Lettre du président #06 - 07/07/2019 - Hommage à Torrin et Grassi
Lettre du président #06 - 07/07/2019
Il y a 75 ans, le 7 juillet 1944, les résistants Séraphin TORRIN et Ange GRASSI, furent pendus par les nazis aux réverbères de l’Avenue de la Victoire (actuelle Avenue Jean Médecin) sous les yeux horrifiés des niçois.
Comme les fusillés de St-Julien-du-Verdon quelques semaines avant eux, comme les fusillés de l’Ariane quelques jours après eux, comme les résistants tombés en libérant Nice le 28 aout : le martyr de Torrin et Grassi s’inscrit dans la tradition de résistance des habitants du Comté de Nice
« Menaces sur le patrimoine naturel du plateau de Dina » l'appel du maire de Rigaud
La transition vers les énergies renouvelables, ne doit pas se faire au détriment de nos paysages et de nos montagnes encore préservée, le Parti Niçois apporte tout son soutien à Jean-Marc Fonseca, maire de Rigaud pour la préservation du plateau de Dina
« Le plateau de Dina constitue un patrimoine naturel et touristique d’une importance considérable pour plusieurs communes.
Il est situé dans une zone préservée par les réglementations de la loi montagne. Il est inclus dans la zone périphérique de la Réserve Internationale de Ciel Étoilé. Toutes les années depuis 1991, il accueille la Nuit des Etoiles, une manifestation, qui rassemble plusieurs associations d’astronomie, et un nombreux public de passionnés venu des villes de la côte.
Il s’avère aujourd’hui qu’EDF a un projet démentiel d’y installer une Centrale Photovoltaïque de plusieurs hectares.
Et bien sûr comme d’habitude les propagandistes d’EDF (comme pour Linky) mentent en affirmant : « Zone d’étude hors protections réglementaires patrimoniales paysagères et environnementales. »
N’en pihan per di mendigas o de niocchous (Cette spécialité culinaire que l’on roule dans la farine.)
Un petit mur et un escalier pour mettre en valeur la chapelle St julien.
7600 Euros pour la Commune, 360 000 Euros pour la CCAA, 335 000 Euros pour le Département et 43 000 Euros pour la Région. Une façon d’acheter par le gain une certaine classe politique.
Des annonces d’intéressement financier, pour la Commune de Puget-Rostang et les actuels propriétaires. Mais il n’est pas question de se laisser faire, pas plus par EDF que par d’autres.
Sinon, vous avez aimé le Larzac, vous avez aimé Plogoff, vous avez aimé Sivens et Nd Dame des Landes, vous aimerez DINA.
J’appelle donc toutes les associations de randonneurs, les associations de naturalistes, les associations d’entomologistes, les associations d’astronomie, à se mobiliser et à mobiliser leurs membres pour nous aider à faire échouer ce projet. »
Jean-Marc FONSECA
Maire de Rigaud.
Notre Dame : une subvention pour Nice plutôt que pour Paris !
La Métropole Nice Côte-d’Azur, le 20 mai, a voté une subvention exceptionnelle de 544.819 euros (1 euro par habitant de la Métropole) pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Avec près d'un milliard d’euros, venant en grande partie de dons privés (des experts estiment d’ailleurs que la moitié de cette somme suffirait à reconstruire le toit) Notre-Dame peu donc largement se passer des 500 000€ du contribuable niçois et métropolitain.
En revanche chez nous, on aurait bien besoin de cette somme, surtout dans les petites communes de montagnes qui ont de plus en plus de mal à boucler les budgets et à trouver les moyens pour restaurer et entretenir le patrimoine des villages.
De nombreuses collectivités en France, ayant initialement promis de verser une aide pour Notre-Dame, au vu des dons énormes récoltés, se sont finalement ravisées préférant garder l’argent de leurs administrés pour sauver le patrimoine local en grand péril restant dans l’ombre médiatique de Notre-Dame. Christian Estrosi, lui une fois n’est pas coutume, fait le choix de Paris plutôt que de se tourner vers ses propres administrés.
Aéroports de Paris : l'union sacrée des jacobins
Des parlementaires aussi bien sénateurs que députés allant de la gauche à la droite font "l'union sacrée" contre la privatisation des aéroports parisiens.
En revanche quand la privatisation d'autres aéroports ailleurs en France (nous pensons à Nice en premier bien sûr) là toute la classe politique parisienne et jacobine s'en moque totalement !
Il ne faut surtout pas toucher à la capitale !!! Mais on peut en revanche sacrifier/vendre/privatiser la "province" cela ne pose visibleme…nt aucun problème !
On remarquera qu'au nom de la sacro-sainte "indivisibilité" de la république, Paris sur le plan politique et institutionnel refuse d'officialiser les langues régionales ou d'entendre parler de la moindre autonomie des territoires pour éviter que la France "une et indivisible" soit "morcelée".
Mais sur le plan économique on peut tout à fait diviser cette France "indivisible", on peut la vendre au plus offrant, "morceler" le territoire en privatisant des bouts de territoire, cela ne pose aucun problème... tant que cela ne touche pas Paris bien sûr.
Communiqué du Parti Niçois du 26 mars 2019
Les évènements de ce week-end à Nice lors de la venue du président Xi Jinping sont scandaleux et inquiétants.
En premier lieu évidemment les évènements survenus sur la place Garibaldi samedi 23 mars avec les conséquences que l’on connaît, où le sang d’une niçoise a était versé sur la place du héros de la liberté, alors que les gilets jaunes niçois n’ont jamais occasionné de violence jusqu’à présent.
Si nous avons évité la venue de casseurs d’outre-var, comme il était annoncé des jours précédents ce week-end, avec des unes anxiogènes de Nice-Matin nous promettant l’apocalypse ; ce sont en revanche nos tranquilles gilets jaunes niçois qui ont pris de plein fouet les mesures sécuritaires disproportionnées déployées sur Nice. Si d’aventures les gilets jaunes nissart devaient commencer à s’exprimer par la violence - ce que nous ne souhaitons évidemment pas - suite aux évènements de ce week-end, les responsables de cette possible radicalisation seront a cherché du côté de l’Élysée et de la Mairie de Nice.
Les gilets jaunes niçois auraient également des leçons à apprendre en matière de blocage auprès de l’État, car ils n’égaleront jamais le niveau de pagaille atteint ce week-end pour la venue du président chinois en privatisant la moitié de Nice, paralysant le trafic routier et ferroviaire sur tout le département. Nice-Matin dans son édition du 26 mars 2019 nous apprend même que des enfants ont eu toutes les difficultés du monde pour rejoindre l’hôpital Lenval prit dans le périmètre de sécurité, tandis que la seule action des gilets jaunes sur Lenval consista à une opération parking gratuit pour que les parents puissent se rendre au chevet de leur enfant sans dépenser une fortune en stationnement (Nice-Matin 21/03/2019)
Entre les navires de guerre au large de Nice, la présence policière et militaire omniprésente dans la zone interdite, ce dimanche 24 mars triste anniversaire du Traité de Turin 1860, ressemblait plus à une reconstitution de la préparation de l’annexion de 1860 et de la répression de 1871 plutôt qu’à un sommet franco-chinois.
La vision de notre Prom’ vide, plongeait dans un silence angoissant marquera bon nombre de Niçois rappelant ce triste 14 juillet 2016.
Christian Estrosi qui avant ce fameux week-end était pourtant satisfait des mesures prises annonçant même fièrement que la « vie a triomphé à Nice ! » (Nice-Matin 24/03/2019) et posant tout aussi fièrement en photo avec le président chinois alors que Nice, pendant ce temps-là, était une ville morte et en état de siège …pour ensuite se plaindre lundi du bazar engendré par cet événement ! De qui se moque-t-il ? Une chose est sûre, les Niçois n’oublieront pas de sitôt ce week-end calamiteux !
Souhaitons enfin prompt rétablissement à Genvieve Legay…et une forme de sagesse et d’humilité pour Emmanuel Macron et Christian Estrosi."
L'académie de Nice évite la fusion (pour l'instant)
Nous apprenons aujourd’hui, la décision du ministre de l’éducation nationale, de renoncer au projet de fusion des rectorats en 2020 ; l’académie de Nice évite donc la fusion avec celle d’Aix-Marseille.
Nous nous réjouissons bien évidemment de cette annonce.
Si pour l’instant notre académie reste niçoise, notre cours d’appel reste marseillaise et notre centre de tri postal est toulonnais depuis l’année dernière. Les Niçois doivent continuer de revendiquer la réappropriation de leurs institutions et de leurs droits confisqués depuis 1860.
Les vœux Marseillais du maire de Nice
Vendredi 18 janvier, avait lieu la cérémonie des vœux de Christian Estrosi à Acropolis, accompagné de Renaud Muselier, président de la région SUD-PACA.
Messieurs Estrosi et Muselier, vantant d’une même voix cette région artificielle (qui n’est pas et sera jamais celle des Niçois), se réjouissant d’une « équité » enfin rétablie entre Nice et Marseille qui n’existait pas chez leur prédécesseur Michel Vauzelle.
Il est vrai que les rôles sont très « équitables » entre notre ville et notre rivale de toujours :
Marseille a les avantages que lui offre le statut de capitale régionale, Nice à les inconvénients d’être à la seconde place.
Marseille jouit de toutes ses institutions et infrastructures, tandis que Nice ne fait que perdre les siennes depuis qu’elle est devenue française !
En plus d’avoir « équitablement » perdu la cour d’Appel en 1860, Nice a perdu son centre de tri postal, délocalisé à Toulon depuis 2018 et c’est de manière tout aussi « équitable », que Nice verra son académie « fusionnée » avec celle d’Aix-Marseille en 2020.
Mr Estrosi, fustige Michel Vauzelle aujourd’hui mais vanta sa politique régionale hier : en 2008, quelques mois après avoir été élu maire de Nice, il signait un protocole d'accord avec M. Vauzelle vu comme un « mariage entre Nice et Marseille » ; il déclarait alors « quelles que soient nos différences, le président Vauzelle a toujours utilement travaillé pour le bien-être de notre région sans jamais oublier que Nice en était totalement partie intégrante […] la veille tentation du séparatisme n’a plus lieu d’être ».
Le tandem Estrosi-Muselier n’a cessé de rappeler pendant leurs vœux, combien ils firent mieux pour Nice que leur prédécesseur mais restèrent silencieux sur ce que Nice perd, aujourd'hui encore, au profit de la Provence. Ce dont Nice a vraiment besoin, ce n’est pas de quelques mesures ou subventions créant une dépendance des Niçois à Marseille ; ce dont Nice a vraiment besoin, c’est de s’émanciper et reprendre ce qu’on lui a spolié depuis 159 ans et plus encore !
Nice a les atouts d’une capitale régionale, mais tout est fait, indifféremment de la couleur politique à la tête de la région, pour en faire une banlieue lointaine de Marseille, pour la simple raison que cette région artificielle ne peut pas abriter deux villes importantes en perpétuelle rivalité, il y a forcément un gagnant et un perdant ; tant que le Comté de Nice ne s’émancipera pas de la Provence, les Niçois seront toujours les perdants…
« La région ne nous apporte rien, ne nous a jamais rien apporté. Elle ne sert à rien et ne servira à rien demain […] la capitale régionale éloignée et qui administre tout, ça ne marche pas » Christian Estrosi, 30 décembre 2014.
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