Président actuel
Julien LLINARES, né à Nice le 10 décembre 1983.
Président du Parti Niçois depuis 2014.
« Postier de métier, je suis d’un naturel assez curieux, je m’intéresse à de nombreux sujets mais je suis avant tout passionné d’Histoire.
Mon attachement à l’Histoire et à la culture du Pays Niçois je la dois à deux éléments essentiels :
Election présidentielle : à Nice, votons Niçois !
12 Avril 2012 - Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart
« Le Parti Niçois/Partit Nissart n’avait pas souhaité jusque là, communiquer à propos du grand Barnum organisé par la classe politique française à l’occasion de l’élection présidentielle car cette campagne n’a été que mauvaise foi, contre-vérités, poudre aux yeux et tumultes inutiles. Lors de cette foire d’empoigne indigne et insultante pour le corps électoral, les bateleurs et marchands de rêve patentés ont monté leurs tréteaux, et proposé les habituelles potions magiques, et soupes réchauffées en se gardant bien d’aborder concrètement et en détail les problèmes essentiels qui intéressent le public ; quand à l’effort financier que devront supporter toutes les catégories de contribuables après les élections, aucun des candidats ne l’a chiffré avec certitude. Et pour cause ! L’honnêteté a été la grande absente des débats
« La situation exige prudence, sérieux, union, effacement de soi devant l’intérêt général, et nous n’avons vu que querelles de thénardiers, égoïsme, coups-bas et partialité. Alors que le pays est en pleine déliquescence morale, économique et sociale, que la dette abyssale hypothèque la vie du plus grand nombre et l’avenir de la jeunesse, la droite et la gauche, co-responsables de la situation actuelle, n’ont été préoccupées que de gaspiller allégrement, leur part des 230 millions que paierons au total les contribuables pour financer cette campagne. Ces deux têtes jumelles de l’hydre jacobine rivalisant de démagogie et de mensonges, ont surenchéri jusqu’au ridicule, jetant aux citoyens des brassées de promesses irréalisables, comme on jette quelques sacs de riz à des populations affamées.
« Les seconds couteaux qui donnent l’illusion de la pluralité démocratique mais ne sont que les faire-valoir des deux partis qui ont confisqué le pouvoir, on fait de même ; certains s’appuyant ou se réclamant d’idéologies râpées jusqu’à la corde, qui ont fait la preuve de leur totale inefficacité.
« En ce début du troisiéme millénaire, alors que la situation est gravissime, nous avons vu et entendu des personnages sortis tout droit de la fin du XIXéme siècle, nous expliquer comment résoudre nos problèmes : bourgeois trotskiste, cabotin et imbu de lui-même, se gargarisant de formules grandiloquentes ; pétroleuses aigries et venimeuses évoquant les tricoteuses hurlant jadis aux pieds des échafauds ; réactionnaire engoncée dans les principes rigides et réducteurs d’un monde disparu ; révolutionnaire niais ignorant superbement les réalités économiques et prétendant imposer les avis du Café du Commerce en mémoire de la défunte Internationale ; intellectuel sentencieux aux troubles accointances s’offrant pour la dernière fois une chaire nationale...
« Plus grave encore, alors que le bateau est en train de couler, la plupart de ces démagogues se sont disputés comme des chiffonniers une clientèle crédule déboussolée par la crise, en excitant la jalousie sociale par les méthodes dont usaient les promoteurs des sanglantes dictatures du soi-disant « du prolétariat », lesquelles se sont effondrées naguère dans une lamentable faillite économique. Ceux qui, à tout prix, veulent croire aux contes de fées devraient se souvenir que ces régimes sont responsables de cent millions de morts et ont plongé des nations entières dans la misère durant deux générations.
« Cette campagne a été un scandale, tant par la pauvreté de la pensée et du débat, le manque de réalisme et de perspectives, que par la malhonnêteté intellectuelle et la démagogie. Les médias, et les instituts de sondage, outrepassant largement leur rôle d’information ont joué un rôle véritablement anti-démocratique, s’investissant du pouvoir de guider le choix des populations par le biais d’analyses douteuses ressassées sans fin et sur tous les modes ; les journaleux au service de lobbies politiques, pontifiant sur les plateaux de télévision et brassant du vent à défaut d’avoir eu le courage de résister au système, ont été les chevilles ouvrières de cette parodie de campagne. Rien n’aura été épargné aux électeurs qui désiraient seulement connaître la vérité sur l’état des finances publiques et les solutions concrètes que chaque candidat proposait pour résorber la crise et résoudre au mieux et au plutôt les problèmes récurrents qui empoisonnent la société. La grande redistribution des plus hauts postes de l’Etat, organisée tous les cinq ans, à savoir l’élection présidentielle, dans sa dernière version, ne mérite que l’indignation des citoyens.
« Le système des partis nous a conduit à la totale déstabilisation de la société ; ce système est moribond, mais ceux qui en profitent et ont fait tant de mal, ne veulent pas s'effacer et persistent à nuire à la collectivité. Notre époque a grand besoin de compétences, d’union et d’altruisme, alors que la politique actuelle ne génère que des factions, des divisions, et des intérêts carriéristes particuliers. La notion de droite et de gauche non adaptée à notre temps et confiscatoire de la démocratie, doit s’effacer devant l’intérêt général, dans les esprits et la réalité.
« Nous, Niçois devons avant tout nous préoccuper de notre ville. Nous savons que Nice est, et demeurera l’éternelle oubliée, car le monde politique parisien nous méprise ; il ne s’intéresse qu’à nos suffrages en période électorale, non à notre prospérité et encore moins à notre identité qui est niée purement et simplement. Ceux qui, en pensant éviter le pire, se risqueraient à choisir un candidat par défaut dans ce cloaque jacobin, trouble marigot où pataugent les vieux crocodiles à l’appétit insatiable, sont assurés, quel que soit leur choix, de le regretter une fois l’élection passée.
« En conséquence, le Parti Niçois/Partit Nissart demande à ses adhérents et sympathisant, de rappeler, par un vote protestataire massif, à toutes les têtes de liste des partis nationaux, que les Niçois en ont a assez de leur incompétence, de leur mauvaise foi, de leurs échecs répétés ; qu’ils en ont assez des poisons multiples qu’ils insufflent dans notre ville, qu’ils en ont assez de leur mépris hautain et condescendant. De leur rappeler également que Nice a des droits inaliénables et que la mascarade du plébiscite d’annexion de 1860 n’a pu légalement les éteindre comme l’a officiellement déclaré Garibaldi, au parlement de Turin. Plus ce vote protestataire sera massif, plus le monde politique sera contraint de prendre en compte que les Niçois existent encore en tant que tels, et qu’il en coûte de les ignorer.
« En outre, la question des droits de Nice, dans cette situation déliquescente, prend une importance capitale, car ils nous permettraient un autre avenir, que celui qui, inexorablement, attend l'hexagone.
« Le bulletin de vote étant la seule chose que craignent les politicards carriéristes parisiens, il convient donc de voter. Non pour eux, mais pour Nice. Un modèle de bulletin à découper est joint à ce communiqué ; il est clair et net : Nice d’abord et pas de compromission avec la nomenclature jacobine qui n’a jamais cessé de nous nuire. Les aigreurs que ces bulletins provoqueront immanquablement au soir des élections dans la classe politique française, seront douces à tous les vrais Niçois qui en ont assez de subir en silence et de voir impuissants le déclin de Nice qui subit depuis trop longtemps la déliquescence française. Issa Nissa ! » Fin de communiqué
Version planche de six bulletins (cliquez pour agrandir et imprimer)
Communiqué du Parti Niçois/ Partit Nissart – le 18 octobre 2011
« Le Parti Niçois/Partit Nissart présentera très probablement des candidats lors des élections cantonales partielles qui auront lieu à Nice et dans l’arrière-Pays, si toutefois, le Conseil d’Etat confirmait leur annulation. Les forces populaires niçoises doivent être d’autant plus présentes, que la situation économique, sociale et culturelle de notre ville ne cesse de se dégrader dans un pays en pleine déliquescence qui entraîne Nice dans le malheur. Au moment aussi où le bétonnage programmé de la plaine du Var, qui relève de l’inconscience pure et du mercantilisme à court terme, va gravement hypothéquer la vie des générations futures.
« Pendant que tant de causes majeures pour le Pays Nissart sont à défendre, une partie de l’opposition de droite à M. Estrosi se livre actuellement à d’inconvenantes gesticulations politiques. Elles ne sont pas de mise, compte tenu de la gravité de la situation économique qui devrait inciter les intéressés à faire passer leurs ambitions personnelles après l’intérêt général, qui plus que jamais exige sérieux, droiture et efficacité.
« L’ex-maire de Nice qui vient de fêter ses quatre-vingt ans, se trompant de combat, cherche une revanche personnelle à ses deux précédents échecs électoraux, soutenu par un groupuscule d’extrême droite français dont le fondateur, Fabrice Robert, a jadis été condamné pour avoir nié l’existence des chambres à gaz dans les camps de concentration et fait la promotion publique de cette théorie nauséabonde.
« Les déclarations successives de l’ex-maire, que l’on pourrait supposer à l’âge de raison, sont pour le moins étonnantes ; selon lui, M. Chauvet qui l’a abandonné, aurait été séduit par « la danse du ventre de M. Estrosi », alors que, lui-même et ses acolytes font, visiblement « la danse du ventre » pour séduire le Front national dont ils voudraient enfourcher le cheval de Troie pour accéder à la mairie en 2014... Ceci est d’autant plus immoral que l’un a renié le Front national pour pouvoir devenir maire de Nice en 1995 et que ses acolytes l’ont abandonné pour suivre le dissident Mégret qui avait trahi le Front. Evoquant les prochaines municipales, l’ex-maire indique que « c’est là le gâteau, le Saint-Honoré... » ce qui est assez inquiétant dans la bouche d’un personnage qui a exercé le pouvoir municipal durant treize ans... A-t-il considéré durant ses mandatures que la mairie dont il avait la charge était « un gâteau » un « Saint-Honoré » ? Mais encore, il ajoute en évoquant les prochaines municipales : « Là nous sommes sûrs et certains de rentrer à la municipalité... ». Ce stupéfiant trou de mémoire est tout aussi inquiétant ; comment a-t-il pu oublier qu’il a été élu conseiller municipal en 2008 et qu’il a aussitôt démissionné, trahissant les Niçoises et les Niçois qui l’avaient élu pour les représenter ? Et en attendant de goûter de nouveau au « Saint-Honoré », l’ex-maire se propose de « monter sur le ring » et « d’aller aux législatives titiller M Ciotti » ; dans la bouche d’un ancien sénateur-maire, ces propos de cour de récréation ou de zinc de bar, interpellent plus d’un et à juste titre.
« Mais il y a plus grave encore ; nous avons appris récemment que sous la mandature de l’ex-maire ont été réalisés des « emprunts à risque » et qu’il en reste aujourd’hui pour 82 millions d’euros, dont un « emprunt toxique » indexé sur le franc suisse qui représentait encore au début de cette année la bagatelle de 23,2 millions d’euros. L’ex-maire interrogé à ce propos à indiqué « rien de catastrophique !». Pour lui, peut-être, mais pour les Niçois qui n’ont pas ses moyens, cela le sera. D’autant que la dette globale de la Ville, à la fin de son mandat se montait à plus de 410 millions d’euros...
« Cette raison, comme ses actuelles connivences, inacceptables pour les démocrates, conduiront certainement les Niçoises et les Niçois à priver le gourmand du « Saint-Honoré » qu’il comptait déguster en soufflant ses 83 bougies ; la sagesse et la dignité voudrait qu’il s’y résolve dès à présent.
« Abandonné par la quasi-totalité de ses anciens soutiens niçois lassés par ses volte-face, scandalisés par ses nouvelles fréquentations, il est seul désormais. Personne n’en voudrait à celui qui semble maintenant confondre la politique niçoise avec le jeu de Monopoly, voire avec le poker menteur, s’il profitait enfin de sa retraite. Quant à M. Ciotti, le parti Niçois/Partit Nissart, se chargera probablement lors des prochaines législatives de recréer les conditions qui permirent à M. Alain Roullier-Laurens, notre Président, arrivé en troisième position, lors des cantonales de 2008, de lui infliger un cuisant échec dans le premier canton de Nice. en faisant voter au second tour pour son principal adversaire.
« Les scories du passé, les gesticulations revanchardes d'aujourd'hui, les combinaisons politiques des carriéristes de parti, ne doivent pas nous faire oublier l’essentiel. Les Niçois sont en grand danger, et la société civile niçoise doit impérativement accéder au pouvoir municipal. Depuis 1990 il est aux mains d’un parti parisien qui a énormément nuit à Nice et veut aujourd’hui effacer la véritable identité niçoise car elle la seule force qui peut proposer une nouvelle voie salvatrice et libérer Nice des partis qui l’asservissent à des intérêts non niçois. Nous subissons tous les jours les conséquences de la catastrophique gestion des politiciens à la botte de Paris, qui veulent « marier Nice à Marseille » ce qui est un odieux et insultant contre-sens historique et économique ; si les Niçois ne leurs barrent pas fermement la route, demain sera encore pire qu’aujourd’hui. Nous entrons dans une période de turbulences et les forces populaires niçoises doivent s’unir pour résister et chasser les fossoyeurs de la Nice que nous avons connue et aimée et que nous avons le devoir absolu de faire renaître.. Tout est à restaurer, à reconstruire, à revoir, à repenser, et le Parti Niçois/Partit Nissart sera à la pointe de ce combat. Issa Nissa ! » (fin de communiqué).
"La débacle de l'UMP" - Communiqué du Parti Niçois / Partit Nissart - 26 septembre 2011
« Le Parti Niçois/Partit Nissart, bien qu’apolitique ne peut se désintéresser de la politique nationale car elle pèse d’un poids très lourd sur le destin des Niçois. Nous ne reconnaissons pas la légitimité des partis français à Nice, mais cependant, les dernières élections sénatoriales appellent nos remarques. Les deux grands partis français qui se partagent le pouvoir se déchirent déjà, sept mois avant les élections présidentielles. Ils sont tous deux co-responsables de ce que vivent les niçois, mais pour l’heure c’est l’UMP qui gère Nice. C’est donc avec satisfaction que nous avons vu la débâcle aux sénatoriales du parti de M. Estrosi ; c’est également un revers très grave pour M. Sarkozy. C’est M. Estrosi qui par tous les moyens veut faire disparaître l’authentique identité niçoise, la cantonnant dans un folklore à deux sous et c’est encore lui qui avec M. Sarkozy a inauguré à Nice l’année dernière les ferrailles de la honte commémorant l’occupation militaire de Nice en 1860 et le plébiscite truqué. Il nous est donc agréable que leur parti, rétrograde et va-t-en-guerre, scorie du passé, ait perdu la majorité au sénat français, ce qui laisse présager sa défaite définitive. »
« L’UNR gaulliste installa jadis la structure mafieuse du SAC à Nice par le biais d’un certain représentant en liqueurs anisés, qui s’est distingué comme l’on sait dans divers prétoires correctionnels, mais demeure inamovible dans un régime dont la vertu n’est pas la qualité maîtresse ; celui qui fit extrader Jacques Médecin, n’est allé lui, derrière les barreaux, mansuétude due au fait qu’il aurait « rendu des services à la République », une république bananière où circulent des valises de billets et où les amis des amis règnent en Maîtres. Le RPR, puis l’UMP, hériters de l’UNR ont mis la main sur Nice depuis le départ de Jacques Médecin en 1990, et les niçois peuvent voir, effarés, ce qu’est devenue leur ville vingt ans après. Le constat est plus qu’accablant, et il faut chasser les représentants de ce parti hautement néfaste à notre ville et à ses intérêts. »
« M. Paille (parti Radical) a déclaré que « la défaite de l’UMP était dûe au sectarisme de ses dirigeants », ce qualificatif émane d’un homme politique français il va comme un gant à M.M. Estrosi et Ciotti. Cette défaite nationale ébranle leur pouvoir local et nous nous en félicitons car une opportunité se fait jour d’installer la société civile au pouvoir à Nice, lors des prochaines élections municipales, solution alternative à la droite et à la gauche. »
« Cela dit, si la gauche devait emporter les élections présidentielles, nous demanderons officiellement à ses dirigeants, de nous préciser leur position au sujet de Nice et de son destin, car suite à la Déclaration de Genève et à notre intervention auprès du Secrétariat général de l’ONU le traité de Turin n’est toujours pas enregistré par cette instance suprême. Ce fait majeur pour Nice et la Savoie, revêt une importance capitale car nos deux pays annexés illégalement, subissent les affres de la déliquescence française, alors que l’autogestion et nos énormes atouts économiques, permettraient que nos deux peuples vivent autrement qu’au rythme de la faillite du système, de la paupérisation, de l’insécurité, et des troubles crapuleux, ethniques, voire religieux, qui s’annoncent, comme on l’a vu récemment à Londres. »
« Notre identité n’est pas morte comme l’aurait voulu le pouvoir jacobin, elle renaît grâce à la prise de conscience de beaucoup de jeunes niçois qui se veulent Niçois avant tout. Elle sera notre rempart ; elle est déjà le gage d’une vie meilleure, dans une ville assainie et prospère. Nous défendrons les droits de Nice et demandons à toutes les niçoises et niçois conscients de cet enjeu vital pour nous-mêmes et notre jeunesse, de nous rejoindre. Tous ensemble, nous avons le devoir de participer à la délivrance de notre ville, avilie, jetée en pâture aux affairistes qui bétonnent nos sites pour remplir leurs coffres-forts alors que les Niçois ne peuvent plus se loger chez eux, notre ville livrée à des éléments troubles et dangereux qui impunément font de nous des étrangers sur notre propre sol. Cela ne peut plus durer, il faut se battre, et accéder en premier lieu au pouvoir municipal afin de remettre de l’ordre chez nous, car demain nous serons submergés et coulerons enchaînés dans les cales nauséabondes du pays qui nous annexé par l’invasion militaire du 1er avril 1860. Issa Nissa ! ». Fin de communiqué.
Pendant que le préfet des A.M. ultra jacobin veut museler des associations du haut Pays de Nice ...
... Mme Eva Joly prône l’autonomie et la défense des langues régionales.
Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart du 29 août 2011
« Deux associations de la vallée de la Roya avaient décidé d'organiser une consultation populaire le 4 septembre prochain aux fins de savoir si les habitants étaient favorables ou non au rattachement de cinq communes de la vallée à la Carf (communauté d’agglomération de la rivièra française.... tout un programme...) du littoral mentonnais ou s’ils préfèrent la création d’une communauté regroupant Breil, Saorge et La Brigue. Le préfet des Alpes-Maritimes les à enjoint de ne rien en faire, puis les a menacés de poursuites dans une lettre jugée « menaçante » par le maire de La Brigue. Cette consultation a valeur de sondage et n’est pas opposable au préfet, qui se permet cependant de porter atteinte au droit des associations. Il semble que nous sommes revenus au temps des préfets impériaux, sous Napoléon le petit. En attentant les associations ne baissent pas pavillon devant la préfecture et ont adressé un courrier au préfet lui demandant « sur quels fondements juridiques il s’appuie pour affirmer que la consultation organisée par les associations est illégale ». En effet, nous ne sommes plus sous le règne dictatorial de Napoléon le petit, et un uniforme de préfet ne donne plus tous les droits à celui qui le porte. Et il conviendrait que ceux qui le portent aujourd’hui s’en souviennent et ne se trompent pas d’époque, car dans la mesure ou les associations et les citoyens n’enfreignent pas la loi, ils ne sont à la botte de personne fut-ce d’un préfet qui lui-même, n’est pas au dessus des lois et ne dit pas le droit. Le parti Niçois soutient l’initiative de ces associations et s’élève contre cette intolérable atteinte à la liberté des citoyens »
« Bien que le Parti Niçois/Partit Niçois, rejette les partis français, collectivement nuisibles à Nice, il prend note avec intérêt de la déclaration de Madame Eva Joly, candidate d’Europe-Ecologie-les Verts, à la présidentielle de 2012. Celle-ci a déclaré en effet à Mouans-Sartoux devant 150 délégués du RPS-Régions et Peuples solidaires) : « Nous voulons que chaque région puisse avoir un statut différent en fonction de ses revendications » ; elle a aussi défendu les langues régionales affirmant que la France a « une volonté hégémonique d’imposer l’unique langue française ». Elle s’est dite consciente « que si l’on ne peut imposer l’enseignement des langues régionales, l’on peut en imposer l’offre » ajoutant « qu’il faut que dès la maternelle, il soit possible de les parler »
« Pour finir Madame Joly, en répondant à un Catalan qui souhait savoir s’il fallait maintenir les préfets, à donné une réponse qui semble également s’adresser au préfet des Alpes-Maritimes qui veut dicter sa loi aux associations citoyennes : « La figure du préfet est une figure napoléonnienne et il est temps d’entrer dans la modernité... »
« Le Parti Niçois/Partit Nissart constate que ses idées avancent, puisque dans la classe politique française, une politicienne plus lucide que les autres, demande la fin de l’Etat centralisateur jacobin issu d’un autre siècle, qui étouffe les régions et bride le droit des citoyens qui, fidèles à leurs racines, désirent privilégier leur appartenance régionale. Cette évolution est inéluctable, la France devra bientôt aligner son système archaïque et injuste sur l’Europe aux provinces autonomes. Le Parti Niçois/Partit Nissart, offrira bientôt aux électeurs la possibilité se soutenir par les urnes la juste cause de Nice autonome. Issa Nissa ! »
« La main tendue du maire de Nice... et les mains ouvertes des élus peyratistes » Communiqué du Parti Niçois du 21 août 2011
« M. Estrosi vient officiellement de « tendre la main », aux élus de la liste Peyrat. La quasi -totalité d’entre eux, pour leur part, avaient les leurs ouvertes depuis longtemps pour la recevoir. Après trois ans de purgatoire pour les purifier sans doute d’avoir appartenu à une liste opposée à lui en 2008, le maire leur a enfin ouvert toutes grandes les portes du paradis qu’est apparemment la majorité estrosiste, si l’on en juge par l’empressement que les transfuges ont mis à s’y précipiter. Ce paradis n’est point peuplé d’anges et d’archanges, mais on y procède néanmoins à des distributions de délégations, subdélégations et autres postes divers, qui ravissent d’une joie séraphique les cœurs purs et les âmes désintéressées. C’est le cas de Me André Chauvet, dernier en date à avoir abandonné celui à qui il espérait succéder. Sans doute s'apperçût-il enfin qu’il ne succéderait à rien et qu’il n’y avait plus rien à ronger sur l’os de l’ancienne majorité, politiquement morte et enterrée depuis que l’ex-maire, s’était mit lui-même hors jeu, en refusant de siéger au conseil, puis en se commettant avec un groupuscule d’extrême-droite dont le chef fut condamné pour négationnisme. »
« Laissant la fidélité à ses engagements de 2008 au porte-manteau celui que l’ex-maire, de sa retraite solitaire, accuse de rechercher le profit personnel, s’est donc contenté du lot de consolation que lui a octroyé son adversaire d’hier. Si Paris valait bien une messe, le sieur André Chauvet, changea de religion pour un strapontin de délégué à l’Opéra. Nul ne pouvait imaginer que l’amour de la musique puisse conduire à se renier. »
« Fait aggravant, selon l’ex-maire, Me Chauvet aurait abandonné tous les recours qu’il avait initié contre certaines décisions de l’actuelle majorité ; recours qui seraient aujourd’hui prescrits du fait de cette inaction. Curieuse attitude pour un juriste que de saboter ses propres recours : siégeant dans l’opposition, il avait saisi le Tribunal administratif de certaines décisions municipales qu’il jugeait illégales. Il semble donc que sa louable volonté de faire appliquer le droit n’est pas intangible, mais varie en fonction du camp où il se trouve. L‘ami de la musique sait donc changer de partition en plein concert et cette dextérité lui a sans doute valu un poste à l’opéra. »
« Les 31 952 Niçoises et Niçois, qui en 2008 avaient élus les nouveaux promus pour empêcher M. Etrosi d’accéder au pouvoir municipal, ont eu une cruelle déception car ils ont uniquement servi de marchepied à des ambitions personnelles. Ayant trahi la volonté de leurs électeurs ces nouveaux élus à l’estrosisme, désormais ne représentent strictement plus rien politiquement. Tout laisse à penser que M. Estrosi à fait disparaître l’opposition de droite au conseil pour donner l’illusion que lui seul représente la droite niçoise. Mais les 31 952 électeurs qui ont voté en 2008 pour la liste de l'ex-maire et donc contre lui, eux n’ont pas disparu ; et bon nombre d'entre-eux étaient apolitiques. »
« En effet, il ne faudrait pas oublier que l’ex-maire n’était pas seul en 2008 ; il avait sollicité la LRLN avec laquelle il avait signé une charte en dix-huit points pour revaloriser l’identité et la culture niçoise, prix à payer pour qu’elle accepte d’aller au combat à ses côtés. La veille de cette alliance, le maire était donné à 10/11% dans les sondages ce qui avait d’ailleurs motivé sa recherche d’alliances ; avec l’aide des forces niçoises de la LRLN, en majorité apolitique, au sens français du terme, il a obtenu 25,5 % soit 14,5 % de plus ce qui n’est pas négligeable. En déposant leurs bulletins dans les urnes lors de la prochaine élection municipale, tous ces électeurs trahis se souviendront certainement de l’épisode « de la main tendue », qui illustre on ne peut mieux les pratiques de la classe politique. »
« Eloigné du pouvoir national, n’ayant pas retrouvé de portefeuille ministériel, le maire a quitté ses bureaux parisiens et semble se recentrer politiquement sur Nice, où certes il fut présent à plein temps durant ces trois dernières années dans les colonnes du monopole de presse niçois. Mais un album sans fin de photos d’inaugurations et autres manifestations, si fourni soit-il, ne masquera pas le grand vide de ses trois premières années de mandature, lesquelles ont débuté par une notable augmentation des impôts locaux, suivie par un gaspillage éhonté des fonds publics en publicité et effets d’annonce, comme la candidature ubuesque de Nice aux Jeux Olympiques d’hiver, le téléphérique qui mène à nulle part, la rame de tramway exposée sur la Promenade, et tout ce que l’on sait. M. Estrosi a terminé sa demi-mandature en donnant le coup d’envoi de la « Gay-pride » sur la Promenade des Anglais, mais son soutien actif à ce carnaval d’été, tout comme l’inauguration de certaines réalisations de l’ancienne municipalité, les rodomontades sécuritaires et l’installation des révulsantes ferrailles de la honte, ne compensent pas, loin s’en faut, les bulles de savons et le vide sidéral de ces dernières trois années. »
« L’opposition de droite à M. Estrosi, n’existe donc plus au conseil municipal, ce qui ne fait pas illusion, car elle n’a pas disparu pour autant ; elle grandit chaque jour dans la ville, et bien au-delà de cette sensibilité politique. Ce sont les mécontents, toutes tendances confondues, qui en 2014 décideront du sort à réserver à l’actuelle majorité. Elle ne sera certainement pas sauvée par les ruineux et inutiles projets qu’elle prévoit, en ces temps de crise, où les Niçois souffrent et où le bon sens et la saine gestion devraient conduire à des économies plutôt qu’à des inaugurations ; surtout quand les réalisations que l’on veut inaugurer s’annoncent comme des gouffres d’argent public, dans l’avenir. »
« Le Parti Niçois/Partit Nissart, apolitique, représentera la société civile niçoise, lors des prochaines élections municipales, et permettra au corps électoral de se prononcer, non en fonction des partis et des clans, mais selon le bon sens, et en fonction de l’intérêt de Nice. Le pouvoir municipal est décrédibilisé aux yeux de beaucoup, et la récupération des ex-conseillers peyratistes, est déjà l’aveu de sa faiblesse et de ses craintes, alors qu’il n’est qu’à demi-mandat. Les Niçois doivent se mobiliser dès à présent, car l’échéance municipale se profile déjà à l’horizon, et notre ville en 2014 ne pourra, sans grands dangers, subir six ans encore une telle politique. Courage, union et détermination nous permettrons, le moment venu d’installer la société civile au pouvoir. Issa Nissa !!! »
Communiqué du Président du Parti Niçois - 21 Juillet 2011
« Le 11 juillet dernier M. Chauvet, conseiller municipal d’opposition appartenant à l’Entente républicaine, a été gratifié d’un poste par le maire ; ceci est un quasi ralliement à la majorité estrosiste. C’est donc le huitème des neufs élus de la liste que Jacques Peyrat avait présentée en 2008, qui rejoint M. Estrosi, les sept autres, l’ayant fait quelques mois seulement après leur installation au Conseil municipal de Nice. Je laisserai le soin à leurs électeurs de juger les actes de ceux qu’ils avaient élus pour s’opposer à la politique de M. Estrosi. »
« Je n’ai jamais appartenu à l’Entente républicaine, qui d’ailleurs n’était pas un parti national, mais un groupement local soutenant M. Peyrat personnellement. Nous figurions cependant en bonne place, avec quatre membres de la L.R.L.N, en qualité d’alliés sur la liste municipale présentée par l’Entente en 2008 ; cette liste n’était labellisée par aucun parti parisien. Devant le danger que représentait l’arrivée de M. Estrosi au pouvoir, après que l’ex-maire nous ait sollicité et qu’il ait accepté de signer avec moi un programme en dix-huit points afin de restaurer l’identité et le patrimoine niçois, nous sommes allés au combat ensemble, loyalement, chacun conservant sa différence. Je pense donc de mon devoir, vis à vis des 31 952 électeurs, soit 25,5 % du corps électoral, qui nous avaient accordé leur confiance, de réagir officiellement après la défection de M. Chauvet. »
« Aujourd’hui, une page de la vie politique niçoise est définitivement tournée.
L’Entente républicaine qui avait été crée autrefois pour palier le défaut d’étiquette nationale de M. Peyrat alors qu’il ambitionnait la mairie de Nice en 1995, avait déjà implosé par le haut après la défection de sept de ses élus ; M. Chauvet, achève de la décapiter politiquement ; elle ne représente plus une force politique et pas même un souvenir. »
« Les électeurs qui ont porté leur suffrage sur notre liste commune, ont été abandonnés, par l’ex-maire qui a refusé de sièger au Conseil. Son alliance avec l’extrême droite lors des dernières élections cantonales, avait déjà éloigné de lui l’électorat modéré qui nous avait soutenus en 2008, conscient du danger pour Nice, que représentait la venue de M. Estrosi au pouvoir. La défection de sept conseillers municipaux de l’Entente républicaine, puis celle de M. Chauvet, mettant un terme à treize ans de mandatures Peyrat. »
« Le rideau est tombé. Mais au lieu de se retirer après deux échecs successifs, l’ex-maire, déjà disqualifié par ses alliances aux cantonales, persiste, flanqué maintenant d’un groupuscule appartenant à l’extrême droite radicale dont le leader national a été condamné pour négationisme. Ceci le marginalise définitivement car il ne peut plus prétendre rassembler les Niçois. Mais, hypothétique général, il semble manœuver sur une carte d’état-major obsolète, des divisions d’électeurs qui n’existent plus, en songeant à une revanche personnelle lors des prochaines municipales. De telles vélléités, qui ne servent en rien l’intérêt général, alors que Nice s’enfonce dans la crise et que de très mauvais jours attendent les Niçois, sont irresponsables et inconvenantes.»
« Laissons là les scories du passé pour nous préoccuper de l’avenir. Je tiens à dire à nos électeurs de 2008 qui ont été indignement trahis, comme à toutes les Niçoises et les Niçois, que ma position prise en 2008 n’a pas changé et qu'elle ne changera pas. L’Entente Républicaine n’existe plus, mais nous ne pouvons laisser le champ libre aux fossoyeurs de Nice, car ce que nous craignions en 2008 s’est vérifé aujourd’hui et s’aggravera demain.»
« le Parti Niçois/Partit Nissart, continuera la lutte, hors de tout extrémisme, mais avec le ferme volonté de représenter une force nouvelle de proposition lors des élections municipales de 2014. Il est urgent que cette ville soit gérée autrement, urgent aussi qu’elle retrouve son âme, son particularisme et sa grandeur.»
« Nice est en très grand danger ; la société civile niçoise doit impérativement se regrouper en dehors des partis nationaux de gauche ou de droite, également responsables de la situation catastrophique actuelle, pour tenter d’infléchir les événements calamiteux qui s’annoncent. Je fais confiance au bon sens des Niçois, qui ont toujours su résister quand il le fallait. Gardons espoir, car tous unis, et hors de la politique politicienne, nous pouvons tout. Issa Nissa ! »
Alain Roullier-Laurens, Président du Parti Niçois/Partit Nissart
Communiqué du Parti Niçois - 3 juin 2011
« Nous constatons que sur un fond de faillite économique et de paupérisation, des scandales à répétition discréditent la classe politique française davantage chaque jour. De graves atteintes aux libertés individuelles complètent ce très sombre tableau. Alors que les délinquants sont peu ou pas poursuivis comme ils devraient l’être, que des CRS parisiens rackettent des chauffeurs de taxi, un citoyen facétieux vient d’être condamné pour avoir chanté à sa fenêtre une chanson de Brassens houspillant la maréchaussée, alors que passaient des gendarmes dans la rue ! Nous voilà donc revenu un demi-siècle en arrière, quand le ministère de l’Intérieur interdisait Le Déserteur de Boris Vian ! Gare à celui qui chantera La Marseillaise de Léo Ferret.... Les citoyens doivent se mobiliser afin de défendre leurs droits et le cas échéant, épuiser toutes les voies de recours dans l’hexagone, pour soumettre ce genre de décisions judiciaires aux instances européennes. La France a souvent été condamnée pour violation des Droits de l’Homme, et à ce rythme, elle risque de l’être davantage encore. Elle va devenir la championne des Non-Droits de l’Homme.
A Nice, M.M. Ciotti et Estrosi prônent le tout sécuritaire, mais la forêt de caméras installée à grand frais, la bunkérisation de la mairie de Nice comme les effets d’annonce martiaux et tapageurs sont inefficaces, car la délinquance augmente et la propre voiture du maire a même été attaquée par des voyous ! La loi Ciotti qui jette le soupçon sur les plus défavorisés semble ne satisfaire qu’un ego belliqueux plutôt qu’apporter une réponse efficace aux problèmes dont les politiciens sont responsables au premier chef. Nous constatons que la délinquance ne baisse que dans les statistiques que M. Estrosi décline à grand renfort de placards publicitaires passés dans le monopole de presse niçois. De plus, il n’est pas rare que les rigueurs de la loi frappent davantage les honnêtes gens coupables de vétilles ou que l’on veut bâillonner, que les voyous dangereux, connus et patentés, notamment ceux qui ont transformé les banlieues en zones de non droit.
Les politiciens carriéristes sont responsables de la déliquescence qui gangrène le pays. A défaut de savoir y remédier, ils ne trouvent que la force pour tenter de maîtriser une situation qui résulte de leur incompétence et de leur démagogie. Ces mesures coercitives frappent également les citoyens protestataires, ce qui est inacceptable. Nice qui a longtemps été relativement protégée se voit maintenant frappée de plein fouet par la faillite économique et morale du pays qui l’annexé dans les conditions que l’on sait. Les Niçoises et les Niçois ne peuvent plus accorder la moindre confiance aux politiciens français. Et ils ne peuvent plus compter que sur eux mêmes pour se protéger des poisons mortels qui s’exhalent du cloaque politique. C’est la raison pour la laquelle le Parti Niçois/Partit Nissart a choisi pour thème majeur : Ni droite, ni gauche, Nice d’abord.
Etablir ce désastreux bilan, n’est pas une fin en soi, l’important est d’en tirer les conséquences. Il convient de réagir en portant la société civile niçoise apolitique au pouvoir municipal. C’est le but impératif que les circonstances imposent et que nous nous sommes fixés. Les Niçois, de souche ou d’adoption, ne doivent point se déchirer entre eux, divisés par des idéologies du XIXéme siècles, tout à fait obsolètes aujourd’hui, qui ont fait la preuve de leur totale inadaptation aux réalités humaines et économiques, mais se préoccuper uniquement des affaires niçoises, qui seules sont à notre portée et sur lesquelles nous pouvons peser directement.
Il ne faut pas se bercer d’illusions : tant que les politiciens carriéristes et leurs affidés qui nous ont menés où nous en sommes, conserveront le pouvoir à Nice, nos affaires ne peuvent qu’empirer. Comme une boule sur une pente, la chute de notre société s’accélère et ce, dans tous les domaines. Gardons nous de l’individualisme égoïste qui paralyse les sociétés et permet aux malfaisants d’agir en toute impunité. De grands combats sont à mener pour sauver notre ville et notre jeunesse des calamités qui s’annoncent. Parmi ces actions, certaines sont vitales : le sauvetage des terrains agricoles de la plaine du Var qui va être bétonnée par les faiseurs d’argent ; la préservation de nos ressources en eau ; l’instauration d’une véritable justice sociale ; la suppression du gaspillage éhonté des deniers publics ; la sécurité ; la régulation de l’immigration qui finira par faire de nous des étrangers dans notre propre ville ; se pencher très sérieusement sur les problèmes de pollution, qui autrefois étaient considérés à tort comme accessoires et deviennent aujourd’hui un enjeu majeur incontournable. Sans oublier le plus important sans doute, la préservation de notre identité particulière qui seule ferra barrage aux atteintes d’un mondialisme vampirique dont le but est de niveler les sociétés par le bas pour mieux régner économiquement et politiquement. Nice dispose de tous les atouts pour résister aux forces néfastes qui détruisent nos paysages, dilapident nos ressources, conduisent nos enfants à s’expatrier, ruinent les citoyens, et nient notre identité historique. Notre identité niçoise est le seul rempart contre la catastrophe, le seul facteur d’union contre les malfaisants, le seul moteur d’une résistance active au déclin.
La première étape de cette résistance est la reconquête du pouvoir municipal par la société civile niçoise. Il est capital de chasser les responsables de la situation actuelle, qui ne sont pas au service de Nice, mais à celui des partis parisiens dont ils sont le relais en province. Mais Nice n’est pas une simple province, elle fut indépendante en 1108 et certains acteurs de la politique niçoise devraient s’en souvenir car la négation de l’Histoire, la négation de l’identité d’un peuple et la destruction de sa culture sont des crimes qui ne demeurent jamais impunis.
Les hommes politiques pour la plupart, carriéristes, ne servent pas l’intérêt général, mais les formations politiques nationales dont l’appareil assure leur réélection ad vitam æternam. Cumulards, incapables et amoraux ils créent des structures creuses, vivent dans le paraître et ne sont capables que d’effets d’annonces ; brillantinés, gominés, poudrés, pomponnés et coachés, ils donnent le change au public avec l’appui des médias qu’ils gratifient de fonds publics très importants, par le biais d’inutiles et incessantes publicités. L’écho de leurs gesticulations insanes se perd dans un vide sidéral, pendant que la société se délite chaque jour davantage. Ce déplorable état de choses ne peut plus durer, car nous touchons le fond.
Le Parti Niçois/Partit Nissart a été fondé afin de préserver Nice de la dissolution inéluctable qui à court terme guette la société française déjà gravement ébranlée. Une seule option est possible : les citoyens niçois doivent gérer directement la Ville et associer leurs capacités petites ou grandes. Une volonté commune de bien faire sera sans nul doute, beaucoup plus salvatrice que les promesses éculées des partis parisiens qui nous ont menés d’abord à la médiocrité et à la jalousie sociale, ensuite à la faillite et aujourd’hui à la déchéance. Dès la rentrée, M. Alain Roullier-Laurens, président du Parti Niçois/Partit Nissart, publiera un ouvrage d’analyse de société, dans lequel il développera également le programme et les objectifs du parti pour les trois années à venir. Pour l’instant, regroupons nous en vue des combats futurs et faisons face comme nos ancêtres l’ont toujours fait devant le danger. Issa Nissa ! » fin de communiqué
Interview de Thierry Vallier, candidat Parti Niçois dans le 5e canton
140 ans après le soulèvement séparatiste de 1871, des candidats du Parti Niçois entrent en lice, quel est votre sentiment?
Il y a une continuité dans l’histoire de Nice ; dès la chute du second empire un parti Niçois avait été crée pour faire annuler légalement l’annexion illégale de 1860. Aux élections législatives du 8 février 1871 les Niçois votèrent à une écrasante majorité pour les candidats séparatistes de la liste menée par Garibaldi. Le vote des Niçois fut confisqué par les baïonnettes de la IIIème république. Ma suppléante et moi sommes très honorés de défendre la véritable Identité Niçoise, pas celle travestie en folklore désuet par les politiciens français et encore moins celle imaginée par des psychopathes qui confondent Coaraze avec Nuremberg !
Nous défendons l'Identité du Peuple Niçois qui s'est construite au cours des siècles grâce à l'apport raisonnable d'immigrants qui se sont toujours parfaitement intégrés à la population autochtone et avec le temps sont devenus naturellement des Niçois de souche. Les Niçois ont de tous temps été tolérants et ont toujours défendu leur bien le plus précieux : leur liberté. Aujourd’hui les évènements mondiaux, le raccourcissement des distances et de multiples facteurs, ont changé beaucoup de choses et nous subissons une immigration massive et souvent clandestine qui, de fait, ne peut être absorbée ; il faut que les Niçois réagissent fermement en fonction des nouveaux problèmes qu’ils subissent de plein fouet , en demeurant cependant dans la mesure et la dignité.
Comment avez vous vécu les festivités des 150 ans de l'annexion?
Pour simplifier, je les qualifierai d’accumulation de contrevérités que les Niçois ont superbement ignoré... Le pouvoir parisien et ses agents à Nice nient obstinément des faits pourtant largement démontrés et s’accrochent à une version totalement mensongère qui ne trompe plus personne ; Nice a été envahie militairement le 1er avril 1860 et le plébiscite qui a été organisé en dix jours (!!!) par les occupants et leurs séides a été truqué totalement : d’ailleurs il n’y avait pas d’isoloirs ni de bulletins non ; on a inscrit illégalement sur les listes électorales beaucoup de provençaux qui n’avaient pas le droit de voter chez nous. L’an dernier, les agents du pouvoir jacobin n’ont fait que confirmer le mépris qu’ils ont pour les niçois ; cela dure depuis maintenant un siècle et demi. Mais en 2010 les Niçois avaient d'autres "chats à fouetter " que d'écouter les mensonges éhontés glorifiant l'annexion scélérate de 1860 : le coût de la vie qui explose, l'insécurité, une immigration incontrôlée, la faillite morale et économique et de multiples problèmes comme le logement ; beaucoup de Niçois, dans l’impossibilité de se loger à Nice, sont obligés de s'expatrier dans les villes voisines d'outre-Var.
Le Parti Niçois, branche politique de la LRLN ?
Depuis 10 ans, la LRLN en qualité d'association culturelle s'est attachée à ré-informer les Niçois sur leur histoire falsifiée et leurs droits inaliénables à l'autodétermination grâce notamment à la Déclaration de Genève et aux ouvrages publiés dans la collection " Les Cahiers de l'annexion ". Ces livres sont étayés par des archives diplomatiques irréfutables ; ils ont été rédigés ou traduits par le président de la LRLN et du Parti Niçois, Mr Alain Roullier-Laurens. Cette phase de mise au point sur notre histoire et nos droits était indispensable ; cela établi, il convenait d’en tirer les conclusions pratiques pour l'avenir. Aujourd'hui, le Parti Niçois s’inscrit naturellement dans le paysage politique ; il permettra aux Niçois de reconquérir par les urnes et pacifiquement leurs droits confisqués en 1860, 1871 puis 1947...
Venons en à votre candidature dans le 5eme canton?
Je suis conscient des limites du système politique, complètement verrouillé, grâce auquel l'Etat français nous tient à la botte... Les promesses électorales ne sont jamais tenues car même les candidats de bonne foi, et ils sont très rares pour ne pas dire inexistants, une fois élus ne sont pas maîtres des règles du jeu... On peut tout promettre, que ce soit la sécurité en passant par les aides aux personnes dépendantes mais finalement tout dépendra du parti au pouvoir. Néanmoins, les Niçois doivent impérativement réagir d’une manière ou d’une autre, ils ne peuvent plus subir ce système politique très nuisible.
Quel est l'intérêt de se présenter à ces élections?
Certaines compétences comme la gestion des collèges sont attribuées au Conseil général présidé par Mr Eric Ciotti qui a été élu dans les circonstances rocambolesques que l'on sait en 2008 et dont la photo se trouve désormais dans tous les cahiers de correspondance de nos jeunes. Si je suis élu, j'exigerai que l'apprentissage du Niçois soit généralisé dans tous les établissements du Pays de Nice et que notre véritable histoire soit enfin enseignée aux élèves. Beaucoup de jeunes niçois se font réprimander parce qu’ils s'insurgent quand leur professeur leur enseigne qu'avant 1860 les Niçois était " italiens ", puis avaient choisi d’être Français par plébiscite ; ou encore que l'histoire de France avant l'annexion est celle de Nice. La jeunesse niçoise sait aujourd'hui que les invasions successives du Pays de Nice par la France ont toujours été très meurtrières pour les Niçois ! Souvent, le programme scolaire à Nice ressemble étrangement à celui enseigné aux jeunes africains dans leur pays alors colonisé, quand sans même sourire, les maîtres d'école leur racontaient que leurs ancêtres étaient gaulois !
Elu, je demanderai un audit concernant la gestion du conseil général des Alpes-Maritimes car il est financé en grande partie par les habitants du Pays de Nice. La transparence doit être absolue quand il s'agit de l'utilisation des deniers publics. Des journalistes parisiens nous reproche souvent de vivre dans une région prétendue riche, il est tout à fait normal que les Niçois sachent comment est utilisé leur argent. Le déficit abyssal du conseil général était de 93 millions en 2003, 540 millions en 2008 et il serait prévu 942 millions pour 2011... Mais que font-ils de nos impôts ?!
Les finances publiques doivent être contrôlées par le peuple car c'est lui qui paie avec le fruit de son travail et qui se prive pour cela. Contrairement aux clichés, dans le pays de Nice il n'y a pas que les riches qui se plaignent de payer trop d' impôts, qu'ils soient direct ou indirect... Cette enquête peut révéler les éventuels dysfonctionnements ou pire ; informer le public est impératif et cela semblent réalisable, même dans le système actuel. Je soutiendrai aussi la réalisation d’équipements sociaux indispensables, crèches, maisons d’accueil pour les personnes âgées et les handicapés, maisons de jeunes. Il faut aussi faire reculer le béton et créer des espaces verts. L'on doit cesser d'entasser de nouvelles populations à Nice comme des sardines dans une boite de conserve, notre ville a depuis longtemps atteint et dépassé sa capacité d'accueil. Poursuivre dans cette voie c'est pénaliser très gravement tous les habitants. Notre ville est une destination touristique, elle n'est pas faite pour abriter de nouvelles banlieues dortoirs sur la plaine du Var. Le projet d'Eco-Vallée serait une catastrophe, car non seulement il nuirait au tourisme, défigurerait et bétonnerait nos paysages, mais en sus il nous priverait d'espaces de culture et de réserves d'eau. le principe de précaution doit être pris en compte impérativement.
Compte tenu de la crise, il faut aussi créer un fond spécial pour aider ceux qui en ont le plus besoin, soit par des subventions, soit par des prêts à très faible taux d'intérêt. Si l'on cessait les gaspillages, notamment les monceaux de publicités inutiles dans le monopole de presse, cela dégagerait les fonds nécessaires.
Quel avenir souhaitez vous pour le stade du Ray?
Comme le pensent tous les fans du Gym, déplacer les matchs à St Isidore, dans un stade surdimensionné de 35000 places et au coût exorbitant est une aberration d'autant que le site du Ray était enfin desservi correctement par le tramway. Lors de la saison 1951-1952, la moyenne d'affluence était de 15223 spectateurs; il faut préciser que cette année là, l'OGC Nice était champion de France et faisait parti des grands clubs européens; il faut aussi prendre en compte qu'à cette époque glorieuse la télévision par satellite n'existait pas tout comme la violence issue de la société actuelle. Les dés semblent malheureusement jetés, mais il ne faut jamais baisser la garde, les choses peuvent évoluer, car les finances de la ville et du département, ne permettrons probablement pas d’assurer ces dépenses, sans augmentation d’impôts ...
Comme la grande majorité des habitants du quartier je souhaite que le site du Ray reste avant tout dédié au sport. Nice Nord manque cruellement de terrains de sport en plein air et gratuits. Pour pratiquer l'athlétisme, le site le plus proche est situé sur la plaine du Var, et il est déjà largement saturé. La jeunesse de Nice Nord doit avoir accès gratuitement à des lieux ou elle pourra dépenser son énergie débordante dans de bonnes conditions ; mais malheureusement le terrain semble être très convoité par des promoteurs immobiliers qui auront probablement l’accord de la majorité départementale actuelle. Notre situation géographique et démographique ne nous permet plus de construire et bétonner les derniers carrés de verdure. Je me battrai avec force pour empêcher cette ruineuse ineptie.
Quels sont vos objectifs à moyen terme?
Tout laisse à penser que, dans un avenir proche, les niçois seront amenés à choisir entre l'avenir incertain d'un pays (la France) à la structure archaïque issue du 19eme siècle et la possibilité historique de rejoindre grâce à leurs droits avérés, les pays européens bénéficiant d'une très large autonomie . Notre objectif est de rassembler tous les niçois, qu'ils soient de souche ou d'adoption, quelle que soit leur sensibilité politique, dans un grand mouvement autonomiste animé par les véritables valeurs ancestrales niçoises qui sont basées sur la tolérance, l'autogestion responsable et la défense de notre liberté. Nous sommes pacifistes et légalistes et notre démarche est juridique, surtout pas idéologique. Nous nous définissons très justement apolitiques. Nous ne sommes ni de droite, ni de gauche: nous sommes niçois !
Les Niçois doivent sortir des clivages idéologiques instaurés par la France qui permettent au pouvoir central de diviser et contrôler la population. Les Niçois ont des droits, ils doivent s’occuper de leurs affaires, et voir les choses à travers un prisme Niçois et non un prisme français qui est catastrophique pour eux.
Comme c'est encore le cas avec les religions, des crimes abominables ont été commis dans l'histoire au nom des idéologies, qu'elles soient de droite ou de gauche. Pour nous, les intérêts moraux, culturels, sociaux, écologiques, financiers, des niçoises et des niçois, tout comme l’avenir de notre jeunesse, priment sur toute idéologie. En nous unissant autour des valeurs niçoises nous défendons le Pays de Nice et ses habitants. Les idéologies sont néfastes car elles ne servent qu'à installer des clans au pouvoir et diviser le peuple, non à assurer le bien être des citoyens. La politique telle qu'elle est pratiquée par les partis parisiens est un poison qui détruit la société niçoise. Cela ne peut plus durer; ce système à bout de souffle qui nous a conduit à la faillite dans tous les domaines doit être combattu et rejeté. Toutes les niçoises et tous les niçois doivent se mobiliser et le Parti Niçois a été crée pour les rassembler : dispersés nous ne pouvons rien, unis nous pourrons tout ! Nous voulons rendre au mot " politique " son sens véritable : qui se rapporte à la cité (de polis, la cité en grec) !
Quelle est votre citation préférée?
« J'ai toujours entendu dire par les républicains qu'ils étaient les défenseurs des droits de l'homme contre la tyrannie... Ceci soit dit pour la dernière fois à la confusion de ces doctrinaires qui veulent se faire un monopole de la conception républicaine comme s'ils en étaient les inventeurs, et comme si avant eux, il n'eût jamais existé de république ».
Citation de Garibaldi.
Interview réalisé par :