Election cantonale de Levens - Le Parti Niçois/Partit Nissart s’implante durablement dans le paysage politique Niçois !
Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart - 26 août 2012
« Le Parti Niçois/Partit Nissart, a la ferme intention de marquer désormais sa présence dans tout le Pays de Nice. Son but est d’offrir une alternance niçoise aux électeurs du Païs Nissart qui sont las du système politique français, de ses échecs, de son incapacité et de ses dérives. Lors des dernières élections cantonales à Nice, il avait déjà présenté trois candidats.
« Notre comité politique à jugé bon de présenter aujourd'hui un candidat aux élections des 9 et 16 septembre prochain dans le canton de Levens. Il a choisi M. Julien Llinares, originaire de ce canton et Madame Valérie Paulet comme suppléante. Nous demandons donc à tous nos adhérents et amis qui votent à Aspremont, Castagniers, Colomars, Duranus, Levens, La Roquette-sur-Var, Saint-Blaise, Saint-Martin-du-Var et Tourette-Levens, de porter leurs suffrages sur notre candidat qui a déja reçu le soutien officiel de la L.R.L.N, de l’Institut garibaldien de Nice et de l’association Boulegan Sian Nissart.
« Nice, le moyen-Pays et le haut-Pays, n’ont toujours fait qu’un et forment la diversité, la richesse et la complémentarité de la communauté niçoise. Le Parti Niçois/Partit Nissart, désire que toutes les composantes historiques de l’identité niçoise puissent s’exprimer politiquement hors du cadre des partis français ; Ceci devient indispensable, au moment où la preuve absolue de l’incapacité du système politique français est plus qu’établie.
« Etouffé par le centralisme parisien qui a toujours nié notre identité et folklorisé notre culture, placé sous la tutelle économique et administrative de Marseille depuis 1860, le Pays de Nice, a gravement été lésé, dans son développement et ses intérêts vitaux. Ses habitants doivent maintenant prendre leurs affaires en main, car l’avenir est sombre et de plus en plus incertain.
« Le particularisme niçois malgré les multiples et très graves atteintes qu’il a subi, à permis de conserver néanmoins une certaine cohérence à notre ancien Pays ; Notre identité propre, bien qu’elle ait été battue en brèche, demeure très vivace. Le système jacobin français s’est attaché à détruire la structure politique niçoise de jadis, empêchant par-là les habitants du Païs Nissart de peser réellement sur leur destin. Aujourd’hui nous sommes aux mains d’une oligarchie jacobine de roitelets locaux qui règne sans partage et privilégie les intérêts de Paris et de Marseille en sacrifiant les nôtres. Les grands partis parisiens, financés par les deniers publics, disposent d’énormes moyens ; ils assurent ainsi la réélection de leurs relais dans notre pays. Un clientélisme éhonté qui gangrène une partie des structures locales, achève de nous enfermer dans une nasse politique, dont il très difficile de se libérer.
« Or, il devient plus qu’évident aujourd’hui, compte tenu de la gigantesque faillite morale, financière, économique, sociale, sécuritaire, éducative, du pays qui nous a annexé, que nous ne pourrons assurer notre salut et celui du Pays de Nice, qu’en gérant nous-mêmes nos ressources et nos affaires. Nous ne pourrons le faire qu’en chassant la classe politique jacobine dévoyée qui sert des intérêts totalement contraires aux nôtres.
« C’est la raison pour laquelle le Parti Niçois/Partit Nissart a décidé de porter le combat sur le terrain politique qui seul ouvre la voie aux prises de décisions concrètes et à la maîtrise effective des recettes et des dépenses publiques. Son but est d’installer au pouvoir dans le Pays de Nice, une nouvelle classe politique issue de la société civile niçoise, qui ne devra rien aux appareils des partis parisiens, et défendra nos intérêts.
« Chacun peut constater que notre argent est dilapidé : politique des « ronds points » inutiles qui se sont multipliés, du goudron à tout va, pléthore de publicités inutiles et sans cesse renouvelées dans la presse locale, créations de postes inutiles, favoritisme dont bénéfice quelques-uns uns, hémorragie d’argent dans la « communication » afin de promouvoir des projets aussi coûteux que fantaisistes... Et en filigrane, réseaux d’intérêts divers dont les fils, en fin de course conduisent souvent à la politique...
« Pire encore, la gigantesque affaire financière qui conduira au bétonnage massif de la Plaine du Var, au mépris du principe de précaution ; Elle ne profitera qu’à des sociétés étrangères, et privera les Niçois d’un poumon vert indispensable. Pressions, intimidation et expropriations accompagnant ce saccage criminel programmé qui aura pour conséquence la surpopulation, la pollution, la disparition de l’agriculture locale et l’épuisement des réserves d’eau naturelles...
« Les protestations, les pétitions, le refus du vote, les changements de majorité, ne seront d’aucune utilité pour empêcher tout cela, tant que les Niçois ne modifieront pas radicalement leur vision politique en se désintoxiquant enfin de la politique française. Les habitants du Pays de Nice ne doivent plus appréhender la politique et les politiciens à travers le prisme confiscatoire français « droite-gauche » ; ce ne sont que des rameaux jumeaux du tronc jacobin, qui ont également concouru à la faillite de la France et se sont également disqualifiés. Les Niçois doivent appréhender la politique à travers le prisme niçois : les candidats et les élus doivent être classés en deux catégories : soit celle des Niçois libres, engagés pour défendre les intérêts des Niçois, soit celle des serviteurs des idéologies françaises qui nuisent au pays de Nice.
« Désormais, compte tenu de la situation catastrophique qui hypothèque gravement notre avenir, nous ne devons considérer la politique qu’en fonction des intérêts du Pays Niçois. Les grands partis parisiens et leurs succédanés trompent tour à tour les Niçois et les divisent pour s’assurer la main-mise sur leur affaire. Laissons les querelles idéologiques insanes aux jacobins français, préoccupons-nous avant tout du bien être des Niçois et de l’avenir de notre jeunesse.
« Tous les Niçois conscients des enjeux économiques à court terme pour le Pays de Nice, comprendront aisément que nul salut n’est à attendre du système en place qui non seulement nous a méprisés, pillé depuis un siècle et demi, mais aujoud’hui nous a conduit à la ruine. Notre Pays, car l’entité niçoise était un Pays indépendant en 1108 et le demeure moralement, nourrit trois provinces françaises ; les Niçois dépouillés et réduits à la portion congrue sont devenus des valets chez eux ; ils travaillent pour des intérêts étrangers qui exploitent leurs richesses, ils ne peuvent plus se loger sur leur terre ancestrale, et à tous égards ils sont l’un des derniers peuples colonisés.
« La France a toujours nié l’identité niçoise, car à une identité correspond une nationalité et à une nationalité est attachée des droits. Nous avons été jusque là, soigneusement cantonnés dans le folklore, alors que seul le combat politique peut nous rendre nos droits de Peuple, qui sont confirmés par les faits historiques et légalisés par de multiples traités.
« Qui dit Peuple, dit souveraineté ; c’est la raison pour laquelle la France et ses relais ont toujours sponsorisé chez nous des associations soi-disant niçoises qui ont cantonné notre identité au festin des cougourdons, aux farandoles et aux recettes culinaires ; la « pan-bagnatisation » de notre culture a un but très précis, celui de mettre sous le boisseau notre identité politique. C’est pourquoi les « pan-bagnatisateurs » qui se contentent d'apparences niçoises, et prétendent œuvrer pour Nice sont, consciemment ou non, les pires ennemis de Nice et du Pays Niçois et les serviles instruments de ceux qui nous bâillonnent et nous pillent.
« Nous, Niçois, avons une identité propre, colonne vertébrale d’un Pays très ancien, d’immenses possibilités économiques, géographiques, et climatiques, et ces richesses doivent être gérées par nous-mêmes, et non par d’autres. Elles doivent profiter d’abord aux habitants du Pays de Nice, non au aux affairistes de tous poils qui font de l’argent chez nous pour l’investir ailleurs ; elles ne doivent pas non plus être gaspillées par un état centralisateur et autoritaire, sans nous demander notre avis.
« Dans tous les grands pays d’Europe, les régions sont autonomes, certaines disposent même de parlements locaux et de ministres, d’autres votent le montant des impôts qu’elles concèdent à l’état. La France ne pourra toujours demeurer figée dans un système jacobin centralisé, scorie d’un autre âge. Le temps viendra où le Pays de Nice, réclamera son dû, et ou on ne pourra plus confisquer ce qui lui appartient. Le rôle du Parti Niçois/Partit Niçois est de former une nouvelle classe politique, jeune, non corrompue et active, qui le moment venu agira comme il convient pour l’intérêt du Pays de Nice. Sans structure politique niçoise solide et exclusivement niçoise, il ne peut y avoir de force de revendication assez puissante pour obtenir un résultat concret. Cette structure est à reconstruire, car la puissance annexante l’a détruite pour régner chez nous sans partage ; nous nous y attachons, et la jeunesse qui nous suit est un gage très prometteur pour le futur.
« Le Parti Niçois/Partit Niçois prépare l'avenir en promouvant en politique des jeunes gens de valeur, qui ne désirent qu’œuvrer pour préserver les intérêts du Pays de Nice ; Il leur appartiendra bientôt de remplacer les politiciens décadents qui nous dirigent actuellement. Il est donc capital que nos membres et amis soutiennent nos candidats aux divers postes électifs du Pays de Nice.
« Lors de ces élections le système politique français sclérosé et à bout de souffle est représenté par quatre candidats : le sortant UMP, une candidate de gauche, un candidat d’extrême-droite, et le représentant d’un parti que l’on peut situer à l’extrême de l’extrême-droite, ex-tendance Mégret, qui à Nice se dissimule derrière les jupons de Catherine Ségurane et quelques formules niçoises qu’un chinois pourrait apprendre par cœur dans un dictionnaire, mais qui partout ailleurs en France à pour éloquent symbole le sanglier gaulois. Le candidat que nous présentons est donc le seul qui soit résolument hors du système, le seul qui défendra les intérêts du Pays de Nice d’abord.
« Toutes celles et tous ceux, qui aiment le Pays de Nice, ceux qui ne cautionnent plus le système politique français et qui de guerre lasse ont fini par s’abstenir de voter, auront donc la possibilité de faire entendre leur voix lors de cette élection. Le vote du canton de Levens, aura donc une signification particulière. Nous demandons donc à tous ceux qui aspirent à un renouveau Nissart et à tous nos adhérents et amis de soutenir notre candidat.
« La reconquête du pouvoir politique par les Niçois chez eux est en marche ; cet accomplissement historique de vingt-cinq siècles d’Histoire, attendu depuis si longtemps par le peuple niçois, s’imposera bientôt de lui-même car ce sera une impérative et incontournable nécessité économique pour notre Pays et notre survie ; Et malgré les dernières flèches venimeuses décochées par un système centralisateur moribond voué à disparaître, nul ne pourra entraver le destin particulier de Nice... ».
Communiqué du Parti Niçois/ Partit Nissart – le 18 octobre 2011
« Le Parti Niçois/Partit Nissart présentera très probablement des candidats lors des élections cantonales partielles qui auront lieu à Nice et dans l’arrière-Pays, si toutefois, le Conseil d’Etat confirmait leur annulation. Les forces populaires niçoises doivent être d’autant plus présentes, que la situation économique, sociale et culturelle de notre ville ne cesse de se dégrader dans un pays en pleine déliquescence qui entraîne Nice dans le malheur. Au moment aussi où le bétonnage programmé de la plaine du Var, qui relève de l’inconscience pure et du mercantilisme à court terme, va gravement hypothéquer la vie des générations futures.
« Pendant que tant de causes majeures pour le Pays Nissart sont à défendre, une partie de l’opposition de droite à M. Estrosi se livre actuellement à d’inconvenantes gesticulations politiques. Elles ne sont pas de mise, compte tenu de la gravité de la situation économique qui devrait inciter les intéressés à faire passer leurs ambitions personnelles après l’intérêt général, qui plus que jamais exige sérieux, droiture et efficacité.
« L’ex-maire de Nice qui vient de fêter ses quatre-vingt ans, se trompant de combat, cherche une revanche personnelle à ses deux précédents échecs électoraux, soutenu par un groupuscule d’extrême droite français dont le fondateur, Fabrice Robert, a jadis été condamné pour avoir nié l’existence des chambres à gaz dans les camps de concentration et fait la promotion publique de cette théorie nauséabonde.
« Les déclarations successives de l’ex-maire, que l’on pourrait supposer à l’âge de raison, sont pour le moins étonnantes ; selon lui, M. Chauvet qui l’a abandonné, aurait été séduit par « la danse du ventre de M. Estrosi », alors que, lui-même et ses acolytes font, visiblement « la danse du ventre » pour séduire le Front national dont ils voudraient enfourcher le cheval de Troie pour accéder à la mairie en 2014... Ceci est d’autant plus immoral que l’un a renié le Front national pour pouvoir devenir maire de Nice en 1995 et que ses acolytes l’ont abandonné pour suivre le dissident Mégret qui avait trahi le Front. Evoquant les prochaines municipales, l’ex-maire indique que « c’est là le gâteau, le Saint-Honoré... » ce qui est assez inquiétant dans la bouche d’un personnage qui a exercé le pouvoir municipal durant treize ans... A-t-il considéré durant ses mandatures que la mairie dont il avait la charge était « un gâteau » un « Saint-Honoré » ? Mais encore, il ajoute en évoquant les prochaines municipales : « Là nous sommes sûrs et certains de rentrer à la municipalité... ». Ce stupéfiant trou de mémoire est tout aussi inquiétant ; comment a-t-il pu oublier qu’il a été élu conseiller municipal en 2008 et qu’il a aussitôt démissionné, trahissant les Niçoises et les Niçois qui l’avaient élu pour les représenter ? Et en attendant de goûter de nouveau au « Saint-Honoré », l’ex-maire se propose de « monter sur le ring » et « d’aller aux législatives titiller M Ciotti » ; dans la bouche d’un ancien sénateur-maire, ces propos de cour de récréation ou de zinc de bar, interpellent plus d’un et à juste titre.
« Mais il y a plus grave encore ; nous avons appris récemment que sous la mandature de l’ex-maire ont été réalisés des « emprunts à risque » et qu’il en reste aujourd’hui pour 82 millions d’euros, dont un « emprunt toxique » indexé sur le franc suisse qui représentait encore au début de cette année la bagatelle de 23,2 millions d’euros. L’ex-maire interrogé à ce propos à indiqué « rien de catastrophique !». Pour lui, peut-être, mais pour les Niçois qui n’ont pas ses moyens, cela le sera. D’autant que la dette globale de la Ville, à la fin de son mandat se montait à plus de 410 millions d’euros...
« Cette raison, comme ses actuelles connivences, inacceptables pour les démocrates, conduiront certainement les Niçoises et les Niçois à priver le gourmand du « Saint-Honoré » qu’il comptait déguster en soufflant ses 83 bougies ; la sagesse et la dignité voudrait qu’il s’y résolve dès à présent.
« Abandonné par la quasi-totalité de ses anciens soutiens niçois lassés par ses volte-face, scandalisés par ses nouvelles fréquentations, il est seul désormais. Personne n’en voudrait à celui qui semble maintenant confondre la politique niçoise avec le jeu de Monopoly, voire avec le poker menteur, s’il profitait enfin de sa retraite. Quant à M. Ciotti, le parti Niçois/Partit Nissart, se chargera probablement lors des prochaines législatives de recréer les conditions qui permirent à M. Alain Roullier-Laurens, notre Président, arrivé en troisième position, lors des cantonales de 2008, de lui infliger un cuisant échec dans le premier canton de Nice. en faisant voter au second tour pour son principal adversaire.
« Les scories du passé, les gesticulations revanchardes d'aujourd'hui, les combinaisons politiques des carriéristes de parti, ne doivent pas nous faire oublier l’essentiel. Les Niçois sont en grand danger, et la société civile niçoise doit impérativement accéder au pouvoir municipal. Depuis 1990 il est aux mains d’un parti parisien qui a énormément nuit à Nice et veut aujourd’hui effacer la véritable identité niçoise car elle la seule force qui peut proposer une nouvelle voie salvatrice et libérer Nice des partis qui l’asservissent à des intérêts non niçois. Nous subissons tous les jours les conséquences de la catastrophique gestion des politiciens à la botte de Paris, qui veulent « marier Nice à Marseille » ce qui est un odieux et insultant contre-sens historique et économique ; si les Niçois ne leurs barrent pas fermement la route, demain sera encore pire qu’aujourd’hui. Nous entrons dans une période de turbulences et les forces populaires niçoises doivent s’unir pour résister et chasser les fossoyeurs de la Nice que nous avons connue et aimée et que nous avons le devoir absolu de faire renaître.. Tout est à restaurer, à reconstruire, à revoir, à repenser, et le Parti Niçois/Partit Nissart sera à la pointe de ce combat. Issa Nissa ! » (fin de communiqué).
Communiqué du Parti Niçois - 24 mars 2011 - Analyse des résultats du premier tour des élections cantonales.
« Le Parti Niçois est satisfait du score obtenu par ses candidats qui, dans un contexte difficile, se présentaient pour la première fois à des élections. Ce galop d’essai, est important car il marque un tournant important, la présence à Nice d’une véritable force niçoise apolitique ; une force de proposition et d’opposition au système en place qui nuit à Nice. Lors des prochains scrutins, nos candidats permettront aux vrais Niçois de se rassembler autour du drapeau blanc frappé de l’Aigle rouge, pour défendre notre ville et les intérêts de ses habitants »
« Le lendemain de ce premier tour, nous avons été sollicités, afin de « donner nos voix » aux un ou aux autres. Comme nous l’avions annoncé, nous ne donnons pas de consigne de vote, nous en remettant à la volonté et à la sagesse des électrices et des électeurs qui nous ont accordé leur confiance. Les intentions de vote sont personnelles et appartiennent en propre à chacun. Le parti Niçois, qui rejette le système politique jacobin, confiscatoire et antidémocratique, tient à rompre avec ces pratiques qui sont devenues un usage malsain, alors qu’elles ne doivent être qu’exceptionnelles »
« Ce scrutin a été marqué par une forte abstention, le recul de l’U.M.P et une poussée frontiste. Ces trois tendances résultent de la situation de crise et de faillite qui frappe la société, comme du rejet des partis. Quoi qu’il en soit, il convient de respecter le choix des électeurs. Certains ne le font pas, comme l’ex-maire de Nice qui prétend avoir été « spolié » du siège qu’il convoitait, par M. Baeza lequel aurait « détourné » les voix du Front National lui revenant, comme si les électeurs en question étaient la chose d’un parti et avaient pu le confondre avec son adversaire ; mais ces aigreurs revanchardes de fin de carrière, ne sont que des scories, dans la situation critique où se trouvent les niçois, qui ont d’autres motifs d’inquiétude et préoccupations »
« Les temps vont devenir plus difficiles encore et les Niçois doivent se regrouper pour se défendre contre les nombreux périls qui les guettent. Le Parti Niçois sera présent à leurs côtés et mènera le combat avec détermination car il convient impérativement de porter la société civile au pouvoir municipal. Ni droite, ni gauche, tous les partis parisiens confondus sont responsables de l’effondrement moral et économique qui pénalise gravement la société niçoise. Il est temps que les Niçois s’occupent eux-mêmes de leurs affaires. Ils le feront beaucoup mieux que les politiciens qui ne servent pas le bien public mais les partis qui assurent leur réélection. Issa Nissa ! »
Interview de Thierry Vallier, candidat Parti Niçois dans le 5e canton
140 ans après le soulèvement séparatiste de 1871, des candidats du Parti Niçois entrent en lice, quel est votre sentiment?
Il y a une continuité dans l’histoire de Nice ; dès la chute du second empire un parti Niçois avait été crée pour faire annuler légalement l’annexion illégale de 1860. Aux élections législatives du 8 février 1871 les Niçois votèrent à une écrasante majorité pour les candidats séparatistes de la liste menée par Garibaldi. Le vote des Niçois fut confisqué par les baïonnettes de la IIIème république. Ma suppléante et moi sommes très honorés de défendre la véritable Identité Niçoise, pas celle travestie en folklore désuet par les politiciens français et encore moins celle imaginée par des psychopathes qui confondent Coaraze avec Nuremberg !
Nous défendons l'Identité du Peuple Niçois qui s'est construite au cours des siècles grâce à l'apport raisonnable d'immigrants qui se sont toujours parfaitement intégrés à la population autochtone et avec le temps sont devenus naturellement des Niçois de souche. Les Niçois ont de tous temps été tolérants et ont toujours défendu leur bien le plus précieux : leur liberté. Aujourd’hui les évènements mondiaux, le raccourcissement des distances et de multiples facteurs, ont changé beaucoup de choses et nous subissons une immigration massive et souvent clandestine qui, de fait, ne peut être absorbée ; il faut que les Niçois réagissent fermement en fonction des nouveaux problèmes qu’ils subissent de plein fouet , en demeurant cependant dans la mesure et la dignité.
Comment avez vous vécu les festivités des 150 ans de l'annexion?
Pour simplifier, je les qualifierai d’accumulation de contrevérités que les Niçois ont superbement ignoré... Le pouvoir parisien et ses agents à Nice nient obstinément des faits pourtant largement démontrés et s’accrochent à une version totalement mensongère qui ne trompe plus personne ; Nice a été envahie militairement le 1er avril 1860 et le plébiscite qui a été organisé en dix jours (!!!) par les occupants et leurs séides a été truqué totalement : d’ailleurs il n’y avait pas d’isoloirs ni de bulletins non ; on a inscrit illégalement sur les listes électorales beaucoup de provençaux qui n’avaient pas le droit de voter chez nous. L’an dernier, les agents du pouvoir jacobin n’ont fait que confirmer le mépris qu’ils ont pour les niçois ; cela dure depuis maintenant un siècle et demi. Mais en 2010 les Niçois avaient d'autres "chats à fouetter " que d'écouter les mensonges éhontés glorifiant l'annexion scélérate de 1860 : le coût de la vie qui explose, l'insécurité, une immigration incontrôlée, la faillite morale et économique et de multiples problèmes comme le logement ; beaucoup de Niçois, dans l’impossibilité de se loger à Nice, sont obligés de s'expatrier dans les villes voisines d'outre-Var.
Le Parti Niçois, branche politique de la LRLN ?
Depuis 10 ans, la LRLN en qualité d'association culturelle s'est attachée à ré-informer les Niçois sur leur histoire falsifiée et leurs droits inaliénables à l'autodétermination grâce notamment à la Déclaration de Genève et aux ouvrages publiés dans la collection " Les Cahiers de l'annexion ". Ces livres sont étayés par des archives diplomatiques irréfutables ; ils ont été rédigés ou traduits par le président de la LRLN et du Parti Niçois, Mr Alain Roullier-Laurens. Cette phase de mise au point sur notre histoire et nos droits était indispensable ; cela établi, il convenait d’en tirer les conclusions pratiques pour l'avenir. Aujourd'hui, le Parti Niçois s’inscrit naturellement dans le paysage politique ; il permettra aux Niçois de reconquérir par les urnes et pacifiquement leurs droits confisqués en 1860, 1871 puis 1947...
Venons en à votre candidature dans le 5eme canton?
Je suis conscient des limites du système politique, complètement verrouillé, grâce auquel l'Etat français nous tient à la botte... Les promesses électorales ne sont jamais tenues car même les candidats de bonne foi, et ils sont très rares pour ne pas dire inexistants, une fois élus ne sont pas maîtres des règles du jeu... On peut tout promettre, que ce soit la sécurité en passant par les aides aux personnes dépendantes mais finalement tout dépendra du parti au pouvoir. Néanmoins, les Niçois doivent impérativement réagir d’une manière ou d’une autre, ils ne peuvent plus subir ce système politique très nuisible.
Quel est l'intérêt de se présenter à ces élections?
Certaines compétences comme la gestion des collèges sont attribuées au Conseil général présidé par Mr Eric Ciotti qui a été élu dans les circonstances rocambolesques que l'on sait en 2008 et dont la photo se trouve désormais dans tous les cahiers de correspondance de nos jeunes. Si je suis élu, j'exigerai que l'apprentissage du Niçois soit généralisé dans tous les établissements du Pays de Nice et que notre véritable histoire soit enfin enseignée aux élèves. Beaucoup de jeunes niçois se font réprimander parce qu’ils s'insurgent quand leur professeur leur enseigne qu'avant 1860 les Niçois était " italiens ", puis avaient choisi d’être Français par plébiscite ; ou encore que l'histoire de France avant l'annexion est celle de Nice. La jeunesse niçoise sait aujourd'hui que les invasions successives du Pays de Nice par la France ont toujours été très meurtrières pour les Niçois ! Souvent, le programme scolaire à Nice ressemble étrangement à celui enseigné aux jeunes africains dans leur pays alors colonisé, quand sans même sourire, les maîtres d'école leur racontaient que leurs ancêtres étaient gaulois !
Elu, je demanderai un audit concernant la gestion du conseil général des Alpes-Maritimes car il est financé en grande partie par les habitants du Pays de Nice. La transparence doit être absolue quand il s'agit de l'utilisation des deniers publics. Des journalistes parisiens nous reproche souvent de vivre dans une région prétendue riche, il est tout à fait normal que les Niçois sachent comment est utilisé leur argent. Le déficit abyssal du conseil général était de 93 millions en 2003, 540 millions en 2008 et il serait prévu 942 millions pour 2011... Mais que font-ils de nos impôts ?!
Les finances publiques doivent être contrôlées par le peuple car c'est lui qui paie avec le fruit de son travail et qui se prive pour cela. Contrairement aux clichés, dans le pays de Nice il n'y a pas que les riches qui se plaignent de payer trop d' impôts, qu'ils soient direct ou indirect... Cette enquête peut révéler les éventuels dysfonctionnements ou pire ; informer le public est impératif et cela semblent réalisable, même dans le système actuel. Je soutiendrai aussi la réalisation d’équipements sociaux indispensables, crèches, maisons d’accueil pour les personnes âgées et les handicapés, maisons de jeunes. Il faut aussi faire reculer le béton et créer des espaces verts. L'on doit cesser d'entasser de nouvelles populations à Nice comme des sardines dans une boite de conserve, notre ville a depuis longtemps atteint et dépassé sa capacité d'accueil. Poursuivre dans cette voie c'est pénaliser très gravement tous les habitants. Notre ville est une destination touristique, elle n'est pas faite pour abriter de nouvelles banlieues dortoirs sur la plaine du Var. Le projet d'Eco-Vallée serait une catastrophe, car non seulement il nuirait au tourisme, défigurerait et bétonnerait nos paysages, mais en sus il nous priverait d'espaces de culture et de réserves d'eau. le principe de précaution doit être pris en compte impérativement.
Compte tenu de la crise, il faut aussi créer un fond spécial pour aider ceux qui en ont le plus besoin, soit par des subventions, soit par des prêts à très faible taux d'intérêt. Si l'on cessait les gaspillages, notamment les monceaux de publicités inutiles dans le monopole de presse, cela dégagerait les fonds nécessaires.
Quel avenir souhaitez vous pour le stade du Ray?
Comme le pensent tous les fans du Gym, déplacer les matchs à St Isidore, dans un stade surdimensionné de 35000 places et au coût exorbitant est une aberration d'autant que le site du Ray était enfin desservi correctement par le tramway. Lors de la saison 1951-1952, la moyenne d'affluence était de 15223 spectateurs; il faut préciser que cette année là, l'OGC Nice était champion de France et faisait parti des grands clubs européens; il faut aussi prendre en compte qu'à cette époque glorieuse la télévision par satellite n'existait pas tout comme la violence issue de la société actuelle. Les dés semblent malheureusement jetés, mais il ne faut jamais baisser la garde, les choses peuvent évoluer, car les finances de la ville et du département, ne permettrons probablement pas d’assurer ces dépenses, sans augmentation d’impôts ...
Comme la grande majorité des habitants du quartier je souhaite que le site du Ray reste avant tout dédié au sport. Nice Nord manque cruellement de terrains de sport en plein air et gratuits. Pour pratiquer l'athlétisme, le site le plus proche est situé sur la plaine du Var, et il est déjà largement saturé. La jeunesse de Nice Nord doit avoir accès gratuitement à des lieux ou elle pourra dépenser son énergie débordante dans de bonnes conditions ; mais malheureusement le terrain semble être très convoité par des promoteurs immobiliers qui auront probablement l’accord de la majorité départementale actuelle. Notre situation géographique et démographique ne nous permet plus de construire et bétonner les derniers carrés de verdure. Je me battrai avec force pour empêcher cette ruineuse ineptie.
Quels sont vos objectifs à moyen terme?
Tout laisse à penser que, dans un avenir proche, les niçois seront amenés à choisir entre l'avenir incertain d'un pays (la France) à la structure archaïque issue du 19eme siècle et la possibilité historique de rejoindre grâce à leurs droits avérés, les pays européens bénéficiant d'une très large autonomie . Notre objectif est de rassembler tous les niçois, qu'ils soient de souche ou d'adoption, quelle que soit leur sensibilité politique, dans un grand mouvement autonomiste animé par les véritables valeurs ancestrales niçoises qui sont basées sur la tolérance, l'autogestion responsable et la défense de notre liberté. Nous sommes pacifistes et légalistes et notre démarche est juridique, surtout pas idéologique. Nous nous définissons très justement apolitiques. Nous ne sommes ni de droite, ni de gauche: nous sommes niçois !
Les Niçois doivent sortir des clivages idéologiques instaurés par la France qui permettent au pouvoir central de diviser et contrôler la population. Les Niçois ont des droits, ils doivent s’occuper de leurs affaires, et voir les choses à travers un prisme Niçois et non un prisme français qui est catastrophique pour eux.
Comme c'est encore le cas avec les religions, des crimes abominables ont été commis dans l'histoire au nom des idéologies, qu'elles soient de droite ou de gauche. Pour nous, les intérêts moraux, culturels, sociaux, écologiques, financiers, des niçoises et des niçois, tout comme l’avenir de notre jeunesse, priment sur toute idéologie. En nous unissant autour des valeurs niçoises nous défendons le Pays de Nice et ses habitants. Les idéologies sont néfastes car elles ne servent qu'à installer des clans au pouvoir et diviser le peuple, non à assurer le bien être des citoyens. La politique telle qu'elle est pratiquée par les partis parisiens est un poison qui détruit la société niçoise. Cela ne peut plus durer; ce système à bout de souffle qui nous a conduit à la faillite dans tous les domaines doit être combattu et rejeté. Toutes les niçoises et tous les niçois doivent se mobiliser et le Parti Niçois a été crée pour les rassembler : dispersés nous ne pouvons rien, unis nous pourrons tout ! Nous voulons rendre au mot " politique " son sens véritable : qui se rapporte à la cité (de polis, la cité en grec) !
Quelle est votre citation préférée?
« J'ai toujours entendu dire par les républicains qu'ils étaient les défenseurs des droits de l'homme contre la tyrannie... Ceci soit dit pour la dernière fois à la confusion de ces doctrinaires qui veulent se faire un monopole de la conception républicaine comme s'ils en étaient les inventeurs, et comme si avant eux, il n'eût jamais existé de république ».
Citation de Garibaldi.
Interview réalisé par :
Communiqué du Secrétariat du Parti Niçois/Partit Nissart du 26 février 2011
« Le Parti Niçois/Partit Nissart, informe le public qu’il rejette les partis composant le système politique français. Contrairement aux informations parues dans le quotidien Nice-Matin, ses candidats aux prochaines élections cantonales dans les 3e, 5e et 7e cantons de Nice, sont classifiés officiellement comme « Régionalistes » dans le tableau officiel des appartenances politiques établis par la Préfecture des Alpes-Maritimes. Le quotidien Nice-Matin à été mis en demeure, ce jour, de rectifier ses informations erronées et se mettre en conformité avec le classement préfectoral qui seul fait foi ».