La lettre du président : 160e anniversaire de l'annexion
La mairie de Nice organisa aujourd’hui en toute discrétion et en catimini une commémoration pour le 160e de l’anniversaire de l’annexion (sobrement appelé « union ») tellement discret que tout Facebook se demandait bien ce que pouvait être ces tirs de canons entendus aujourd’hui à Nice à 10h30 (une salve pour commémorer l’annexion et qui n’était pas prévu au programme d’ailleurs).
Pour savoir qu’il y avait une commémoration il fallait soit avoir reçu l’invitation officielle (reçu à peine quelques jours avant) soit avoir remarqué le petit article de Nice-Matin d’hier…
Un article où intervient Jean-Pierre Barbero, conservateur et directeur du musée Massena, rappelant dans cet article, que les Niçois votaient « oui » à la France à « 99,9% » ! (pour être exacte car il en rajoute un peu : 99,26% à Nice et 99,78% en Savoie). « 99,9% » : un score qu’admet volontiers donc le conservateur du musée Masséna, sans toutefois être plus interpellé que ça par ce score de dictateur, comme si c’était normal !
Au bout de combien de temps encore certains à Nice refuseront ils les faits et arrêteront de croire (ou faire semblant de croire) à la fable qu’on nous ressert depuis 160 ans ?
Quand, certains admettront que le « rattachement » ou « l’union » n’était ni plus ni moins qu’une annexion (terme employé à l'époque) suite à un plébiscite truqué de A à Z par Napoléon III ? Il est de notoriété publique, (sauf pour les bonapartistes) que Napoléon III a pratiquement truqué toutes les élections et plébiscites qu’il organisa en France depuis son coup d’Etat militaire de 1851..mais, à en croire les apôtres du « rattachement », il aurait fait une exception démocratique pour Nice et la Savoie en 1860…
Quand certains admettrons que l’avis des Niçois et des Savoisiens ne comptait pas du tout ? Car c’était malheureusement joué d’avance (dès 1858 en fait) entre Napoléon III et Cavour, premier ministre du Roi de Sardaigne Victor-Emmanuel II. Napoléon III acceptant d’apporter une aide militaire à Victor-Emmanuel II (et à son projet d’unification de l’Italie) en échange de Nice et de la Savoie…
Ce plébiscite truqué (organisé à Nice les 15 et 16 avril et en Savoie les 22 et 23 avril) n’avait pas pour but de demander l’avis aux populations, mais de donner le change face aux puissances européennes pour éviter toute intervention (même si en réalité les autres pays n’étaient pas dupes, mais ils n’avaient pas spécialement l'envie de rentrer en guerre contre la France juste pour nos beaux yeux).
En fait, pour reprendre des termes à la mode en ce moment : la planification et l’organisation de l’annexion de Nice et de la Savoie relève du complot politique et non d’un réel choix des populations ; un complot historiquement établi celui-là, mais comme il y a pas d’extraterrestres dans l’affaire, c’est un complot qui n’intéresse pas grand monde…
Il est quand même fou de penser, que la France en perpétuelle repentance sur tout et n’importe quoi concernant son passé (colonial en particulier), ne veux toujours pas admettre une annexion frauduleuse ou, encore moins, reconnaître un génocide sur son propre peuple et sur son propre sol (les Vendéens).
Mais le pire n’est pas encore là, car toujours dans cet article, toujours le même Jean-Pierre Barbero déclare que 1860 est le « démarrage de notre Histoire »…là, il y a de quoi carrément tomber par terre !
« Le démarage de notre Histoire » ? Parce qu’avant 1860 nous n’avions pas d’Histoire ?
Est-ce que Mr. Brabero veut dire que les générations de femmes et d’hommes depuis la fondation de Nikaïa (et même avant) jusqu’en 1860 qui ont construit Nice à la sueur de leur front et défendus de leur vie cette terre au grès des invasions et occupations doivent être jetés dans les oubliettes de l’Histoire parce qu’ils ont eu la « malchance » de naître avant 1860 ?
Comment un directeur et un conservateur d’un musée quel qu'il soit peut-il tenir de tels propos scandaleux ?! Faut-il être à ce point servile à la version officielle et au système jacobin pour jeter ainsi à la poubelle 2500 ans d’Histoire et faire injure à la mémoire de nos ancêtres ?! Une honte ! ni plus ni moins qu’une honte !
Quant à l’opportunité de la ville de Nice (et surtout de son maire) d’organiser une telle commémoration en pleine pandémie de Covid et en pleine période électorale, je vous renvoie vers le communiqué du Parti Niçois.
160 ans de l’annexion ; fêter une forfaiture malgré la crise et la période électorale.
Dimanche 14 juin, la ville de Nice fêtera le 160e anniversaire de l’annexion frauduleuse (que la mairie appel sobrement « l’union ») de Nice par la France.
Alors que nous pensions échapper à cette célébration car toujours en période de pandémie, que nous ne pouvons toujours pas nous rendre dans des théâtres, des salles de cinéma, tous les grands événements de l’été à Nice annulés… Et bien non ! Nous aurons droit à ça quand même !
Il semble pour Christian Estrosi qu’il était impensable de rater ça et qu’il était urgent malgré la crise de célébrer une forfaiture ! Forfaiture dont il est encore l’un des rares à croire à la fable du « roman national », qui voudrait que le peuple niçois en 1860 se soit volontairement et librement « offert » à la France…
Il était inenvisageable pour Christian Estrosi de rater la célébration d’un mensonge historique et la soumission de Nice à Paris dont le système pyramidal et hyper-centralisé, a montré, durant la crise sanitaire, à quel point il était à bout de souffle ! Un système jacobin déjà archaïque dans le « monde d’avant » qui n’a plus sa place dans « le monde d’après ».
Une célébration d’autant plus scandaleuse, car qui dit « évènement organisée par la ville », dit « organisé aux frais du contribuable », alors que beaucoup de Niçoises et de Niçois sont encore au chômage forcé par la pandémie, beaucoup de Niçoises et de Niçois inquiets ; l’avenir restant incertain car la crise économique (et social) consécutif au nouveau coronavirus, s’annonce déjà comme l’une des pires de l’Histoire…
Utilisation de l’argent des Niçois d’autant plus scandaleuse que nous sommes toujours en période électorale, à deux semaines du deuxième tour des élections municipales, une situation anormale qui ne semble émouvoir aucun des autres candidats aux municipales…
En effet, ses concurrents encore en lice pour le second tour (et même ceux du premier) sont étrangement silencieux, eux qui d’habitude ne ratent pas une occasion de réagir et critiquer les moindres faits et gestes de Christian Estrosi…notamment le candidat du Rassemblement National se déclarant être le premier et seul opposant du maire sortant (mais réalisant le pire résultat de l’histoire local de son parti depuis le début des années 2000) qui pourtant il y a 10 ans tout juste, organisa une manifestation avec son groupuscule pseudo-régionaliste pour « dénoncer » l’annexion de Nice (manifestation qui selon les critères de son propre parti, serai vue comme une « manifestation communautariste »).
Les concurrents d’Estrosi, représentant tous des partis parisiens, sont-ils si soumis au système jacobin ? Qu’ils préfèrent se taire et louper une occasion de descendre en flèche leur adversaire… plutôt que de passer, aux yeux de leurs partis, pour des « anti-patriotes » ou des « anti-français » en critiquant le maire sortant et la tenue de cette commémoration en période électorale ?
La lettre du président #01 19/04/2015 : Propos de Jean-Marie Le Pen !
Dans une interview accordée à un journal d’extrême-droite, Jean-Marie Le Pen, en plus de ses tristes et habituels dérapages concernant la seconde guerre mondiale ayant provoqué cette fois le courroux de sa fille déclara également : « Nous sommes gouvernés par des immigrés et des enfants d’immigrés à tous les niveaux. Christian Estrosi et Eric Ciotti à Nice […] ce sont des gens dont les parents étaient italiens […] Valls est Français depuis trente ans, moi je suis Français depuis mille ans. ».
Jean-Marie Le Pen (qui est d’origine bretonne) se vante d’être « Français depuis mille ans » ? Cela serait un peu compliqué étant donné l’indépendance de la Bretagne il y a mille ans….
Loin de moi l’idée de défendre messieurs Estrosi ou Ciotti ou encore le Premier Ministre, ils sont assez grands pour se défendre tout seul mais les Niçois ayant des origines italiennes (et ils sont nombreux) peuvent se sentir concernés et visés par les propos du fondateur du parti ultra-jacobin, ce qui est mon cas ( mon arrière-grand père, fils d’immigrés italiens, s’appelait Pierre Cadopi, un nom encore dans la mémoire de beaucoup à Nice comme dans l’arrière-pays, puisqu’il avait une compagnie de cars desservant entre autre Ascros et la vallée de l’Estéron). De ce fait je me sens insulté comme pourrait l’être n’importe lequel d’entre nous.
Les propos méprisants de M. Le Pen laissent tout bonnement penser que les Niçois ayant des origines italiennes seraient des étrangers chez eux à Nice ! Et « l’italianité » et la « latinité » de Nice, composantes essentielles de notre identité, serait toute aussi étrangère ? L’identité niçoise s’est forgée au cours des siècles entre autre avec le Piémont avec qui le Comté de Nice était une des composantes des Etats de Savoie, comme des relations que nous entretenions avec nos voisins ligures ou l'influence sarde. Nice est française malgré elle depuis 155 ans (« un point de détail », comme dirait l'autre, dans les 2500 ans d'existence de notre ville) et les « niçois d'origines italiennes », loin de verser dans l'irredentismo, sont chez eux à Nice alors que certaines personnes se vantant d'être français « depuis mille ans » ne sont visiblement pas à leur place ici surtout en n'ayant pas honte de venir apprendre aux niçois qui ils sont et semblant nier nos 500 ans d'histoire commune avec la Savoie et le Piémont (il n'est plus à un négationisme près) ! Les propos de M. Le Pen rappelle comment les français traitèrent les Niçois en 1860 en les qualifiant « d’indigènes » avant l’annexion, puis « d’étrangers » lorsqu’ils refusèrent de devenir français après l’annexion : les Niçois deviendraient donc « étrangers » sur leurs propres terres !
Les propos du borgne rappelant aussi à quel point la France après l’annexion a toujours méprisés les Niçois en les qualifiant « d’italiens » de « ritals » ou de « pipis ». Cela rappelle la pression de la francisation depuis 1860 où l’on transforma les patronymes niçois pour leur donner une consonance moins « italienne » et avoir ainsi moins de problèmes avec la puissance annexante : les « i » ou « ï » se transformant en « y » par exemple, les prononciations changèrent et leurs significations même en étaient modifiées ; cette francisation forcenée depuis 1860 ne s’arrêtant pas aux seuls noms de familles, allait jusqu’à modifier des noms de lieu : par exemple notre bon vieux stade et son quartier passant de « Raï » à « Ray » changeant aussi la prononciation.
Les propos de Jean-Marie Le Pen ne sont ni un acte isolé ni un dérapage, ils reflètent la pensée générale d’un France méprisante à l’égard de Nice depuis l’annexion (après tout Napoléon III n’en a jamais rien eu à faire des Niçois. Son seul intérêt dans l’annexion était de posséder les contreforts alpins lui servant de boucliers aux frontières françaises).
Ne nous trompons pas, la fille et la petite-fille Le Pen (candidate aux régionales en PACA) n’ont rien à envier au patriarche, elles n’en pensent pas moins et sont toutes aussi sectaires que lui. Je me souviens encore, lors de la naissance de la fille de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni leurs remarques sur le prénom à consonance italienne de l’enfant (Giulia), regrettant que les parents n’aient pas donné un « prénom français plutôt qu’un prénom italien » à leur fille. Sans défendre l’ex-président je ne vois pas en quoi donner un prénom italien à son enfant est gênant, encore plus à Nice où cela passerait inaperçu et serait au contraire un bel hommage à nos liens d’amitiés séculaires avec le Piémont ou la Ligurie mais aussi à nos racines latines (racines communes à bon nombre de peuples européens).
La famille Le Pen n’a pas qu’un problème avec les étrangers extra-européens mais avec n’importe quel peuple partageant pourtant les mêmes racines que leur chère France ! Si les Le Pen veulent des prénoms bien gaulois, je suggère à Marine et Marion de se débaptiser, le prénom de la première étant de racine latine, la deuxième d’origine hébraïques. Et si elles veulent des prénoms bien gaulois il faudra qu’elles se lèvent tôt pour en trouver (à moins d’ouvrir un album d’Astérix pour en chercher) car la majorité des prénoms dit « français » sont d’origines soit gréco-latines soit hébraïques…
Au final on se rend bien compte de l’incohérence du nationalisme ultra-jacobin du Front National. Et les Niçois auront à cœur de se poser cette question : comment un tel parti peut-il se prétendre défenseur d’une certaine « identité » contre « l’immigration et l’islamisation » et les dérives de la mondialisation alors qu’il tire à boulets rouges contre nos propres racines et notre propre identité ? Je rappelle que le FN considère la défense des identités et langues régionales comme du « communautarisme »...
Julien LLINARES, président du Parti Niçois
T-shirt du 150e anniversaire de l'annexion de Nice
T-shirt du 150e anniversaire de l'annexion de Nice.
Aigle en relief brisant les chaînes de la servitude.
Prix 13 €
Existe en plusieurs tailles
Vous pouvez vous le procurer au Parti Niçois,
1 rue Caïs de Pierlas, porte verte, 06300 Nissa
Tél. 06 12 86 25 05
Dissoudre la BSN c’est attaquer Nice. Communiqué du Parti Niçois du 25 Avril 2010
« Nous constatons qu’après toutes les atteintes à l’identité niçoise qui vont crescendo depuis deux ans, le pouvoir jacobin persiste à vouloir dissoudre la BSN. La mauvaise foi est patente, car le dossier à charge, présenté comme accablant, est un désert peuplé de mirages. Il se résume à quelques faits interprétés, assaisonnés de suppositions, d’omissions, d’inexactitudes et de mensonges. Mais du « gazage » odieux à Monaco pas un mot. Les censeurs ont toujours des pudeurs coupables quand les malfaisants ne sont pas ceux que l’on dit. La « vérité » sur les supporters niçois forgée par les journaleux parisiens, pour vendre du papier et dénigrer Nice, semble être l’un des éléments majeurs de cette cabale préparée depuis longtemps. 150e anniversaire de l’annexion oblige, on veut en haut lieu, mettre un bon coup sur la nuque de l’identité niçoise, en frappant ceux qui la défendent. Le système emploie toujours la même méthode : à défaut de pouvoir phagocyter, on brise. Pour paraphraser une locution célèbre : « Ne pouvant le corrompre, ils l’ont assassiné ». Mais le dossier d’accusation est si peu étayé, qu’une dissolution serait un déni de droit.
La charge perfide du pouvoir parisien contre les supporters niçois est très grave, car c’est Nice qui est attaquée à travers eux. Et celui qui avant les élections se proclamait « Niçois jusqu’au bout des ongles » est dans le camp des assaillants. Les vrais Niçois en ont plus qu’assez de voir que tout ce qui de près ou de loin ressemble à l’identité niçoise est systématiquement effacé, nié, voire piétiné. Il se pourrait bien que les festivités du 150e anniversaire de l’annexion, moment culminant du processus anti-niçois, ne se déroulent pas comme l’espèrent les ennemis de Nice, car si l’on peut détruire une structure humaine, nul ne dissoudra jamais notre amour pour Nice. Ils ont ouvert les hostilités contre l’identité niçoise, ils persistent et signent, plus arrogants que jamais : nous leur répondrons comme il convient. Préparons nous donc à « fêter » le 150e anniversaire comme il convient ».
11 avril 2010 - Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart :
« Au moment où les politiciens locaux, suppôts du pouvoir jacobin, tentent de porter le coup de grâce à l'identité niçoise par des mesures on ne peut plus significatives comme le remplacement du moulage de la statue de Charles-Félix devant la mairie par un pouce d’honneur de César, la quasi- disparition des drapeaux niçois en ville (lesquels auraient indisposé dit-on l’ex-ministre de la justice en visite à Nice), la disparition du blason de Nice sur la page d’accueil du site de la mairie, remplacé par celui de la Communauté urbaine, la suppression du mot d’accueil en niçois au standard téléphonique de la mairie, l’édification au Vieux-Nice d’un immense tas de ferraille qualifié de « monument du 150e anniversaire de l’annexion », dont le transport et l’installation coûteront très cher aux Niçois, au moment enfin où le banc et l’arrière-banc des institutionnels persistent a diffuser ses mensonges au sujet de l’annexion de Nice et s’apprête à célébrer en grandes pompes cette violation du Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes, la cause de Nice avance à grands pas depuis que notre président, M. Alain Roullier-Laurens et M. Jean de Pingon ont signé la Déclaration de Genève, adressée aux Puissances signataires du traité de Paix de 1947, et demandé à M. le Secrétaire général de l’O.N.U. de bien vouloir considérer que Nice et la Savoie sont des pays colonisés, en cette année qui doit marquer officiellement la fin de toute colonisation du fait des résolutions antérieurs votées par cette organisation.
Un député de la majorité a déjà posé une question écrite au ministre de l’Intérieur, en ce qui concerne le statut de Nice et de la Savoie, qui compte tenu de l’abrogation du traité de Turin, risque de poser de très gros problèmes à l’Etat, tant dans ces territoires que sur le plan international.
Un Niçois travaillant en Savoie et poursuivi pour un délit de dépassement de vitesse intervenu à Nice, a fait valoir devant le tribunal d’Albertville que le traité d’annexion étant abrogé, le fonctionnaire idoine qui avait fixé cette limite de vitesse à Nice, n’avait aucun droit de le faire, et que de surcroît, pour la même raison, ledit tribunal siégeant en Savoie n’avait aucune légitimité pour le juger. Le tribunal d’Albertville s’est immédiatement déclaré incompétent pendant que des incidents éclataient dans la salle d’audience entre les souverainistes et les forces dites « de l’ordre ».
Le président du Parti Niçois tient à préciser que juridiquement, quand bien même l’autorité française, jusqu’à la décision internationale, réfuterait l’abrogation du traité de Turin, elle se trouverait néanmoins en total défaut de légitimité. En effet, dans le texte du traité de Turin, le roi de Sardaigne, déclare « qu’il cède ses droits à Napoléon III ». Ses droits sur Nice étaient ceux que lui conféraient la charte dédition de 1388. Or, comme le rappelle très justement Joseph André dans son ouvrage « Nice 1792 – 1824 » ce traité comportait d'importantes restrictions au pouvoir des souverains savoisiens ; celle-ci notamment : « en aucune manière, ni pour des raisons civiles ni pour des procès criminels les Niçois pouvaient êtres inquiétés par leurs propres tribunaux » ; « nisi causa dominium comitem tangeret» dans le texte. La France qui se prétend le pays des Droits de l’homme, et qui les viole souvent, s’honorera cette fois en les respectant dans un pays annexé illégalement.
Le Parti Niçois appelle les vrais Niçois a manifester dès à présent et par tous les moyens légaux, leur désapprobation des manifestations commémorant l’annexion scélérate de Nice ; il leur rappelle ou leur apprend que conformément aux nouvelles dispositions législatives ils peuvent contester, le cas échéant, devant le tribunal où ils comparaissent [sauf la Cour d’assise] la constitutionnalité des lois auxquels ils sont soumis arbitrairement. A Nice, le droit des Peuples a été bafoué, le parti Niçois œuvrera avec les citoyens pour le rétablir ». Fin de communiqué.