Régionales 2015 : Consigne de vote du Parti Niçois.
Les élections régionales des 6 et 13 décembre se dérouleront dans un contexte particulier, après les effroyables attentats survenus à Paris le vendredi 13 novembre. Les partis jacobins n’ont pas attendu longtemps pour récupérer ce drame en surfant sur l’émotion collective, transformant l’élection régionale en enjeu national.
Certains représentants des partis dans leurs meetings régionaux ont totalement abandonné les problématiques locales pour ne parler que de« sécurité » de « lutte anti-terroriste » et « d’immigration ». Même s’ils étaient élus grâce à l’atmosphère anxiogène post-attentat, ils n’y pourraient rien, car les régions, faute d’une réelle et véritable autonomie (que les partis jacobins refusent obstinément) n’ont aucune compétence en matière sécuritaire, judiciaire et encore moins sur l’immigration. Il faut donc recentrer le débat sur les enjeux strictement locaux de ces élections et ne pas laisser son jugement altérés et ses choix faussés par le caractère extraordinaire de la situation.
Le Parti Niçois/Partit Nissart, comme nombre de Niçoises et de Niçois, ne se reconnait pas dans la région artificielle « Provence Alpes Côte d’Azur » qui n’arrivera jamais à concilier Niçois et Provençaux diamétralement opposés d’un point de vue historique, culturel, économique et politique. La réalité de cette région, absolument pas conçue pour abriter deux villes d’importantes majeures en perpétuelle rivalité (et au détriment des Niçois) doit faire prendre conscience à ses habitants que seule une souveraineté régionale permettra au Pays Niçois de se développer harmonieusement. Cette solution d’une séparation de la Provence et du Pays Niçois, n’a finalement rien d’insurmontable ni de saugrenue lorsqu’on compare le bouleversement généré par une réforme régionale contestée et contestable.
Pour toutes ces raisons le Parti Niçois ne présentera pas de liste en PACA ; nous ne cautionnerons jamais ces élections illégitimes et tutélaires.
Aucune des listes candidates ne privilégie la défense des intérêts des Niçois, encore moins celles ultra-jacobines ou anti-régionalistes en nous comparant à des « communautaristes ».
Nous appelons à voter blanc, ou à faire passer un message plus clair en direction de Marseille en imprimant et mettant dans l’urne les bulletins éditables à l’initiative de la page face book « Sortons de la PACA pour une région niçoise ». Faites votre devoir de citoyen en allant voter mais si vous ne vous reconnaissez ni dans cette région ni dans les listes présentes, faites votre devoir de Niçois en dénonçant le diktat Marseillais.
Le Parti Niçois souhaite également bonne chance aux listes des candidats régionalistes/autonomistes/indépendantistes Alsaciens, Bretons, Corses et d'Outre-Mer.
NON A LA REGION PACA ! OUI A LA REGION PAYS NICOIS !
Communiqué du Parti Niçois suite aux propos de Dominique Estrosi-Sassone sur les langues régionales :
Communiqué du 11/08/2015.
Dans un article du Nice-Matin paru le 11/08/2015 relatif à la langue Niçoise et à la charte des langues régionales, nous pouvons lire la réaction totalement édifiante de Mme Dominique Estrosi-Sassone :
Pour la Sénatrice, mettre à pied d’égalité dans la constitution les langues régionales et le français reviendrait à « donner des droits spécifiques à une minorité » qui pour elle serait synonyme « d’inscrire le principe de communautarisme » dans la Constitution !
Mme Estrosi-Sassone rejoint donc les thèses du Front National qualifiant déjà de « communautaristes » toute personne défendant les langues et les identités régionales et locales ! Elle ose même aller plus loin en mettant en avant l’illusoire unité nationale : les langues régionales seraient un facteur de division de « la Nation » en faisant un dangereux parallèle avec les attentats terroristes survenus en France laissant sous-entendre que les langues régionales feraient le jeu de Daesh en sapant « l’unité nationale ». Voilà donc les défenseurs de l’identité niçoise devenus des complices de terrorisme !
Le Jacobinisme est un terrorisme d’état (inventeur du mot « terroriste » puisqu’il désignait à l’origine les partisans de la « Terreur ») à l’instar de Daesh ( rasant les sites antiques mésopotamiens) qui a tout fait depuis la Révolution pour littéralement annihiler l’identité des peuples ( à commencer par les langues que l’abbé Grégoire chercha absolument à éradiquer) que « la Nation » a annexée « par la force et la fraude » comme le dit si bien Garibaldi concernant celle de Nice en 1860 !
Pour conclure, Mme Estrosi-Sassone essaye de tempérer ses propos en disant que les langues régionales et locales sont une richesse et font partie du patrimoine mais cette « reconnaissance doit s’arrêter là. Aller plus loin ne serait pas raisonnable » en rappelant que l’on doit « apprendre à se sentir d’abord français ». En clair faisons du folklore mais n’allons pas plus loin et surtout continuons à nier l’Histoire et l’existence des peuples distincts avec des droits spécifiques (un peu comme Manuel Valls niant l’existence du peuple Alsacien) alors que la Ière République reconnut l’existence « du peuple souverain du Comté de Nice ». Ce qui n’est pas raisonnable c’est le commentaire de Mme Estrosi-Sassone, réaction typique de l’ensemble des jacobins de tout bord montrant leurs inquiétudes face au réveil des peuples s’amorçant un peu partout en Europe où l’autonomie est la norme.
La France montre qu’elle ne veut absolument pas se remettre en cause, continue de défendre avec obstination son système archaïque alimentant elle-même les séparatismes ! En réalité les seuls à menacer « l’unité nationale » ceux ne sont pas les « méchants défenseurs des identités régionales » mais bel est bien les jacobins eux-mêmes dans leurs aveuglements centralistes à aller constamment contre le vent de l’Histoire…
La lettre du président #01 19/04/2015 : Propos de Jean-Marie Le Pen !
Dans une interview accordée à un journal d’extrême-droite, Jean-Marie Le Pen, en plus de ses tristes et habituels dérapages concernant la seconde guerre mondiale ayant provoqué cette fois le courroux de sa fille déclara également : « Nous sommes gouvernés par des immigrés et des enfants d’immigrés à tous les niveaux. Christian Estrosi et Eric Ciotti à Nice […] ce sont des gens dont les parents étaient italiens […] Valls est Français depuis trente ans, moi je suis Français depuis mille ans. ».
Jean-Marie Le Pen (qui est d’origine bretonne) se vante d’être « Français depuis mille ans » ? Cela serait un peu compliqué étant donné l’indépendance de la Bretagne il y a mille ans….
Loin de moi l’idée de défendre messieurs Estrosi ou Ciotti ou encore le Premier Ministre, ils sont assez grands pour se défendre tout seul mais les Niçois ayant des origines italiennes (et ils sont nombreux) peuvent se sentir concernés et visés par les propos du fondateur du parti ultra-jacobin, ce qui est mon cas ( mon arrière-grand père, fils d’immigrés italiens, s’appelait Pierre Cadopi, un nom encore dans la mémoire de beaucoup à Nice comme dans l’arrière-pays, puisqu’il avait une compagnie de cars desservant entre autre Ascros et la vallée de l’Estéron). De ce fait je me sens insulté comme pourrait l’être n’importe lequel d’entre nous.
Les propos méprisants de M. Le Pen laissent tout bonnement penser que les Niçois ayant des origines italiennes seraient des étrangers chez eux à Nice ! Et « l’italianité » et la « latinité » de Nice, composantes essentielles de notre identité, serait toute aussi étrangère ? L’identité niçoise s’est forgée au cours des siècles entre autre avec le Piémont avec qui le Comté de Nice était une des composantes des Etats de Savoie, comme des relations que nous entretenions avec nos voisins ligures ou l'influence sarde. Nice est française malgré elle depuis 155 ans (« un point de détail », comme dirait l'autre, dans les 2500 ans d'existence de notre ville) et les « niçois d'origines italiennes », loin de verser dans l'irredentismo, sont chez eux à Nice alors que certaines personnes se vantant d'être français « depuis mille ans » ne sont visiblement pas à leur place ici surtout en n'ayant pas honte de venir apprendre aux niçois qui ils sont et semblant nier nos 500 ans d'histoire commune avec la Savoie et le Piémont (il n'est plus à un négationisme près) ! Les propos de M. Le Pen rappelle comment les français traitèrent les Niçois en 1860 en les qualifiant « d’indigènes » avant l’annexion, puis « d’étrangers » lorsqu’ils refusèrent de devenir français après l’annexion : les Niçois deviendraient donc « étrangers » sur leurs propres terres !
Les propos du borgne rappelant aussi à quel point la France après l’annexion a toujours méprisés les Niçois en les qualifiant « d’italiens » de « ritals » ou de « pipis ». Cela rappelle la pression de la francisation depuis 1860 où l’on transforma les patronymes niçois pour leur donner une consonance moins « italienne » et avoir ainsi moins de problèmes avec la puissance annexante : les « i » ou « ï » se transformant en « y » par exemple, les prononciations changèrent et leurs significations même en étaient modifiées ; cette francisation forcenée depuis 1860 ne s’arrêtant pas aux seuls noms de familles, allait jusqu’à modifier des noms de lieu : par exemple notre bon vieux stade et son quartier passant de « Raï » à « Ray » changeant aussi la prononciation.
Les propos de Jean-Marie Le Pen ne sont ni un acte isolé ni un dérapage, ils reflètent la pensée générale d’un France méprisante à l’égard de Nice depuis l’annexion (après tout Napoléon III n’en a jamais rien eu à faire des Niçois. Son seul intérêt dans l’annexion était de posséder les contreforts alpins lui servant de boucliers aux frontières françaises).
Ne nous trompons pas, la fille et la petite-fille Le Pen (candidate aux régionales en PACA) n’ont rien à envier au patriarche, elles n’en pensent pas moins et sont toutes aussi sectaires que lui. Je me souviens encore, lors de la naissance de la fille de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni leurs remarques sur le prénom à consonance italienne de l’enfant (Giulia), regrettant que les parents n’aient pas donné un « prénom français plutôt qu’un prénom italien » à leur fille. Sans défendre l’ex-président je ne vois pas en quoi donner un prénom italien à son enfant est gênant, encore plus à Nice où cela passerait inaperçu et serait au contraire un bel hommage à nos liens d’amitiés séculaires avec le Piémont ou la Ligurie mais aussi à nos racines latines (racines communes à bon nombre de peuples européens).
La famille Le Pen n’a pas qu’un problème avec les étrangers extra-européens mais avec n’importe quel peuple partageant pourtant les mêmes racines que leur chère France ! Si les Le Pen veulent des prénoms bien gaulois, je suggère à Marine et Marion de se débaptiser, le prénom de la première étant de racine latine, la deuxième d’origine hébraïques. Et si elles veulent des prénoms bien gaulois il faudra qu’elles se lèvent tôt pour en trouver (à moins d’ouvrir un album d’Astérix pour en chercher) car la majorité des prénoms dit « français » sont d’origines soit gréco-latines soit hébraïques…
Au final on se rend bien compte de l’incohérence du nationalisme ultra-jacobin du Front National. Et les Niçois auront à cœur de se poser cette question : comment un tel parti peut-il se prétendre défenseur d’une certaine « identité » contre « l’immigration et l’islamisation » et les dérives de la mondialisation alors qu’il tire à boulets rouges contre nos propres racines et notre propre identité ? Je rappelle que le FN considère la défense des identités et langues régionales comme du « communautarisme »...
Julien LLINARES, président du Parti Niçois
L’étrange volte face de M. Estrosi
Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart – 28 juin 2013
« Bien que Christian Estrosi nous ait habitué à de nombreux virages stratégiques au cours de sa (trop) longue carrière politique, le dernier en date ne peut que laisser les Niçois dubitatifs sur sa vision de l’avenir de Nice.
« Après avoir imposé un mariage contre-nature entre Nice et Marseille et instauré une métropole empiétant sur l'arrondissement de Grasse « pour que le Var ne soit plus une frontière », Le journal italien Il Corierre della Sera du 26 juin 2013 nous annonce, que, suite à l'échec de la trop coûteuse ligne à grande vitesse Marseille-Nice, le maire de Nice envisagerait de se tourner vers l'Italie en proposant de « construire notre avenir ensemble, avec les régions Italiennes limitrophes ».
« Mais ce qui serait un sympathique clin d’œil à l’Histoire de Nice, laquelle a toujours été plus proche de la latinité que de la France se double (fatalement) d’une idée délirante : créer une « euro-région » artificielle comprenant les régions françaises Rhône-Alpes et PACA dans lesquelles seraient intégrées de force la Savoie et le Pays de Nice, non-sens historique et économique plus qu’étrange du fait que la volonté affichée par le maire de se tourner vers Gênes est justement due au manque d'infrastructures entre Marseille et Nice !
« Marianne raconte des histoires de trains aux niçois depuis l'annexion frauduleuse en 1860 comme on raconte des histoires de prince charmant aux enfants pour les endormir sauf que les locomotives ne sont pas des chevaux blancs, pas plus que les niçois sont des petits enfants naïfs... La France, si bien décrite par Victor Hugo dans les misérables, relia Nice à la France en 1864 grâce à... cinq petits kilomètres de voie ferrée ! Et dans le seul but de développer son réseau ferroviaire jusqu’à l’Italie pour accroître ses profits. Ce "magnifique ouvrage" nous est encore présenté par les sbires jacobins comme l'entrée de Nice dans le monde civilisé !
« Construire notre avenir avec la Ligurie / Piemont ne pourra se faire qu’en dehors de la PACA dominée par Marseille (la cause du revirement estrosien, répétons-le, étant justement le manque d'infrastructure entre les deux villes). Quant à Paris, les Niçois connaissent depuis trop longtemps sa stratégie vis-à -vis des Niçois. Nous sommes passés « du bouclier aux frontières » à « la pompe à fric » !
« Si l'avenir de Nice doit s'écrire en s'associant avec le Piemont et la Ligurie, comme s'était le cas avant l'annexion, cela ne pourra se faire que librement, sans la tutelle marseillaise qui désormais se trouverait définitivement hors-jeu !
« Sortir le Pays Niçois de la PACA et de la tutelle de Marseille, comme c'est la volonté du Parti Niçois-Partit Nissart, devient indispensable pour nous tourner vers le Piémont et la Ligurie... La prospérité économique et les liens culturels du Pays de Nice ont toujours été tournés vers le Piémont, et non vers la Provence ou la France, et pour cause ! La longue histoire de Nice le démontre de façon éclatante !
« M. Estrosi a opéré un virage à 180 degrés depuis qu’il a perdu ses appuis parisiens ; il fait maintenant des risettes aux vrais Niçois, parce que les élections municipales sont proches et qu’il est largement décrédibilisé par sa politique de bulles de savon et d’effets d’annonces, aussi creux que lassants. Mais ces ficelles opportunistes ne feront certainement pas oublier aux vrais Niçois comment il les a traités jusqu’au départ de M. Sarkosy. Le Parti Niçois/Partit Niçois, lui rafraîchira la mémoire le moment venu, lors des prochaines élections municipales, en publiant et diffusant très largement la liste des gracieusetés dont il nous a abreuvé de son perchoir parisien.
« Les affaires de Nice sont comme chacun sait, et en particulier l’endettement, qui, même s’il est transféré à la métropole se traduit et se traduira plus encore par une importante pression fiscale. Les choses ne peuvent plus continuer ainsi et la majorité de Niçois en sont bien conscients. Le Parti Niçois/Partit Nissart, ne peut demeurer muet quand Nice est en danger, et il fera très bientôt connaître ses intentions, en ce qui concerne les prochaines municipales, pour lesquelles il a déjà engagé des consultations avec divers agents importants de la société civile niçoise. En tout état de cause, nous savons tous qu’il convient de changer de cap et qu’il faudra se mobiliser plus que jamais pour créer les conditions du renouveau… »
Election cantonale de Levens - Le Parti Niçois/Partit Nissart s’implante durablement dans le paysage politique Niçois !
Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart - 26 août 2012
« Le Parti Niçois/Partit Nissart, a la ferme intention de marquer désormais sa présence dans tout le Pays de Nice. Son but est d’offrir une alternance niçoise aux électeurs du Païs Nissart qui sont las du système politique français, de ses échecs, de son incapacité et de ses dérives. Lors des dernières élections cantonales à Nice, il avait déjà présenté trois candidats.
« Notre comité politique à jugé bon de présenter aujourd'hui un candidat aux élections des 9 et 16 septembre prochain dans le canton de Levens. Il a choisi M. Julien Llinares, originaire de ce canton et Madame Valérie Paulet comme suppléante. Nous demandons donc à tous nos adhérents et amis qui votent à Aspremont, Castagniers, Colomars, Duranus, Levens, La Roquette-sur-Var, Saint-Blaise, Saint-Martin-du-Var et Tourette-Levens, de porter leurs suffrages sur notre candidat qui a déja reçu le soutien officiel de la L.R.L.N, de l’Institut garibaldien de Nice et de l’association Boulegan Sian Nissart.
« Nice, le moyen-Pays et le haut-Pays, n’ont toujours fait qu’un et forment la diversité, la richesse et la complémentarité de la communauté niçoise. Le Parti Niçois/Partit Nissart, désire que toutes les composantes historiques de l’identité niçoise puissent s’exprimer politiquement hors du cadre des partis français ; Ceci devient indispensable, au moment où la preuve absolue de l’incapacité du système politique français est plus qu’établie.
« Etouffé par le centralisme parisien qui a toujours nié notre identité et folklorisé notre culture, placé sous la tutelle économique et administrative de Marseille depuis 1860, le Pays de Nice, a gravement été lésé, dans son développement et ses intérêts vitaux. Ses habitants doivent maintenant prendre leurs affaires en main, car l’avenir est sombre et de plus en plus incertain.
« Le particularisme niçois malgré les multiples et très graves atteintes qu’il a subi, à permis de conserver néanmoins une certaine cohérence à notre ancien Pays ; Notre identité propre, bien qu’elle ait été battue en brèche, demeure très vivace. Le système jacobin français s’est attaché à détruire la structure politique niçoise de jadis, empêchant par-là les habitants du Païs Nissart de peser réellement sur leur destin. Aujourd’hui nous sommes aux mains d’une oligarchie jacobine de roitelets locaux qui règne sans partage et privilégie les intérêts de Paris et de Marseille en sacrifiant les nôtres. Les grands partis parisiens, financés par les deniers publics, disposent d’énormes moyens ; ils assurent ainsi la réélection de leurs relais dans notre pays. Un clientélisme éhonté qui gangrène une partie des structures locales, achève de nous enfermer dans une nasse politique, dont il très difficile de se libérer.
« Or, il devient plus qu’évident aujourd’hui, compte tenu de la gigantesque faillite morale, financière, économique, sociale, sécuritaire, éducative, du pays qui nous a annexé, que nous ne pourrons assurer notre salut et celui du Pays de Nice, qu’en gérant nous-mêmes nos ressources et nos affaires. Nous ne pourrons le faire qu’en chassant la classe politique jacobine dévoyée qui sert des intérêts totalement contraires aux nôtres.
« C’est la raison pour laquelle le Parti Niçois/Partit Nissart a décidé de porter le combat sur le terrain politique qui seul ouvre la voie aux prises de décisions concrètes et à la maîtrise effective des recettes et des dépenses publiques. Son but est d’installer au pouvoir dans le Pays de Nice, une nouvelle classe politique issue de la société civile niçoise, qui ne devra rien aux appareils des partis parisiens, et défendra nos intérêts.
« Chacun peut constater que notre argent est dilapidé : politique des « ronds points » inutiles qui se sont multipliés, du goudron à tout va, pléthore de publicités inutiles et sans cesse renouvelées dans la presse locale, créations de postes inutiles, favoritisme dont bénéfice quelques-uns uns, hémorragie d’argent dans la « communication » afin de promouvoir des projets aussi coûteux que fantaisistes... Et en filigrane, réseaux d’intérêts divers dont les fils, en fin de course conduisent souvent à la politique...
« Pire encore, la gigantesque affaire financière qui conduira au bétonnage massif de la Plaine du Var, au mépris du principe de précaution ; Elle ne profitera qu’à des sociétés étrangères, et privera les Niçois d’un poumon vert indispensable. Pressions, intimidation et expropriations accompagnant ce saccage criminel programmé qui aura pour conséquence la surpopulation, la pollution, la disparition de l’agriculture locale et l’épuisement des réserves d’eau naturelles...
« Les protestations, les pétitions, le refus du vote, les changements de majorité, ne seront d’aucune utilité pour empêcher tout cela, tant que les Niçois ne modifieront pas radicalement leur vision politique en se désintoxiquant enfin de la politique française. Les habitants du Pays de Nice ne doivent plus appréhender la politique et les politiciens à travers le prisme confiscatoire français « droite-gauche » ; ce ne sont que des rameaux jumeaux du tronc jacobin, qui ont également concouru à la faillite de la France et se sont également disqualifiés. Les Niçois doivent appréhender la politique à travers le prisme niçois : les candidats et les élus doivent être classés en deux catégories : soit celle des Niçois libres, engagés pour défendre les intérêts des Niçois, soit celle des serviteurs des idéologies françaises qui nuisent au pays de Nice.
« Désormais, compte tenu de la situation catastrophique qui hypothèque gravement notre avenir, nous ne devons considérer la politique qu’en fonction des intérêts du Pays Niçois. Les grands partis parisiens et leurs succédanés trompent tour à tour les Niçois et les divisent pour s’assurer la main-mise sur leur affaire. Laissons les querelles idéologiques insanes aux jacobins français, préoccupons-nous avant tout du bien être des Niçois et de l’avenir de notre jeunesse.
« Tous les Niçois conscients des enjeux économiques à court terme pour le Pays de Nice, comprendront aisément que nul salut n’est à attendre du système en place qui non seulement nous a méprisés, pillé depuis un siècle et demi, mais aujoud’hui nous a conduit à la ruine. Notre Pays, car l’entité niçoise était un Pays indépendant en 1108 et le demeure moralement, nourrit trois provinces françaises ; les Niçois dépouillés et réduits à la portion congrue sont devenus des valets chez eux ; ils travaillent pour des intérêts étrangers qui exploitent leurs richesses, ils ne peuvent plus se loger sur leur terre ancestrale, et à tous égards ils sont l’un des derniers peuples colonisés.
« La France a toujours nié l’identité niçoise, car à une identité correspond une nationalité et à une nationalité est attachée des droits. Nous avons été jusque là, soigneusement cantonnés dans le folklore, alors que seul le combat politique peut nous rendre nos droits de Peuple, qui sont confirmés par les faits historiques et légalisés par de multiples traités.
« Qui dit Peuple, dit souveraineté ; c’est la raison pour laquelle la France et ses relais ont toujours sponsorisé chez nous des associations soi-disant niçoises qui ont cantonné notre identité au festin des cougourdons, aux farandoles et aux recettes culinaires ; la « pan-bagnatisation » de notre culture a un but très précis, celui de mettre sous le boisseau notre identité politique. C’est pourquoi les « pan-bagnatisateurs » qui se contentent d'apparences niçoises, et prétendent œuvrer pour Nice sont, consciemment ou non, les pires ennemis de Nice et du Pays Niçois et les serviles instruments de ceux qui nous bâillonnent et nous pillent.
« Nous, Niçois, avons une identité propre, colonne vertébrale d’un Pays très ancien, d’immenses possibilités économiques, géographiques, et climatiques, et ces richesses doivent être gérées par nous-mêmes, et non par d’autres. Elles doivent profiter d’abord aux habitants du Pays de Nice, non au aux affairistes de tous poils qui font de l’argent chez nous pour l’investir ailleurs ; elles ne doivent pas non plus être gaspillées par un état centralisateur et autoritaire, sans nous demander notre avis.
« Dans tous les grands pays d’Europe, les régions sont autonomes, certaines disposent même de parlements locaux et de ministres, d’autres votent le montant des impôts qu’elles concèdent à l’état. La France ne pourra toujours demeurer figée dans un système jacobin centralisé, scorie d’un autre âge. Le temps viendra où le Pays de Nice, réclamera son dû, et ou on ne pourra plus confisquer ce qui lui appartient. Le rôle du Parti Niçois/Partit Niçois est de former une nouvelle classe politique, jeune, non corrompue et active, qui le moment venu agira comme il convient pour l’intérêt du Pays de Nice. Sans structure politique niçoise solide et exclusivement niçoise, il ne peut y avoir de force de revendication assez puissante pour obtenir un résultat concret. Cette structure est à reconstruire, car la puissance annexante l’a détruite pour régner chez nous sans partage ; nous nous y attachons, et la jeunesse qui nous suit est un gage très prometteur pour le futur.
« Le Parti Niçois/Partit Niçois prépare l'avenir en promouvant en politique des jeunes gens de valeur, qui ne désirent qu’œuvrer pour préserver les intérêts du Pays de Nice ; Il leur appartiendra bientôt de remplacer les politiciens décadents qui nous dirigent actuellement. Il est donc capital que nos membres et amis soutiennent nos candidats aux divers postes électifs du Pays de Nice.
« Lors de ces élections le système politique français sclérosé et à bout de souffle est représenté par quatre candidats : le sortant UMP, une candidate de gauche, un candidat d’extrême-droite, et le représentant d’un parti que l’on peut situer à l’extrême de l’extrême-droite, ex-tendance Mégret, qui à Nice se dissimule derrière les jupons de Catherine Ségurane et quelques formules niçoises qu’un chinois pourrait apprendre par cœur dans un dictionnaire, mais qui partout ailleurs en France à pour éloquent symbole le sanglier gaulois. Le candidat que nous présentons est donc le seul qui soit résolument hors du système, le seul qui défendra les intérêts du Pays de Nice d’abord.
« Toutes celles et tous ceux, qui aiment le Pays de Nice, ceux qui ne cautionnent plus le système politique français et qui de guerre lasse ont fini par s’abstenir de voter, auront donc la possibilité de faire entendre leur voix lors de cette élection. Le vote du canton de Levens, aura donc une signification particulière. Nous demandons donc à tous ceux qui aspirent à un renouveau Nissart et à tous nos adhérents et amis de soutenir notre candidat.
« La reconquête du pouvoir politique par les Niçois chez eux est en marche ; cet accomplissement historique de vingt-cinq siècles d’Histoire, attendu depuis si longtemps par le peuple niçois, s’imposera bientôt de lui-même car ce sera une impérative et incontournable nécessité économique pour notre Pays et notre survie ; Et malgré les dernières flèches venimeuses décochées par un système centralisateur moribond voué à disparaître, nul ne pourra entraver le destin particulier de Nice... ».
Election présidentielle : à Nice, votons Niçois !
12 Avril 2012 - Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart
« Le Parti Niçois/Partit Nissart n’avait pas souhaité jusque là, communiquer à propos du grand Barnum organisé par la classe politique française à l’occasion de l’élection présidentielle car cette campagne n’a été que mauvaise foi, contre-vérités, poudre aux yeux et tumultes inutiles. Lors de cette foire d’empoigne indigne et insultante pour le corps électoral, les bateleurs et marchands de rêve patentés ont monté leurs tréteaux, et proposé les habituelles potions magiques, et soupes réchauffées en se gardant bien d’aborder concrètement et en détail les problèmes essentiels qui intéressent le public ; quand à l’effort financier que devront supporter toutes les catégories de contribuables après les élections, aucun des candidats ne l’a chiffré avec certitude. Et pour cause ! L’honnêteté a été la grande absente des débats
« La situation exige prudence, sérieux, union, effacement de soi devant l’intérêt général, et nous n’avons vu que querelles de thénardiers, égoïsme, coups-bas et partialité. Alors que le pays est en pleine déliquescence morale, économique et sociale, que la dette abyssale hypothèque la vie du plus grand nombre et l’avenir de la jeunesse, la droite et la gauche, co-responsables de la situation actuelle, n’ont été préoccupées que de gaspiller allégrement, leur part des 230 millions que paierons au total les contribuables pour financer cette campagne. Ces deux têtes jumelles de l’hydre jacobine rivalisant de démagogie et de mensonges, ont surenchéri jusqu’au ridicule, jetant aux citoyens des brassées de promesses irréalisables, comme on jette quelques sacs de riz à des populations affamées.
« Les seconds couteaux qui donnent l’illusion de la pluralité démocratique mais ne sont que les faire-valoir des deux partis qui ont confisqué le pouvoir, on fait de même ; certains s’appuyant ou se réclamant d’idéologies râpées jusqu’à la corde, qui ont fait la preuve de leur totale inefficacité.
« En ce début du troisiéme millénaire, alors que la situation est gravissime, nous avons vu et entendu des personnages sortis tout droit de la fin du XIXéme siècle, nous expliquer comment résoudre nos problèmes : bourgeois trotskiste, cabotin et imbu de lui-même, se gargarisant de formules grandiloquentes ; pétroleuses aigries et venimeuses évoquant les tricoteuses hurlant jadis aux pieds des échafauds ; réactionnaire engoncée dans les principes rigides et réducteurs d’un monde disparu ; révolutionnaire niais ignorant superbement les réalités économiques et prétendant imposer les avis du Café du Commerce en mémoire de la défunte Internationale ; intellectuel sentencieux aux troubles accointances s’offrant pour la dernière fois une chaire nationale...
« Plus grave encore, alors que le bateau est en train de couler, la plupart de ces démagogues se sont disputés comme des chiffonniers une clientèle crédule déboussolée par la crise, en excitant la jalousie sociale par les méthodes dont usaient les promoteurs des sanglantes dictatures du soi-disant « du prolétariat », lesquelles se sont effondrées naguère dans une lamentable faillite économique. Ceux qui, à tout prix, veulent croire aux contes de fées devraient se souvenir que ces régimes sont responsables de cent millions de morts et ont plongé des nations entières dans la misère durant deux générations.
« Cette campagne a été un scandale, tant par la pauvreté de la pensée et du débat, le manque de réalisme et de perspectives, que par la malhonnêteté intellectuelle et la démagogie. Les médias, et les instituts de sondage, outrepassant largement leur rôle d’information ont joué un rôle véritablement anti-démocratique, s’investissant du pouvoir de guider le choix des populations par le biais d’analyses douteuses ressassées sans fin et sur tous les modes ; les journaleux au service de lobbies politiques, pontifiant sur les plateaux de télévision et brassant du vent à défaut d’avoir eu le courage de résister au système, ont été les chevilles ouvrières de cette parodie de campagne. Rien n’aura été épargné aux électeurs qui désiraient seulement connaître la vérité sur l’état des finances publiques et les solutions concrètes que chaque candidat proposait pour résorber la crise et résoudre au mieux et au plutôt les problèmes récurrents qui empoisonnent la société. La grande redistribution des plus hauts postes de l’Etat, organisée tous les cinq ans, à savoir l’élection présidentielle, dans sa dernière version, ne mérite que l’indignation des citoyens.
« Le système des partis nous a conduit à la totale déstabilisation de la société ; ce système est moribond, mais ceux qui en profitent et ont fait tant de mal, ne veulent pas s'effacer et persistent à nuire à la collectivité. Notre époque a grand besoin de compétences, d’union et d’altruisme, alors que la politique actuelle ne génère que des factions, des divisions, et des intérêts carriéristes particuliers. La notion de droite et de gauche non adaptée à notre temps et confiscatoire de la démocratie, doit s’effacer devant l’intérêt général, dans les esprits et la réalité.
« Nous, Niçois devons avant tout nous préoccuper de notre ville. Nous savons que Nice est, et demeurera l’éternelle oubliée, car le monde politique parisien nous méprise ; il ne s’intéresse qu’à nos suffrages en période électorale, non à notre prospérité et encore moins à notre identité qui est niée purement et simplement. Ceux qui, en pensant éviter le pire, se risqueraient à choisir un candidat par défaut dans ce cloaque jacobin, trouble marigot où pataugent les vieux crocodiles à l’appétit insatiable, sont assurés, quel que soit leur choix, de le regretter une fois l’élection passée.
« En conséquence, le Parti Niçois/Partit Nissart demande à ses adhérents et sympathisant, de rappeler, par un vote protestataire massif, à toutes les têtes de liste des partis nationaux, que les Niçois en ont a assez de leur incompétence, de leur mauvaise foi, de leurs échecs répétés ; qu’ils en ont assez des poisons multiples qu’ils insufflent dans notre ville, qu’ils en ont assez de leur mépris hautain et condescendant. De leur rappeler également que Nice a des droits inaliénables et que la mascarade du plébiscite d’annexion de 1860 n’a pu légalement les éteindre comme l’a officiellement déclaré Garibaldi, au parlement de Turin. Plus ce vote protestataire sera massif, plus le monde politique sera contraint de prendre en compte que les Niçois existent encore en tant que tels, et qu’il en coûte de les ignorer.
« En outre, la question des droits de Nice, dans cette situation déliquescente, prend une importance capitale, car ils nous permettraient un autre avenir, que celui qui, inexorablement, attend l'hexagone.
« Le bulletin de vote étant la seule chose que craignent les politicards carriéristes parisiens, il convient donc de voter. Non pour eux, mais pour Nice. Un modèle de bulletin à découper est joint à ce communiqué ; il est clair et net : Nice d’abord et pas de compromission avec la nomenclature jacobine qui n’a jamais cessé de nous nuire. Les aigreurs que ces bulletins provoqueront immanquablement au soir des élections dans la classe politique française, seront douces à tous les vrais Niçois qui en ont assez de subir en silence et de voir impuissants le déclin de Nice qui subit depuis trop longtemps la déliquescence française. Issa Nissa ! » Fin de communiqué
Version planche de six bulletins (cliquez pour agrandir et imprimer)
Pendant que le préfet des A.M. ultra jacobin veut museler des associations du haut Pays de Nice ...
... Mme Eva Joly prône l’autonomie et la défense des langues régionales.
Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart du 29 août 2011
« Deux associations de la vallée de la Roya avaient décidé d'organiser une consultation populaire le 4 septembre prochain aux fins de savoir si les habitants étaient favorables ou non au rattachement de cinq communes de la vallée à la Carf (communauté d’agglomération de la rivièra française.... tout un programme...) du littoral mentonnais ou s’ils préfèrent la création d’une communauté regroupant Breil, Saorge et La Brigue. Le préfet des Alpes-Maritimes les à enjoint de ne rien en faire, puis les a menacés de poursuites dans une lettre jugée « menaçante » par le maire de La Brigue. Cette consultation a valeur de sondage et n’est pas opposable au préfet, qui se permet cependant de porter atteinte au droit des associations. Il semble que nous sommes revenus au temps des préfets impériaux, sous Napoléon le petit. En attentant les associations ne baissent pas pavillon devant la préfecture et ont adressé un courrier au préfet lui demandant « sur quels fondements juridiques il s’appuie pour affirmer que la consultation organisée par les associations est illégale ». En effet, nous ne sommes plus sous le règne dictatorial de Napoléon le petit, et un uniforme de préfet ne donne plus tous les droits à celui qui le porte. Et il conviendrait que ceux qui le portent aujourd’hui s’en souviennent et ne se trompent pas d’époque, car dans la mesure ou les associations et les citoyens n’enfreignent pas la loi, ils ne sont à la botte de personne fut-ce d’un préfet qui lui-même, n’est pas au dessus des lois et ne dit pas le droit. Le parti Niçois soutient l’initiative de ces associations et s’élève contre cette intolérable atteinte à la liberté des citoyens »
« Bien que le Parti Niçois/Partit Niçois, rejette les partis français, collectivement nuisibles à Nice, il prend note avec intérêt de la déclaration de Madame Eva Joly, candidate d’Europe-Ecologie-les Verts, à la présidentielle de 2012. Celle-ci a déclaré en effet à Mouans-Sartoux devant 150 délégués du RPS-Régions et Peuples solidaires) : « Nous voulons que chaque région puisse avoir un statut différent en fonction de ses revendications » ; elle a aussi défendu les langues régionales affirmant que la France a « une volonté hégémonique d’imposer l’unique langue française ». Elle s’est dite consciente « que si l’on ne peut imposer l’enseignement des langues régionales, l’on peut en imposer l’offre » ajoutant « qu’il faut que dès la maternelle, il soit possible de les parler »
« Pour finir Madame Joly, en répondant à un Catalan qui souhait savoir s’il fallait maintenir les préfets, à donné une réponse qui semble également s’adresser au préfet des Alpes-Maritimes qui veut dicter sa loi aux associations citoyennes : « La figure du préfet est une figure napoléonnienne et il est temps d’entrer dans la modernité... »
« Le Parti Niçois/Partit Nissart constate que ses idées avancent, puisque dans la classe politique française, une politicienne plus lucide que les autres, demande la fin de l’Etat centralisateur jacobin issu d’un autre siècle, qui étouffe les régions et bride le droit des citoyens qui, fidèles à leurs racines, désirent privilégier leur appartenance régionale. Cette évolution est inéluctable, la France devra bientôt aligner son système archaïque et injuste sur l’Europe aux provinces autonomes. Le Parti Niçois/Partit Nissart, offrira bientôt aux électeurs la possibilité se soutenir par les urnes la juste cause de Nice autonome. Issa Nissa ! »