Censure de la loi sur les langues régionales, réaction du PN - 22/05/2021
Le Conseil Constitutionnel a censuré hier, une partie de la loi sur les langues dites régionales. Comme on pouvait, malheureusement, s’y attendre de la part d’une institution parisienne, qui en parfaite gardienne de la doctrine jacobine, utilise son « joker » de l’article 2 de la constitution française (« la seule langue de la république est le français ») ; afin d’empêcher toute évolution de la société française et porter un coup préjudiciable à la survie des langues régionales.
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L’enseignement immersif et les caractères diacritiques (comme le fameux « Ñ » tilde du prénom « Fañch ») sont donc déclarés « anticonstitutionnel » et perçu comme un danger mortel pour « l’unité » de la République….
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On se demande quelle nation peut avoir si peur de disparaître en autorisant un « Ñ »…si ce n’est une nation artificielle aux fondations fragiles…
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Le Parti Niçois ne peut que condamner cette décision et soutien le député Paul Molac, rapporteur de la loi sur les langues régionales, appelant désormer à réformer la constitution… sous peine d’entretenir et d’accroître le ressentiment contre ce système archaïque et borné. Car c’est bien son incapacité (volontaire) à vouloir sortir la France du formol dans lequel elle l’a plongée ; que la République jacobine, pousse au « séparatisme » dont elle a si peur…
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Réaction de Paul Molac, rapporteur de la loi sur les langues régionales
Communiqué du Parti Niçois - 29 octobre 2020
Communiqué Parti Niçois 25 octobre 2020
Tempête Alex dans le Pays Niçois - Communiqué du 3 octobre 2020
Statue de Napoléon à Nice : C'EST NON !
Nous avons prit connaissance d’un communiqué de presse de la ville de Nice daté du 19 septembre, qui a de quoi faire bondir.
Le maire de Rouen souhaite démonter une statue équestre de Napoléon Ier dans sa ville pour la remplacer par une figure féminine, ce qui créer une polémique à Rouen. Aussitôt l’information parvenue aux oreilles de Christain Estrosi (certainement parvenue en premier aux oreilles de Gaël Nofri, le bonapartiste de service de la mairie) ce dernier a immédiatement réagi en proposant de récupérer cette statue et l’installer à Nice !
Christian Estrosi, le républicain, est interpellé du sort d’une statue se trouvant à l’autre bout de la France, représentant un homme ayant renversé une république mais il est beaucoup moins interpelé de ce qui se passe dans sa propre ville.
Le maire de Nice s’inquiète plus pour la statue d’un individu ayant rétabli l’esclavage, que du sort de la vie culturelle et associative niçoise menacée depuis la crise du Covid.
Le premier magistrat de la ville se presse de vouloir sauver une statue à Rouen, d’un homme qui occupa, martyrisa le comté de Nice et effaça notre emblème mais ne se presse pas, pour inaugurer la rue des Barbets voté au conseil municipal…depuis 2016 !
Une statue rouennaise, qui va traverser toute la France et installer aux frais du contribuable niçois ?
Comme si cela ne suffisait pas d’avoir à Nice un pont et boulevard Napoleon III, une rue Bonaparte et un quai Napoléon Ier en débaptisant le quai Cassini…il faudrait en plus se coltiner une statue dont un autre maire veut se débarrasser ? Nice va-t-elle devenir la décharge de tout ce que les autres maires ne veulent plus ?
Statue de Masséna, réaction du Parti Niçois - 20/06/2020
Nous apprenons dans Nice-Matin, qu’un collectif « nostalgiques du royaume des Deux-Siciles », surfant sur les répercussions de l’affaire George Floyd et la mode des déboulonnages de statues, a écrit au maire de Nice, pour demander de déboulonner la statue de Masséna (ou à minima la pause d’une plaque explicative) en raison des crimes et pillages que Masséna et son arme perpétra lors de l’invasion du Royaume de Naples.
Le maire sortant, à bien étendu réagit médiatiquement à cette demande. Nous somme en revanche surpris que ce soit le maire lui-même qui le fasse (le fait que nous soyons en pleine campagne électorale y est peut-être pour quelque chose), car d’habitude il laisse son bonapartiste de service, Gaël Nofri, montrer les dents dès que quelqu’un égratigne le mythe napoléonien et chose étonnante, Mr. Nofri n’a nullement commenté ce courrier.
Christian Estrosi déclarant, selon Nice-Matin : « on ne touche pas à l’Histoire de Nice, elle ne s’efface pas, elle se respecte et se construit ».
Pour une fois nous sommes d’accord avec le maire sortant : « On ne touche pas à l’Histoire de Nice »… ni la retoucher à sa guise non plus, comme cela se fait depuis 1860, afin de la rendre compatible avec le « roman national ».
L’Histoire de Nice « ne s’efface pas et se respecte » … alors n’oublions pas et honorons comme il convient des générations de femmes et des hommes, qui, au fil des siècles ont construit Nice à la sueur de leur front et sacrifiant leur vie pour la défendre y comprit contre les « héros » du « roman national » comme François Ier, Louis XIV ou Napoléon…
Pour en revenir à Masséna ; si nous ne demandons pas le déboulonnage de sa statue, nous souhaitons en revanche rappeler avec insistance les crimes de « l’enfant du pays » sur sa terre natale (que l'article de Nice-Matin n’évoque évidement pas), faisant aussi partie de l’Histoire que cela plaise ou non aux jacobins. Rappeler et insister sur ses méfaits, loin de l’image d’Epinal de l’Histoire officielle, que chacun puisse faire son opinion sur le personnage en connaissance de cause et comprendre pourquoi, encore aujourd’hui, du point de vue nissart, Masséna est toujours mal vu :
II est bon de rappeler que « l’enfant du pays », choisi le camp de la Révolution, peut-être plus par opportunité et cupidité que par conviction (son avidité était telle que Napoléon lui-même du réagir et chercha à calmer son appétit en le couvrant d’or et de titres) et commit des exactions et des pillages sur son sol natal.
Dans son « Histoire de Chateauneuf-Villevieille - Etude sur le Comté de Nice » Jean-Baptiste Martel écrit « le général Masséna, chargé d’occuper la vallée de Lantosque, ne fut pas tendre à l’égard des populations : il n’épargna à ses concitoyens ni les réquisitions de vivres, ni les sommations républicaines. Lantosque, la Bollène, Roquebilière, Belvédère et en premier lieu Levens berceau de sa famille, furent saccagé par ses volontaires. La contrée fut entièrement ruinée et les troupeaux emportés ». Masséna ira jusqu’à couper et brûler les oliviers du Figaret afin de totalement ruiner la vallée. « L’enfant du pays » fusilla nombre de Barbets et était prêt à brûler des villages abritant les résistants niçois comme Saint-Blaise qu’il qualifiait de « repaire de Barbets » ou Levens le village de sa famille. Dans ses correspondances militaires lorsqu’il évoque les combats qu’il menait en Pays Niçois, Masséna qualifiait souvent « d’esclaves » aussi bien ses propres compatriotes niçois défendant leur terre que l’armée régulière sarde…
Symbole ultime de sa traîtrise et de son mépris pour Nice; lorsque l’Empire s’effondra, et que Nice retourna au Royaume de Piémont-Sardaigne ; Masséna, qui était encore légalement sarde, chercha à se faire naturaliser français (rappelons qu’à sa naissance, Nice n’était pas française) allant jusqu’à renier ses origines niçoises et sa ville natale. Son historiographe, Pierre Sabor indique « Quant à Masséna déjà demi-français par sa mère, son pays natal, qu’il avait si peu connu, le laissait indifférent ; il préférait sa patrie d’adoption et avait quitté Nice sans esprit de retour. Plus tard, quand il sollicita de Louis XVIII des lettres de naturalisation il écrivait : « Sire, je suis né à Nice, mais d’une mère française, je suis venu en France à l’âge de trois ans [en réalité à treize ans]. J’ai navigué sur des bâtiments français pendant 2 ans et suis entré au service de terre des armées françaises en 1775. Depuis cette époque j’ai parcouru tous les grades dans la carrière militaire et pour me lier davantage à ma patrie adoptive, j’ai épousé une française en 1784 [en réalité, en 1789]. Enfin, mes trois enfants sont nés en France… »
Quant à sa statue, évidement ce n’est pas un choix des Niçois. Nous le devons à Napoléon III et à son serviteur local François Malaussena, cherchant à créer des « héros » et symboles favorables à la France après l'annexion de Nice, pouvant être honoré par le nouvel ordre établi en 1860 et pour tenter de faire contrepoids, au même moment, à la popularité de Garibaldi.
Ce « culte » de Masséna n’a jamais vraiment pris dans l’inconscient collectif, sauf pour quelques-uns. Au mieux les Niçois étaient indifférents, au pire sa statue servit aux passants pour se soulager jusqu’à devenir un cloaque pestilentiel, au point que les Niçois entre eux appelaient sa statue et je jardin le bordant « lou commun de Massena » [les chiottes de Masséna], ce qui symboliquement, est un châtiment plus terrible encore pour une statue que d’être déboulonnée…
160 ans de l’annexion ; fêter une forfaiture malgré la crise et la période électorale.
Dimanche 14 juin, la ville de Nice fêtera le 160e anniversaire de l’annexion frauduleuse (que la mairie appel sobrement « l’union ») de Nice par la France.
Alors que nous pensions échapper à cette célébration car toujours en période de pandémie, que nous ne pouvons toujours pas nous rendre dans des théâtres, des salles de cinéma, tous les grands événements de l’été à Nice annulés… Et bien non ! Nous aurons droit à ça quand même !
Il semble pour Christian Estrosi qu’il était impensable de rater ça et qu’il était urgent malgré la crise de célébrer une forfaiture ! Forfaiture dont il est encore l’un des rares à croire à la fable du « roman national », qui voudrait que le peuple niçois en 1860 se soit volontairement et librement « offert » à la France…
Il était inenvisageable pour Christian Estrosi de rater la célébration d’un mensonge historique et la soumission de Nice à Paris dont le système pyramidal et hyper-centralisé, a montré, durant la crise sanitaire, à quel point il était à bout de souffle ! Un système jacobin déjà archaïque dans le « monde d’avant » qui n’a plus sa place dans « le monde d’après ».
Une célébration d’autant plus scandaleuse, car qui dit « évènement organisée par la ville », dit « organisé aux frais du contribuable », alors que beaucoup de Niçoises et de Niçois sont encore au chômage forcé par la pandémie, beaucoup de Niçoises et de Niçois inquiets ; l’avenir restant incertain car la crise économique (et social) consécutif au nouveau coronavirus, s’annonce déjà comme l’une des pires de l’Histoire…
Utilisation de l’argent des Niçois d’autant plus scandaleuse que nous sommes toujours en période électorale, à deux semaines du deuxième tour des élections municipales, une situation anormale qui ne semble émouvoir aucun des autres candidats aux municipales…
En effet, ses concurrents encore en lice pour le second tour (et même ceux du premier) sont étrangement silencieux, eux qui d’habitude ne ratent pas une occasion de réagir et critiquer les moindres faits et gestes de Christian Estrosi…notamment le candidat du Rassemblement National se déclarant être le premier et seul opposant du maire sortant (mais réalisant le pire résultat de l’histoire local de son parti depuis le début des années 2000) qui pourtant il y a 10 ans tout juste, organisa une manifestation avec son groupuscule pseudo-régionaliste pour « dénoncer » l’annexion de Nice (manifestation qui selon les critères de son propre parti, serai vue comme une « manifestation communautariste »).
Les concurrents d’Estrosi, représentant tous des partis parisiens, sont-ils si soumis au système jacobin ? Qu’ils préfèrent se taire et louper une occasion de descendre en flèche leur adversaire… plutôt que de passer, aux yeux de leurs partis, pour des « anti-patriotes » ou des « anti-français » en critiquant le maire sortant et la tenue de cette commémoration en période électorale ?
Communiqué de Convergences Pour Nice
« Le Parti Niçois » et « Nacioun Nissarda », ont créé l’association « Convergences Pour Nice » afin de rassembler les Niçoises et les Niçois et de peser dans le débat des municipales. Malheureusement, face à la difficulté de respecter la parité, « Convergences Pour Nice » ne présentera pas de liste pour ces élections-là mais il y aura d’autres échéances à venir pour lesquelles nous comptons bien participer afin de permettre aux Niçoises et Niçois de faire entendre leurs voix, hors du schéma classique idéologique qu'impose le système des partis parisiens et dans un but de rassemblement des Niçoises et des Niçois dans le respect de leur sensibilité propre qui enrichira le débat
En attendant, nous dévoilerons, bientôt, notre analyse de la situation locale et nos orientations pour ce scrutin.
Municipales : Et revoilà Peyrat !
Nous apprenons dans le Nice-Matin de ce jour (27/02/2020), que Jacques Peyrat, figurera sur la liste du RN, à la 69e et dernière position, lui qui, il y a quelques mois, déclarait qu’il ne se représentera pas « ni dernier, ni tête de liste », retourne donc vers sa famille politique, qu’il quitta il y a 25 ans afin de maximiser ses chances d’être élu maire en 1995…
Ce n’est pas la première fois que J. Peyrat et P. Vardon s’associent. En 2011, lors des cantonales, celui qui était encore le chefaillon du groupuscule identitaire s’était allié avec le maire battu.
Cette alliance, entre le groupuscule identitaire de Vardon et « l’Entente Républicaine » de Peyrat qu’il qualifiait comme un… « parti niçois » (?!) était justifié selon Vardon en 2011 par un rassemblement de ces deux « mouvements politiques « niçois » loin des équilibres et alchimie des partis politiques nationaux qui sont plus attentifs à ce qui se passe à Paris qu’ici ». Donc de l’aveu même de Vardon ; le parti qu’il représente aujourd’hui, étant un de ces « partis politiques nationaux», n’a donc rien à faire de Nice et des Niçois mais seulement plus « attentif à ce qui se passe à Paris » !
Nous avons donc aujourd’hui un Philippe Vardon, tout fier, comme déjà en 2011, d’avoir Jacques Peyart à ses côtés, trouvant d’ailleurs « injuste - et assez inélégant - que son successeur n’ait jamais daigné lui rendre le moindre hommage pour le travail accompli »
Et c’est bien la première fois que nous donnons raison à Philippe Vardon, rendons donc à César ce qui est à César : car c’est à Jacques Peyrat que l’on doit d’avoir initié la bétonisation de la plaine du Var. En effet comme le rappela l’ancien maire dans une interview en 2019 ; « l’OIN Plaine du Var : c’est moi qui l’ai lancée ! » (Nice-Matin 12/09/2019)
En 2011, lors de son alliance avec Vardon, Jacques Peyrat précisait même : « Je crois que le devenir de Nice se fera ici [la Plaine du Var], dans ce territoire où sont réunis les organes de contrôle administratif, la Plaine du Var où se réalisera l’Opération d’Intérêt National dont je revendique la paternité à l’époque du Gouvernement Raffarin […] Il sait très bien [Estrosi] le positionnement stratégique et vital de ce territoire pour le développement de Nice dans la perspective future d’une capitale régionale ». (Nice-Premium 13/01/2011). À absolument vouloir revendiquer la paternité de ses réalisations, Jacques Peyrat, de manière indirecte, rend parfaitement légitime tout ce que Christian Estrosi est en train de faire dans la Plaine du Var…
Donc rendons à Peyart ce qui est à Peyrat. Merci ! Merci monsieur le maire d’avoir donné le top départ du bétonnage massif de la Plaine du Var que dénonce en cœur aujourd’hui, tous les opposants à C. Estrosi…y compris votre allié du moment, Philippe Vardon, qui au passage s’est découvert une conscience écologique et un intérêt soudain pour la plaine du Var depuis qu’il est candidat….
Communiqué du Parti Niçois - Partit Nissart, 27 février 2020
« Debout la France » / Kandel : « Nice pour tous » sauf avec les défenseurs de l’identité niçoise…
Celui qui se veut, aujourd’hui, être le « pourfendeur » du « système Estrosi », dont il a été, hier, la cheville ouvrière en tant que Premier-Adjoint (et qui avant d’être son adjoint était un quasi-inconnu à Nice), a signé une alliance avec Jean-Marc Chipot, candidat de « debout La France ».
Avec cette alliance, Benoît Kandel, qui a pour slogan « Nice pour tous », démontre que « sa Nice » exclut les Nissart et les défenseurs de notre particularisme ; en effet son nouvel « allié » représente un parti farouchement ultra jacobin et violemment opposé aux langues et cultures régionales.
Nicolas Dupont-Aignan, le président de « Debout La France », a démontré son hostilité contre toutes avancées en faveur de nos langues, en particulier par son refus de voir ratifier la « Charte européenne des langues régionales ».
Charte que Dupont-Aignan, voit dans ses délires de jacobin, comme « un outil qui fait porter sur la France un risque sérieux d'émiettement et de balkanisation de la République » rien que ça ! (La Dépêche du Midi - 11/08/2015)
Dupont-Aignan, reprenant quasiment les mêmes mots que sa grande sœur idéologique, Marine Le Pen.
Il ne manque plus que Benoît Kandel scelle une alliance avec la candidate de « l’Union Populaire Républicaine » (autre parti ultra jacobin, qui voit dans la Charte des langues régionales…un « complot » de l’Europe et des USA contre la France…) et la liste des jacobins recalés du RN, sera complète…