droit au chapitre.

« Il indique ensuite que pour les cantonales de cette année « ces élections ne doivent pas juger de la politique nationale ». Il oublie seulement que la politique nationale influe grandement sur la politique locale ; sa demande prouve également que la politique nationale est catastrophique, dans le cas contraire, il ne demanderait évidemment pas d’ignorer la politique nationale.

« Il indique ensuite que Mme Moreau sous l’étiquette « Nice Ensemble » « essaiera de gagner le siège qui est aujourd’hui propriété de M. Mottard ». Il faut rappeler à ce grand démocrate qu’une élection n’est pas une loterie et que les sièges n’appartiennent pas aux élus.

« M. Salles explique aussi que cette année « Nice-Métropole » récupérera des compétences dévolues au Conseil régional et au Conseil général, nouveau statut avec lequel Nice sortira de la tutelle de Marseille ». Ceci est une belle galéjade marseillaise, car les fameuses « compétences » sont la plupart du temps des secteurs déficitaires dont l’Etat se décharge sur les régions pour ne pas avoir à payer...

« Bouquet final, il compare ceci « au rattachement de Nice à la France,  et dans des temps plus récents, à la fondation de notre université qui nous a permis de nous affranchir de celle de Marseille-Aix ». S’il fait de la voyance pour l’avenir, M. Salles,  falsifie le passé et en particulier l’histoire de Nice car ses propos sont l’inverse de la réalité. Nice possédait une université depuis quelques siècles avant l’annexion ; elle fut supprimée par la France après l'invasion de Nice en 1860. Et c’est Jean Médecin avec l’aide de lettrés et de Professeurs qui peu à peu, la récréa à Nice. Elle ne fut donc pas fondée mais récupérée à la force du poignet, alors que la France nous l’avait enlevée. Les raccourcis historiques de M. Salles cadrent parfaitement avec les mensonges débités l’année passée lors des commémorations que l’on sait.

« Ce que M. Salles, dans sa clairvoyance n’a pas vu, c’est que les Niçois en ont assez du régime des partis, et que cette « grande année », le parti Niçois va entrer en lice, afin de donner la possibilité aux niçoises et aux niçois d’échapper à la pieuvre politique parisienne qui étouffe Nice. Ce sera donc une grande année, mais pas comme il le l’entend. Il semble que si, pour l’instant, il a réussi en politique, il vaut mieux qu’il n’ouvre pas d’officine de voyance ».

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25 avril 2010

Dissoudre la BSN c’est attaquer Nice. Communiqué du Parti Niçois du 25 Avril 2010

Parti_nicois_2_1«  Nous constatons qu’après toutes les atteintes à l’identité niçoise qui vont crescendo depuis deux ans, le pouvoir jacobin persiste à vouloir dissoudre la BSN. La mauvaise foi est patente, car le dossier à charge, présenté comme accablant, est un désert peuplé de mirages. Il se résume à quelques faits interprétés, assaisonnés de suppositions, d’omissions, d’inexactitudes et de mensonges. Mais du « gazage » odieux à Monaco pas un mot. Les censeurs ont toujours des pudeurs coupables quand les malfaisants ne sont pas ceux que l’on dit. La « vérité » sur les supporters niçois forgée par les journaleux parisiens, pour vendre du papier et dénigrer Nice, semble être l’un des éléments majeurs de cette cabale préparée depuis longtemps. 150e anniversaire de l’annexion oblige, on veut en haut lieu, mettre un bon coup sur la nuque de l’identité niçoise, en frappant ceux qui la défendent. Le système emploie toujours la même méthode : à défaut de pouvoir phagocyter, on brise. Pour paraphraser une locution célèbre : « Ne pouvant le corrompre, ils l’ont assassiné ». Mais le dossier d’accusation est si peu étayé, qu’une dissolution serait un déni de droit. 

La charge perfide du pouvoir parisien contre les supporters niçois est très grave, car c’est Nice qui est attaquée à travers eux. Et celui qui avant les élections se proclamait « Niçois jusqu’au bout des ongles » est dans le camp des assaillants. Les vrais Niçois en ont plus qu’assez de voir que tout ce qui de près ou de loin ressemble à l’identité niçoise est systématiquement effacé, nié, voire piétiné. Il se pourrait bien que les festivités du 150e anniversaire de l’annexion, moment culminant du processus anti-niçois, ne se déroulent pas comme l’espèrent les ennemis de Nice, car si l’on peut détruire une structure humaine, nul ne dissoudra jamais notre amour pour Nice. Ils ont ouvert les hostilités contre l’identité niçoise, ils persistent et signent, plus arrogants que jamais : nous leur répondrons comme il convient. Préparons nous donc à « fêter » le 150e anniversaire comme il convient ».    

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11 avril 2010

11 avril 2010 - Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart :

Parti_nicois_2_1« Au moment où les politiciens locaux, suppôts du pouvoir jacobin, tentent de porter le coup de grâce à l'identité niçoise par des mesures on ne peut plus significatives comme le remplacement du moulage de la statue de  Charles-Félix devant la mairie par un pouce d’honneur de César, la quasi- disparition des drapeaux niçois en ville (lesquels auraient indisposé dit-on l’ex-ministre de la justice en visite à Nice), la disparition du blason de Nice sur la page d’accueil du site de la mairie, remplacé par celui de la Communauté urbaine, la suppression du mot d’accueil en niçois au standard téléphonique de la mairie, l’édification au Vieux-Nice d’un immense tas de ferraille qualifié de « monument du 150e anniversaire de l’annexion », dont le transport et l’installation coûteront très cher aux Niçois,  au moment enfin où le banc et l’arrière-banc des institutionnels persistent a diffuser ses mensonges au sujet de l’annexion de Nice et s’apprête  à célébrer en grandes pompes cette violation du Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes, la cause de Nice avance à grands pas depuis que notre président, M. Alain Roullier-Laurens et M. Jean de Pingon ont signé la Déclaration de Genève, adressée aux Puissances signataires du traité de Paix de 1947, et demandé à M. le Secrétaire général de l’O.N.U. de bien vouloir considérer que Nice et la Savoie sont des pays colonisés, en cette année qui doit marquer officiellement la fin de toute colonisation du fait des résolutions antérieurs votées par cette organisation. 

Un député de la majorité a déjà posé une question écrite au ministre de l’Intérieur, en ce qui concerne le statut de Nice et de la Savoie, qui compte tenu de l’abrogation du traité de Turin, risque de poser de très gros problèmes à l’Etat, tant dans ces territoires que sur le plan international.

Un Niçois travaillant en Savoie et poursuivi pour un délit de dépassement de vitesse intervenu à Nice, a fait valoir devant le tribunal d’Albertville que le traité d’annexion étant abrogé, le fonctionnaire idoine qui avait fixé cette limite de vitesse à Nice, n’avait aucun droit de le faire, et que de surcroît, pour la même raison, ledit tribunal siégeant en Savoie n’avait aucune légitimité pour le juger. Le tribunal d’Albertville s’est immédiatement déclaré incompétent pendant que des incidents éclataient dans la salle d’audience entre les souverainistes et les forces dites « de l’ordre ».

Le président du Parti Niçois tient à préciser que juridiquement, quand bien même l’autorité française, jusqu’à la décision internationale, réfuterait l’abrogation du traité de Turin, elle se trouverait néanmoins en total défaut de légitimité. En effet, dans le texte du traité de Turin, le roi de Sardaigne, déclare « qu’il cède ses droits à Napoléon III ». Ses droits sur Nice étaient ceux que lui conféraient la charte dédition de 1388. Or, comme le rappelle très justement Joseph André dans son ouvrage « Nice 1792 – 1824 » ce traité comportait d'importantes restrictions au pouvoir des souverains savoisiens  ; celle-ci notamment : « en aucune manière, ni pour des  raisons civiles ni pour des procès criminels les Niçois pouvaient êtres inquiétés par leurs propres tribunaux » ; « nisi causa dominium comitem tangeret» dans le texte. La France qui se prétend le pays des Droits de l’homme, et qui les viole souvent, s’honorera cette fois en les respectant dans un pays annexé illégalement.

Le Parti Niçois appelle les vrais Niçois a manifester dès à présent et par tous les moyens légaux, leur désapprobation des manifestations commémorant l’annexion scélérate de Nice ; il leur rappelle ou leur apprend  que conformément aux nouvelles dispositions législatives ils peuvent contester, le cas échéant, devant le tribunal où ils comparaissent [sauf la Cour d’assise] la constitutionnalité des lois auxquels ils sont soumis arbitrairement. A Nice, le droit des Peuples a été bafoué, le parti Niçois œuvrera avec les citoyens pour le rétablir  ». Fin de communiqué.