Municipales 2014 : consignes de vote. Communiqué du Parti Niçois-Partit Nissart du 17 mars 2014
Suite au décès de notre président et tête de liste M. Alain Roullier-Laurens, le bureau politique du Parti Niçois-Partit Nissart a décidé, par respect pour la mémoire de notre leader, de ne pas présenter de candidat à l'élection municipale à Nice du 23 et 30 mars.
Au moment de la disparition de notre président, notre liste était bouclée et nous nous apprêtions à nous engager dans la bataille. Le sort en a voulu autrement...
Nous nous sommes alors posé la question d'éventuellement soutenir une liste qui défendrait au moins les fondamentaux de l'identité niçoise, malmenée par la majorité municipale sortante.
M. Robert Injey (Front de Gauche), soutenu par un parti hostile à toutes formes de régionalisme, farouchement opposé à la charte des langues régionales et rejetant les particularismes.
M. Allemand, représentant à Nice d'une région dans laquelle les Niçois ne se reconnaissent pas, est directement piloté de la rue Solferino à Paris. Son opposition n'était qu'une façade, tournant parfois même à la complicité.
La dissidence menée par M. Betatti, avec une liste qui se revendiquait apolitique et ouverte à la société civile, s’est finalement avérée être un écran de fumée. Dans les dix premiers de sa liste, la plupart sont des politiciens issus de l’actuelle majorité (parmi lesquels se trouve l'ex-premier adjoint), cherchant uniquement à sauver leur place, ils sont co-responsables de la gestion hasardeuse municipale.
Le Front National représenté par Mme Arnautu, touriste parachutée directement depuis Paris, a comme seul thème de campagne de faire d’une élection locale, un référendum national. Tout comme le Front de Gauche, le Front National est hostile à toutes formes de régionalisme, farouchement opposé à la charte des langues régionales et rejette les particularismes en qualifiant le tout de « communautarisme ». C’est un corps étranger à notre ville, à notre histoire, à nos mœurs, à ce que nous sommes intrinsèquement.
Restent les listes menées par les recalés du Rassemblement Bleu Marine (Peyrat / Cotta / Vardon) qui à coup de décimales essaieront de punir le FN (dont ils ont fait partie, rêvent de l’être ou d’y retourner) pour avoir osé snober leurs augustes personnes.
La question d’un soutien à vite trouvé sa réponse car malheureusement aucune tête de liste ne semble s'intéresser réellement à Nice et aux Niçois…
Le Parti Niçois-Partit Nissart appelle donc les Niçois à voter blanc pour cette élection.
Fin de communiqué
Municipales 2014: Précision du Parti Niçois - Partit Nissart
« Suite au ralliement de Mr Gilles Zamolo, qui fut candidat du Parti Niçois-Partit Nissart lors des élections cantonales de 2011, à la liste Bettati-Kandel-Concas et afin d'éviter tout malentendu notre bureau politique tient à préciser que, par le fait qu'il ne fasse plus partie de nos adhérents, la démarche de Mr Zamolo est strictement personnelle et n'engage en rien ni le Parti Niçois ni la LRLN.
Le Parti Niçois communiquera ultérieurement sa position concernant l'élection municipale. »
Fin de communiqué
Vœux du Président du Parti Niçois/Partit Nissart - 10 janvier 2014
« En ce début d’année, j’adresse tous mes vœux à nos adhérents, sympathisants, et à toutes les Niçoises et les Niçois. Il est très probable que cette année sera difficile, et je souhaite que toutes et tous, en particulier les plus faibles, ne voient pas leur situation se dégrader. Ce sera également une année importante pour Nice, car nous aurons à élire une nouvelle municipalité ; j’espère que les électeurs sauront prendre les véritables intérêts de Nice et rejetteront l’extrémisme qui ne donne que des fruits amers. Candidat à cette élection, croyez bien que j’agirai au mieux pour que notre Ville redevienne comme nous l’avons aimé. Alain Roullier-Laurens »
Communiqué de Mr Alain Roullier, candidat aux municipales pour le Parti Niçois/Partit Nissart –Nice le 19 décembre 2013
« M. Icart vient de rompre le pacte passé avec l’ex maire de Nice, et c’est une décision d’autant plus sage, qu’il gravitait autour de ce dernier les personnages que l’on sait. L’on peut regretter que M. Icart n’ait pas pris plus tôt, la mesure de l’ego démesuré de son allié, de son total décalage avec la réalité actuelle, attisé par des sentiments revanchards non constructifs pour les Niçois, ainsi que de ses désolantes connivences politiques. Une large liste d’union demeure possible, mais elle ne sera crédible et peut-être victorieuse, qu’à la condition qu’elle ne regroupe pas uniquement des recalés de tous bords, désireux de conserver à tout prix un mandat, mais une large fraction de la société civile niçoise ; si les politiciens ne prennent pas en compte les aspirations populaires, ils iront à l’échec ».
Municipales a Nice - Sondage de l’UMP : Un éclat de rire homérique ! Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart du 03/12/2013
« Nice a été secouée ce matin par un éclat de rire homérique, qui a dû filtrer même derrière les murs de la Mairie bunkérisée par M. Estrosi… « L’institut » de sondage qui, semble- t-il, n’a pu, ou su, qu’interroger une majorité écrasante d’encartés UMP, a donné des résultats tellement peu crédibles qu’ils confinent au ridicule. L’information a été relayée par le quotidien Nice-Matin, qui mérite maintenant le sobriquet « d’Estrosi-Matin », lequel courrait en ville depuis quelques années, ce qui le décrédibilisera plus encore aux yeux des Niçois libres.
« Tout porte à croire que l’UMP est terrorisée de voir la levée de boucliers contre son représentant à Nice, M. Christian Estrosi. Personne n’imagine que le pouvoir municipal sera rassuré par ce « sondage » qui va à contre-courant de ce qui se dit en ville. Il y a même de fortes probabilités que les Niçois furieux d’être pris pour des imbéciles, mettent un point d’honneur à le faire mentir… Ainsi, ledit sondage aura tué politiquement celui qu’il était tenté sauver…
« Celui qui a mené durant bientôt six ans une politique de paillettes et de bulles de savon, ne conjurera certainement pas le mécontentement des Niçois par ce nouvel effet d’annonce qui prête à rire. L’on sent monter au loin une grande vague populaire niçoise, comme Nice en a connu quand il a fallu faire bloc pour éloigner les politiciens dont elle ne voulait plus.
« Pour l’heure, des sondages Niçois ont été mis en place dans la presse libre sur Internet, et nous appelons tous nos adhérents et sympathisants à engager immédiatement dans leur entourage une grande campagne d’inscription sur les listes électorales. Pas une voix ne doit manquer, pour sauver Nice d’un déclin définitif. Mobilisons-nous et regroupons-nous autour de notre drapeau, seule valeur sûre, en ces temps calamiteux. Issa Nissa !!!... »
Communiqué de M. Roullier-Laurens, Président du Parti Niçois suite au sondage paru aujourd’hui dans Nice-Matin - 3 décembre 2013
« Le sondage politique relatif aux municipales, paru dans le quotidien Nice-Matin, à défaut de convaincre, a provoqué un éclat de rire homérique dans les cercles bien informés de la Ville. Il rappelle étrangement celui qui était paru en 2008, donnant M. Estrosi, triomphant au premier tour. En démocratie, ce ne sont pas les sondages de circonstance qui décident de l’avenir politique, ce sont les urnes. Les Niçoises et les Niçois apprécieront cet effet d’annonce à sa juste valeur, et en tirerons les conséquences ; elles risquent d’être cruelles pour certains, car une fiction qui nie la réalité et les aspirations majoritaires d’un peuple, est une arme à double tranchant. »
Municipales à Nice : le Parti Niçois/Partit Nissart sera présent aux prochaines municipales.
Nice, le 12 novembre 2013 - Communiqué du Président du Parti Niçois/Partit Nissart.
« Nice subit les très lourdes conséquences de la déliquescence économique, sociale et morale qui gangrène le pays ; les élites politiques nationales sont totalement déconsidérées, à juste titre. Dans cette situation d’une gravité exceptionnelle, et à l’occasion des prochaines élections municipales, la société civile niçoise doit impérativement se mobiliser pour accéder aux responsabilités et gérer elle-même les affaires de notre ville.
« Nous avons maintes fois dénoncé les errances mégalomaniaques, les effets d’annonce, et un gaspillage éhontés des deniers publics, sur fond de paillettes et de bulles de savon, qui ont caractérisé la mandature qui s’achève ; nous nous sommes souvent élevés contre les atteintes incessantes à l’identité niçoise, à notre culture et à nos valeurs ancestrales, vidées de leur substance et transformées en folklore pour touristes. L’omniprésence médiatique permanente et oppressante du maire sortant, loin d’être une promotion pour la Ville, n’a été qu’une posture au profit d’un seul ; elle ne masquera certainement pas une gestion qui hypothèque l’avenir ; elle ne fera pas oublier que nombre de manifestations et projets dispendieux et inutiles, au bénéfice illusoire, ont été préférés aux actions concrètes en faveur des niçois. Il convient désormais de tourner la page.
« Il est impératif aujourd’hui d’ériger en règle, l’économie des fonds publics, de promouvoir l’identité et les intérêts du Païs Nissart, de recentrer les dépenses, dans de justes proportions, et prioritairement en faveur de la jeunesse, des personnes âgées et handicapées, de l’économie locale, des écoles municipales, du sport, de la sécurité, de l’écologie véritable, et de l’accès à l’habitat, plombé par une spéculation immobilière qui chasse les Niçois hors de chez eux. De même, il convient de mettre en place une politique culturelle digne de ce nom, car celle, fantomatique, qui a été menée depuis six ans, attelée aux modes du moment, n’avait pour but que le paraître, non le savoir.
« Le Parti Niçois/Partit Nissart, sera présent aux prochaines élections municipales pour soutenir ce programme. Il offrira une véritable alternative aux Niçoises et aux Niçois, en présentant une liste d’union, composée de membres de la société civile ; nos concitoyens auront ainsi la possibilité de se défaire des carriéristes et cumulards incapables, de refuser l’extrémisme indigne, d’ignorer les parachutés prétentieux. L’énergie et les compétences de tous étant nécessaires pour redresser et donner un nouveau souffle à notre Ville qui, depuis six ans, végète sous un éteignoir, cette liste qui ne sera pas celle d’un seul, mais de tous, pourra s’ouvrir à ceux qui, sur le terrain, ont fait la preuve de leur efficacité, et qui privilégieront les intérêts de Nice à celui des partis. »
Alain Roullier-Laurens
Président du Parti Niçois/Partit Nissart
L’étrange volte face de M. Estrosi
Communiqué du Parti Niçois/Partit Nissart – 28 juin 2013
« Bien que Christian Estrosi nous ait habitué à de nombreux virages stratégiques au cours de sa (trop) longue carrière politique, le dernier en date ne peut que laisser les Niçois dubitatifs sur sa vision de l’avenir de Nice.
« Après avoir imposé un mariage contre-nature entre Nice et Marseille et instauré une métropole empiétant sur l'arrondissement de Grasse « pour que le Var ne soit plus une frontière », Le journal italien Il Corierre della Sera du 26 juin 2013 nous annonce, que, suite à l'échec de la trop coûteuse ligne à grande vitesse Marseille-Nice, le maire de Nice envisagerait de se tourner vers l'Italie en proposant de « construire notre avenir ensemble, avec les régions Italiennes limitrophes ».
« Mais ce qui serait un sympathique clin d’œil à l’Histoire de Nice, laquelle a toujours été plus proche de la latinité que de la France se double (fatalement) d’une idée délirante : créer une « euro-région » artificielle comprenant les régions françaises Rhône-Alpes et PACA dans lesquelles seraient intégrées de force la Savoie et le Pays de Nice, non-sens historique et économique plus qu’étrange du fait que la volonté affichée par le maire de se tourner vers Gênes est justement due au manque d'infrastructures entre Marseille et Nice !
« Marianne raconte des histoires de trains aux niçois depuis l'annexion frauduleuse en 1860 comme on raconte des histoires de prince charmant aux enfants pour les endormir sauf que les locomotives ne sont pas des chevaux blancs, pas plus que les niçois sont des petits enfants naïfs... La France, si bien décrite par Victor Hugo dans les misérables, relia Nice à la France en 1864 grâce à... cinq petits kilomètres de voie ferrée ! Et dans le seul but de développer son réseau ferroviaire jusqu’à l’Italie pour accroître ses profits. Ce "magnifique ouvrage" nous est encore présenté par les sbires jacobins comme l'entrée de Nice dans le monde civilisé !
« Construire notre avenir avec la Ligurie / Piemont ne pourra se faire qu’en dehors de la PACA dominée par Marseille (la cause du revirement estrosien, répétons-le, étant justement le manque d'infrastructure entre les deux villes). Quant à Paris, les Niçois connaissent depuis trop longtemps sa stratégie vis-à -vis des Niçois. Nous sommes passés « du bouclier aux frontières » à « la pompe à fric » !
« Si l'avenir de Nice doit s'écrire en s'associant avec le Piemont et la Ligurie, comme s'était le cas avant l'annexion, cela ne pourra se faire que librement, sans la tutelle marseillaise qui désormais se trouverait définitivement hors-jeu !
« Sortir le Pays Niçois de la PACA et de la tutelle de Marseille, comme c'est la volonté du Parti Niçois-Partit Nissart, devient indispensable pour nous tourner vers le Piémont et la Ligurie... La prospérité économique et les liens culturels du Pays de Nice ont toujours été tournés vers le Piémont, et non vers la Provence ou la France, et pour cause ! La longue histoire de Nice le démontre de façon éclatante !
« M. Estrosi a opéré un virage à 180 degrés depuis qu’il a perdu ses appuis parisiens ; il fait maintenant des risettes aux vrais Niçois, parce que les élections municipales sont proches et qu’il est largement décrédibilisé par sa politique de bulles de savon et d’effets d’annonces, aussi creux que lassants. Mais ces ficelles opportunistes ne feront certainement pas oublier aux vrais Niçois comment il les a traités jusqu’au départ de M. Sarkosy. Le Parti Niçois/Partit Niçois, lui rafraîchira la mémoire le moment venu, lors des prochaines élections municipales, en publiant et diffusant très largement la liste des gracieusetés dont il nous a abreuvé de son perchoir parisien.
« Les affaires de Nice sont comme chacun sait, et en particulier l’endettement, qui, même s’il est transféré à la métropole se traduit et se traduira plus encore par une importante pression fiscale. Les choses ne peuvent plus continuer ainsi et la majorité de Niçois en sont bien conscients. Le Parti Niçois/Partit Nissart, ne peut demeurer muet quand Nice est en danger, et il fera très bientôt connaître ses intentions, en ce qui concerne les prochaines municipales, pour lesquelles il a déjà engagé des consultations avec divers agents importants de la société civile niçoise. En tout état de cause, nous savons tous qu’il convient de changer de cap et qu’il faudra se mobiliser plus que jamais pour créer les conditions du renouveau… »
Ancien président
Alain ROULLIER-LAURENS (Nice, 18 septembre 1946 – Nice, 26 janvier 2014)
Il fondera le Parti Niçois en 2010 qu’il présidera jusqu’à sa disparition en 2014.
Historien et écrivain, Alain Roullier-Laurens est l’auteur de nombreux ouvrages, préfaces et articles culturels et politiques.
Artiste, auteur et conférencier
Initiateur et responsable de projet associé à l’UNESCO où il a été conférencier, il organisera en partenariat avec l’UNESCO dans le cadre de « la route de l’esclave », un hommage international à James Baldwin (qui lutta pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King) et écrira un ouvrage relatant la vie de James Baldwin ; « le gardien des âmes »
Russophile, il organisera avec la ville de Villefranche-sur-Mer « les fêtes Russes » en 1996 à l’occasion du 150e anniversaire de l’arrivée à Villefranche de la tsarine Alexandra Féodorovna, veuve de Nicolas Ier.
Egalement peintre et sculpteur, classé dans la mouvance « figuration libre », il obtiendra plusieurs distinctions dans plusieurs expositions, il présente, entre autres, à une exposition « Art Jonction » de Nice, une sculpture nommé « la Mémoire de l’Art », il figure dans le Bénézit (dictionnaire de référence des peintres, sculpteurs dessinateurs et graveurs du monde entier).
Défenseur et promoteur de l’identité niçoise.
Il contribuera notablement au soutien et à la promotion de la culture niçoise par ses chroniques dans divers journaux et revues niçoises ; il est, jusqu’en 2001, membre du comité de rédaction de la revue niçoise Le Sourgentin dans laquelle il publie de 1992 à 2001 de très nombreux articles culturels et historiques, constituant parfois le thème central de la revue, comme « Les Russes à Nice », « Le Palais de la Méditerranée », ou « Le marché au puce de Nice »
Il défend également l’intégrité de la façade du Palais de la Méditerranée due au grand sculpteur Antoine Sartorio et classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par Jack Lang. Fondateur de l’association « Palais Méditerranée », il dépose un recours devant le tribunal administratif de Nice et contribue à annuler un projet de construction déposé par la société FRADIM, lequel prévoyait l’érection d’un bâtiment dépassant en hauteur la façade classée, qui aurait défiguré la promenade des Anglais.
Ses recherches sur l’histoire niçoise permet de faire découvrir de très rares ouvrages d’auteurs niçois du XIXe siècle, en les traduisant de l’italien et en les faisant publier dans la collection « les Cahiers de l’Annexion » : Paraît en 2006 Nice contemporaine publié à Londres en 1871 par l’érudit et conspirateur républicain Henri Sappia (qui fonda plus tard la revue Nice historique et l’Acadèmia Nissarda) relatant le vote séparatiste niçois de 1871 et la répression française qui s’en suivie. En 2009 Nice 1792 - 1814, ouvrage rare du Niçois Joseph André, qui relate l’invasion révolutionnaire à Nice, la résistance des Barbets et les multiples exécutions, pillages et exactions que subit Nice de 1792 jusqu’en 1814. En 2011, paraît Souvenirs historiques et documentés de 1860 de Pierre-Louis Caire, qui à l’âge de 19 ans assista à l’annexion de Nice et s’exila en Italie où il devint magistrat.
Ces ouvrages révèlent ainsi une autre version de l’histoire de Nice.
Renaissance du nationalisme niçois et participation électorale
Mais il se fera connaître surtout en fondant l’association Ligue pour la Restauration des Libertés Niçoise (2001) et en publiant Nice demain l’indépendance (2003) et contribuera à remettre la pensée nationaliste niçoise sur le devant de la scène politique. Avec cet ouvrage et son association Alain Roullier-Laurens prouve la caducité du traité de Turin de 1860 et se battra dès lors pour faire reconnaître les Niçois en qualité de « peuple avec des droits légitimes à l’autodétermination » notamment par l’autonomie ou l’indépendance du Pays de Nice.
En 2001 il présente une liste aux élections municipales de Nice.
En 2008 lors des élections cantonales il arrivera en 3e position dans le canton de Nice-1 (correspondant alors approximativement au Vieux-Nice et au Port)
Le 24 mars 2010, jour du 150e anniversaire de la signature du traité de Turin qui annexera Nice et la Savoie à la France, il signe à Genève, conjointement avec Jean de Pingon, fondateur de la Ligue savoisienne « la déclaration de Genève » : Dans ce texte, les signataires informent les puissances parties prenantes au traité de Paris du 10 février 1947, de l’abrogation du traité de Turin, du fait du non-respect par la France des dispositions impératives énoncées à l’article 44 du traité de Paix. Ils demandent en conséquence qu’en raison du nouvel état de droit en résultant, les Niçois et les Savoisiens soient consultés officiellement et puissent manifester librement leur volonté, quant au destin politique de leurs pays, par un vote organisé et contrôlé par l’ONU.
C’est précisément ce jour, le 24 mars 2010, depuis Genève, qu’Alain Roullier-Laurens fonde le Parti niçois/Partit Nissart dont le but est de réunir la société civile niçoise pour la défense des intérêts de Nice.
Fin 2013 il annonce présenter une liste Parti Niçois aux élections municipales de Nice de 2014, mais sa brutale disparition le 26 janvier 2014 met un terme à la candidature du Parti Niçois pour cette élection.
Alain Roullier-Laurens est inhumé, auprès de ses parents, au cimetière de Tourette-du-Château.
Œuvres.
Raspoutine est innocent, France Europe éditions, 1998
Le Gardien des âmes, France Europe éditions, 1998, ouvrage préfacé par Jack Lang.
Révélations, France Europe éditions, 1999
Nice, demain l’indépendance, France Europe éditions, 2003
Garibaldi et Nice, France Europe éditions, 2009, ouvrage préfacé par Giuseppe Garibaldi, descendant direct de Jòusé Garibaldi
La Vérité sur l’annexion de Nice, France Europe éditions, 2010
Masséna, la trahison, les lauriers et les ombres, France Europe Éditions, 2010