Les provocations islamistes impliquant des élèves (par manipulation d’un adulte ou par pure bêtise des enfants) se multiplient dans notre ville et cela devient très préoccupant.
-
Il y a une semaine, c’était des prières organisées par les élèves dans des écoles primaires de Nice, maintenant c’est un incident impliquant un ou des collégiens dans l’église Saint-Roch (et à en croire l’article de Nice-Matin, ça ne serait pas la première fois).
-
Dans une ville doublement victime par des attentats islamistes et au sein d'un corps enseignant meurtri par l'assassinat barbare de Samuel Paty…qu’elle est donc la réaction des autorités et de l’Éducation nationale face à ses provocations et tentatives d’entrisme ? les collectivités et ministères se renvoient la balle et l’Éducation nationale fait dans le « pas de vague » préférant la médiation à la sanction. L’obscurantisme au sein de l’école à encore de beaux jours…
-
Face à ces provocations de plus en plus nombreuses, d’autant plus choquante dans notre ville martyre ; il est temps d’arrêter de trouver des excuses. Ces comportements devraient entrainer les sanctions les plus lourdes possible, aussi bien pour les élèves, que pour les parents (ou par d’autres adultes) instrumentalisant ou laissant faire de tels actes.
-
En utilisant des enfants pour promouvoir leurs idéologies, les islamistes essayent de faire taire toutes critiques à leur égard. Or, le peuple Niçois, meurtrie deux fois dans son corps et son âme, doit pouvoir sereinement rejeter les pièges de la victimisation et de la culpabilisation que ces obscurantistes essayent de tendre.
-
Les Niçois jadis refusèrent de voir leur ville bruler dans les flammes de l’Inquisition, ils sont légitimes à refuser, aujourd’hui, de voir Nice (et ses écoles) se couvrir du voile de la charia.
-
-
Heureusement pour Christian Estrosi, le ridicule ne tue pas.
-
Car les annonces de greenwashing du maire de Nice furent particulièrement prolifiques la semaine dernière :
-
Réclamer en grande pompe la suppression du péage de Saint-Isidore (alors qu’il en absolument pas le pouvoir, faute à un système centraliste parisien que Christian Estrosi n’a jamais remis en cause) invoquant la santé publique et dénonçant la source de pollution que le péage engendrerait…pour ensuite dénoncer le lendemain et avec vigueur l’action des militants « d’extinction rébellion » (que le maire de Nice confond semble-t-il avec « collectif citoyen 06 ») manifestants devant l’aéroport de Nice.
-
Christian Estrosi fustigeant donc cette manifestation qui selon lui est une « opposition au développement de la Côte d’Azur » faisant sans doute allusion à l’extension de l’aéroport, soutenu par Christian Estrosi ; un « développement » qui sera une source de pollution supplémentaire bien pire que le péage de Saint-Isidore (à moins que Christian Estrosi ne réagisse a cette manifestation car se sentant visé par les critiques sur l’utilisation de jet privé ?)
-
Mais le meilleur de ce greenwatching ne trompant personne, c’est l'envolée lyrique du maire de Nice le 1er novembre, déclarant que rien ne le fera « reculer pour préparer » Nice aux « conséquences et au danger du changement climatique »…
-
Préparer Nice aux tempêtes… toujours par la bétonnisation massive ? dont le même phénomène (d’imperméabilisations et artificialisions des sols) amplifiera les inondations et les crues ?
-
Si le ridicule de ses propos ne tuera peut-être pas Christian Estrosi, ses choix et ses actions en revanche risqueront très probablement par amener Nice droit dans le mur !
-
Le Nice-Matin du 1er novembre titre : " Nice se pare des couleurs européennes pour 2028" en évoquant la candidature de Nice pour le titre de capitale européenne de la culture. Si Christian Estrosi veut être tout à fait juste; c'est de cette façon que Nice devrait réellement afficher sa candidature.
"Connecter l'inattendu" tel est le slogan de la candidature...en effet c'est inattendu de détruire un théâtre tout en étant candidat au titre de "capitale européenne de la culture"

C’est un article passé inaperçu dans Nice-Matin début juin, pourtant c’est une information importante : il y aura enfin (en espérant que Christian Estrosi ne change pas encore d’avis) un musée consacré à l’Histoire niçoise (en espérant aussi sur l'identité niçoise) à l’intérieur du Palais Communal, place Saint-François. Un lieu hautement symbolique qui abritait le siège du pouvoir municipal, dont le fonctionnement est l'héritier du système consulaire de la République de Nice de 1108.
Si nous nous réjouissons bien évidemment, nous restons dubitatifs sur ce que pourrait contenir ce musée… surtout entre les mains de Christian Estrosi ; si son but est de faire l’apologie du bonapartisme et de la fable du « rattachement » (dont seul Christian Estrosi croit encore) il y a déjà la Villa Masséna pour ça….

Ce que vient de subir les Américaines (révocation du droit à l’avortement) est une effroyable piqure de rappel que la liberté la plus fondamentale des femmes - être seule maîtresse de leur corps - n’est pas un droit inaliénable et naturel; c'est un combat incessant et inlassable qui peut encore être perdu.
Ce qui vient de se passer aux USA aujourd’hui, pourrait arriver demain chez nous si nous baissons la garde, en croyant naïvement que le combat de Simone Veil, de Gisèle Halimi et des 343 est un acquis…alors que c’est un combat quotidien.

Concernant les élections législatives, le Parti niçois n’y prenant pas part, nous avons étudié les programmes des uns et des autres. Comme à chaque fois, ces élections servent de « troisième tour » et de revanche pour les partis parisiens ayant raté la marche de l'Élysée. Rajouter à cela les guerres intestines locales et les concours d’ego empoisonnant la campagne ; rajouter à cela des programmes et discours quasi copié/coller, car « petits » comme « grands » candidats sont issus du même moule ; à la fin et comme toujours les préoccupations locales ne passent qu’au second plan, voire n’existe pas du tout chez certains candidats.
Pourtant beaucoup de ces candidats oublient un peu trop vite que les législatives ne sont pas qu’une élection nationale ou un « troisième tour » de la présidentielle. Un député c’est aussi et surtout l’ambassadeur d’un territoire, il est le porte-parole des préoccupations des administrés de son territoire. Préoccupation qui bien souvent, à cause du système jacobin (qu’aucun candidat ne remet en question) ne peuvent malheureusement se résoudre, ou du moins être abordé, uniquement à Paris.
Alors que les préoccupations environnementales sont des enjeux majeurs ; avec notamment une sécheresse printanière exceptionnelle à Nice et dans le département (une conséquence concrète du changement climatique, aggravé chez nous par la bétonnisation à outrance, artificialisant et imperméabilisant les sols) : personnes n’évoquent la problématique de l’eau à l’avenir, surtout chez qui, l’écologie est un fonds de commerce : préférant se présenter à Brest, quand d’autres ont encore leurs pendules restés bloqués à l’heure du pass sanitaire.
Alors que beaucoup dénoncent la disparition des services publics et le manque de proximités des institutions. Personnes n’évoquent l’absence des infrastructures et instituions qui font cruellement défaut à la cinquième ville de France : comme la cour d’appel (supprimé depuis 1860) ou le centre de tri postale (délocalisé à Toulon).
Alors que le mot « identité » est employé par tous, à tort et à travers : Tous ces candidats qui se disent « d'attacher », « enraciner » à un territoire, ne propose rien pour promouvoir et défendre les langues et cultures dites « régionales » (comme l’a pu faire par exemple de député breton Paul Molac, avant que sa loi ne soit retoquée par le conseil constitutionnel) et pour cause : étant tous jacobins à des degrés divers, le sujet des langues est ignoré au mieux, combattu au pire.
Aucun ne semble vouloir (nouveaux candidats comme députés sortants) vouloir prendre sérieusement à bras le corps le problème des logements vacants (une trentaine de milliers de logements concernés rien que sur Nice) privant les Niçois de possibilité de se loger ; donnant une formidable excuse aux lobbies du BTP pour bétonner des terres agricoles « afin de répondre à la demande ».
Dans ces conditions le Parti niçois ne donne donc aucune consigne de vote. Pour ceux qui le souhaite, vous avez la possibilité d’éditer et glisser dans l’urne ce bulletin pour protester tout en faisant un clin d’œil à Garibaldi, un siècle et demi après avoir été élu députés de Nice.
Concernant la participation du Parti Niçois a des échéances électorales, nous préférons nous concentrer sur les élections municipales afin que des listes niçoises puissent se présenter non seulement à Nice mais aussi dans d’autres communes du Pays Niçois.
Nous apportons tout notre soutien aux candidats régionalistes et autonomistes qui ailleurs se présente à ces élections.


Pour les élections présidentielles, le Parti Niçois appel à voter blanc.
Tous les candidats se disent être ; soit « antisystème » soit vouloir réformer le système existant, mais aucun ne souhaite se débarrasser du système jacobin nuisible étouffant ce pays. Étant tous jacobins à des degrés divers, les candidats ne peuvent évidemment pas changer de logiciel et mettre fin à ce système dont ils sont issus et qui les nourrit.
-
Concernant le 2e tour, si les sondages disent vrai sur le nom des deux "finalistes", ni l’un ni l’autre ne sera une bonne chose pour Nice :
-
Le premier, Emmanuel Macron, pour lequel le maire de Nice est prêt à se vendre et à vendre la ville avec lui, ne remettra évidemment pas en cause le système parisien.
-
La seconde, Marine Le Pen, qui malgré son image policée de sympathique éleveuse de chats (et surtout grâce au faire valoir Éric Zemmour finissant de la dédiaboliser) reste pourtant une très dangereuse jacobine ; farouche ennemie des langues et cultures régionales qu’elle considère comme une "menace mortelle" pour la France, allant jusqu’à nier l’existence même des peuples annexés ; hostile à toutes formes d’émancipation et de contre-pouvoir nécessaire des territoires face au centralisme parisien.
Là aussi, nous appelons à voter blanc.
-
*Pour voter blanc nous rappelons qu’il suffit de ne glisser aucun bulletin dans l'enveloppe, donc la laisser vide, ou de glisser un bulletin vierge du même format que les bulletins officiels dans l’enveloppe.

Je dénonce l'agression de Vladimir Poutine contre l'Ukraine. Quelles que soient les raisons, les griefs et les prétextes, rien ne justifie l'emploi de cette force brutale au détriment du droit, rien ne justifie d'en arriver à un conflit ouvert et de grande ampleur aux portes de l'Union Européenne, ramenant la guerre sur notre continent, ce qui entraînera forcément des conséquences y compris pour les Niçois.
J'ai une pensée particulière pour les Ukrainiens vivant à Nice, s'inquiétant pour leurs familles restés au pays et s'interrogeant avec angoisse sur l'avenir de leur patrie. J'ai aussi une pensée pour la communauté russe très présente et historiquement liée à notre ville, qui, j'en suis persuadé, dans sa grande majorité, ne souhaite pas de cette guerre . Les Russes de Nice ne peuvent et ne doivent pas être tenu pour responsables des décisions prises par le maître du Kremlin ; cette guerre est la volonté d'un seul homme et non d'un peuple.
En espérant un cessez-le-feu et une désescalade rapide de ce conflit et le retour à la paix.
Julien Llinares, Président du Parti Niçois

Hier 7 octobre, marquait le 450e anniversaire de la bataille de Lépante à laquelle les Niçois participèrent (voir ou revoir la dernière vidéo de Pais TV sur le sujet)
-
A l’occasion de cette date anniversaire, Phillippe Vardon, comme depuis des années (et à l’instar de Catherine Segurane) tente de récupérer et détourner ces évènements, en réécrivant l’Histoire de Nice au passage, afin que cela colle aux idées du RN et aux problèmes de la société actuelle…
-
Ces manœuvres politiciennes pouvaient encore faire l’illusion à l’époque de l’imposture identitaire, mais maintenant que l'ex-chanteur sulfureux a dévoilé son vrai visage de jacobin cocardier…la récupération de la bataille de Lépante (et la figure de Catherine Segurane) devient aujourd’hui tout simplement ridicule et honteuse. Et la honte ne l’étouffe pas, de se rendre le 7 octobre à la rue Lépante, paraît de son écharpe d’élu régional aux couleurs de la Provence, de déposer une gerbe tricolore (!) et en l'absence totale de drapeau niçois !!! (jugez-en par vous même)
-
Chaque fois qu’il est question de Lépante (et encore plus de Ségurane) l’ex-chanteur sulfureux mentionne exclusivement l’implication ottomane…omettant volontairement un élément qui est pourtant loin d’être un « détail de l’Histoire » : le rôle primordial que joua la France dans le siège de 1543, et son absence parmi « la flotte chrétienne » à Lépante…
-
Car bien sûr cela fait tache pour un parti jacobin, de rappeler ces faits ; cela va à l’encontre du mythe du « roman national français »
Cela fait tache, de devoir rappeler aux nostalgiques d’un passé français fantasmé, que le « très roi chrétien » François Ier, scella une alliance avec le sultan Soliman dit « le Magnifique » dès 1536. Une alliance qui à l‘époque, horrifia la chrétienté, parlant « d’alliance impie ». Une alliance contre-nature qui avait comme seul but ; de permettre au royaume de France de rivaliser avec Charles Quint et l’empire des Hasbourg. Une « alliance impie » qui durera deux siècles et demi...
-
Cela fait tache, de rappeler à certains que la France profita largement de la puissance militaire turque (notamment navale) pour assouvir sa soif de conquête lors des guerres d’Italie : qu’à Nice en 1543, les Turcs étaient là uniquement en soutien aux Français qui étaient les vrais commanditaires du siège. Nice ne sera d’ailleurs pas la seule en Europe à subir l’offensive de la France et de ses supplétifs ottomans…
-
Cela fait tache, de rappeler à certains, que la France laissa le port de Toulon à disposition des Turcs, ce qui leur permit d’obtenir une base arrière pour effectuer des raids en Méditerranée occidentale (C’est d’ailleurs depuis Toulon, qu’appareilla la flotte ottomane qui attaqua Nice en 1543)
-
Cela fait tache, de devoir rappeler aux nationalistes s'accaparant « les racines chrétiennes », qu’en retour, la France « fille ainée de l’Église » aida les Ottomans dans leurs conquêtes d’une partie de l’Europe chrétienne, comme la Hongrie... le genre de « détail de l’Histoire » que Le Pen ou Zemmour se garderait de bien raconter dans un diner avec leur ami Viktor Orban…
-
Cela fait tache, quand certains évoquent toujours les « racines chrétiennes », de devoir leur rappeler que la France, de part son « alliance impie », était la grande absente de Lépante. En conséquence de quoi, « la fille aînée de l’Église » ne fait pas partie des nations chrétiennes victorieuses…
-
Enfin et surtout cela fait encore plus tache, quand on représente un parti nationaliste français, de devoir rappeler que si Catherine Segurane a bien cabossé des têtes de Turcs… elle a aussi fracassé des crânes français avec son battoir à linge !
Julien LLINARES, président du Parti Niçois
-