Communiqué du Parti Niçois - 25 août 2022
Stefano Domenicali, président de la formule 1 a annoncé, mercredi 24 aout, qu’il n’y aura pas de Grand Prix de France de F1 en 2023.
Les Niçois peuvent légitiment réclamer des comptes à Christian Estrosi :
Rappelons, que Christian Estrosi subventionna le circuit du Castellet, dans le Var (où doit se tenir le Grand Prix de France) à grand renfort d’argent des contribuables Niçois et métropolitains, en attribuant une subvention de 2 millions d’euros par an pendant trois ans.
À quoi aura servi cet argent ? Et qu’en est-il des subventions restantes, si elles n’ont pas été toutes dépensés ?
Communiqué Parti Niçois 20 juillet 2022
Si on écoute Christian Estrosi, nous avons évité le pire à Nice…mais lorsqu'on lit l’article de Nice-Matin, la réalité est tout autre. Certes ce n’était pas très intelligent de se balader avec des « jouets », mais nous sommes loin de l’attentat déjoué…heureusement d’ailleurs.
Car un détail glaçant apparaît (en dehors de l'individu menaçant les passagers du train) lorsqu’on lit entre les lignes – que ce soit le récit d’Estrosi ou de Nice-Matin – laissant à penser que les deux personnes avec leurs armes factices ont pu sans problème quitter la gare, descendre toute l’avenue Jean Médecin avant d’être interpellés à Masséna. Quand on sait ce qu’un individu seul a été capable de faire avec un couteau le 29 octobre 2020 sur ce même trajet...
Dans une ville victime de deux attentats, on peut se demander comment cela est possible et on peut s’estimer heureux que ces deux personnes avaient des armes factices et n’avaient pas, à priori, d’intentions hostiles, car dans le cas contraire nous aurions connu un drame.
Christian Estrosi (en plus d’être ridicule dans cette communication précipité) n’a franchement pas de quoi se féliciter.
Un musée sur l'Histoire de Nice ? (communiqué du 18 juillet 2022)
C’est un article passé inaperçu dans Nice-Matin début juin, pourtant c’est une information importante : il y aura enfin (en espérant que Christian Estrosi ne change pas encore d’avis) un musée consacré à l’Histoire niçoise (en espérant aussi sur l'identité niçoise) à l’intérieur du Palais Communal, place Saint-François. Un lieu hautement symbolique qui abritait le siège du pouvoir municipal, dont le fonctionnement est l'héritier du système consulaire de la République de Nice de 1108.
Si nous nous réjouissons bien évidemment, nous restons dubitatifs sur ce que pourrait contenir ce musée… surtout entre les mains de Christian Estrosi ; si son but est de faire l’apologie du bonapartisme et de la fable du « rattachement » (dont seul Christian Estrosi croit encore) il y a déjà la Villa Masséna pour ça….
Consigne de vote pour les deux tours des élections législatives (10/06/2022)
Concernant les élections législatives, le Parti niçois n’y prenant pas part, nous avons étudié les programmes des uns et des autres. Comme à chaque fois, ces élections servent de « troisième tour » et de revanche pour les partis parisiens ayant raté la marche de l'Élysée. Rajouter à cela les guerres intestines locales et les concours d’ego empoisonnant la campagne ; rajouter à cela des programmes et discours quasi copié/coller, car « petits » comme « grands » candidats sont issus du même moule ; à la fin et comme toujours les préoccupations locales ne passent qu’au second plan, voire n’existe pas du tout chez certains candidats.
Pourtant beaucoup de ces candidats oublient un peu trop vite que les législatives ne sont pas qu’une élection nationale ou un « troisième tour » de la présidentielle. Un député c’est aussi et surtout l’ambassadeur d’un territoire, il est le porte-parole des préoccupations des administrés de son territoire. Préoccupation qui bien souvent, à cause du système jacobin (qu’aucun candidat ne remet en question) ne peuvent malheureusement se résoudre, ou du moins être abordé, uniquement à Paris.
Alors que les préoccupations environnementales sont des enjeux majeurs ; avec notamment une sécheresse printanière exceptionnelle à Nice et dans le département (une conséquence concrète du changement climatique, aggravé chez nous par la bétonnisation à outrance, artificialisant et imperméabilisant les sols) : personnes n’évoquent la problématique de l’eau à l’avenir, surtout chez qui, l’écologie est un fonds de commerce : préférant se présenter à Brest, quand d’autres ont encore leurs pendules restés bloqués à l’heure du pass sanitaire.
Alors que beaucoup dénoncent la disparition des services publics et le manque de proximités des institutions. Personnes n’évoquent l’absence des infrastructures et instituions qui font cruellement défaut à la cinquième ville de France : comme la cour d’appel (supprimé depuis 1860) ou le centre de tri postale (délocalisé à Toulon).
Alors que le mot « identité » est employé par tous, à tort et à travers : Tous ces candidats qui se disent « d'attacher », « enraciner » à un territoire, ne propose rien pour promouvoir et défendre les langues et cultures dites « régionales » (comme l’a pu faire par exemple de député breton Paul Molac, avant que sa loi ne soit retoquée par le conseil constitutionnel) et pour cause : étant tous jacobins à des degrés divers, le sujet des langues est ignoré au mieux, combattu au pire.
Aucun ne semble vouloir (nouveaux candidats comme députés sortants) vouloir prendre sérieusement à bras le corps le problème des logements vacants (une trentaine de milliers de logements concernés rien que sur Nice) privant les Niçois de possibilité de se loger ; donnant une formidable excuse aux lobbies du BTP pour bétonner des terres agricoles « afin de répondre à la demande ».
Dans ces conditions le Parti niçois ne donne donc aucune consigne de vote. Pour ceux qui le souhaite, vous avez la possibilité d’éditer et glisser dans l’urne ce bulletin pour protester tout en faisant un clin d’œil à Garibaldi, un siècle et demi après avoir été élu députés de Nice.
Concernant la participation du Parti Niçois a des échéances électorales, nous préférons nous concentrer sur les élections municipales afin que des listes niçoises puissent se présenter non seulement à Nice mais aussi dans d’autres communes du Pays Niçois.
Nous apportons tout notre soutien aux candidats régionalistes et autonomistes qui ailleurs se présente à ces élections.
Consigne de vote pour le deuxième tour des élections présidentielles
Concernant le deuxième tour des élections présidentielles ; nous ne changeons pas notre consigne appelant à voter blanc.
Cependant, nous souhaitons apporter une précision que nous adressons à toutes celles et tous ceux, sensibles à la cause des langues régionales et d’autonomie des territoires vis-à-vis de Paris, qui pourrait tout de même être tenté par une envie de « dégagisme » (tant le quinquennat du président ne fut pas une sinécure) en votant Marine Le Pen…
Si en matière de langues régionales, d’autonomie ou de fédéralisme, nous n’attendons rien de la part d’Emmanuel Macron; nous pouvons en revanche craindre le pire avec Marine Le Pen…
Rappelons que derrière son image de sympathique éleveuse de chats, Marine Le Pen reste une dangereuse jacobine, une ennemie mortelle des langues et cultures régionales, allant jusqu’à nier l’existence d’autres identités au sein de l’hexagone.
Le principal point de fixation de Marine Le Pen et du FN/RN sur ce sujet étant la « Charte Européenne des langues régionales et minoritaires », dont la France est un des très rares pays de l’Union Européenne, à n’avoir toujours pas ratifié. Pour le parti de Mme Le Pen, la ratification de cette charte pourtant nécessaire à la promotion, à la diffusion et à la survie de nos langues, serait perçue comme « la balkanisation » de la France et « le triomphe du communautarisme ». Dans l’esprit du FN/RN, défenseurs des langues régionales et islamistes sont donc à mettre dans un même sac (!)
Dans son programme, Marine Le Pen souhaite « affirmer la suprématie des lois françaises sur le droit européen », afin d’empêcher les « textes jugés contraires à la constitution française » d’entrer en application…ce qui vaudra de tuer définitivement tout espoir de voir un jour, la Charte Européenne des langues régionales d’être ratifié et d’entrer en application en France.
Marine Le Pen en pure jacobine extrémiste est également une ennemie jurée à toute forme d’autonomie ou de fédéralisme :
Dans l’exemple de la Corse, si par opportunisme électoral Emmanuel Macron s’est mis, par exemple, à parler d’un statut d’autonomie (mais surtout forcé à en parler à la suite de l’état insurrectionnel de l’île après la mort d’Yvan Colonna). Marine Le Pen, elle s’est déclarée opposée à toute idée d’autonomie de la Corse, refusant de voir selon elle, briser « l’intégrité du territoire français » surenchérissant que « la Corse doit rester française » (confondant visiblement un statut d’autonomie au sein de la France et l’indépendance). N’attendez donc pas une quelconque évolution et reforme territoriale qui permettrait, par exemple, de voir Nice se débarrasser de la tutelle marseillaise….
N'imaginez pas non plus espérer d’user du droit au RIC (que Mme Le Pen prétend proposer) afin de faire avancer la cause des langues régionales ou de l’autonomie… la candidate du FN/RN à d’emblée précisé qu’aucun référendum qui porterait « une atteinte particulièrement grave aux intérêts nationaux » ne pourrait être organisé (nous pouvons imaginer aisément, que les langues régionales ou un statut spécial d’un territoire, font partie de ces « atteintes particulièrement grave » selon les critères de Mme Le Pen)
Marine Le Pen est une ennemie mortelle des peuples annexés, si vous êtes sincèrement sensible à la cause des langues et identités régionales ou du principe d’autonomie des territoires; abstenez-vous de voter pour la candidate ultra jacobine, dans ces conditions vaut mieux voter blanc.
Mais quoi qu’il se passe le soir du 24 avril :
Dans une société française de plus en plus divisée, où le débat est remplacé par les polémiques stériles ; où l’hystérie et la haine prennent le pas sur le rationalisme et le dialogue ; des partis modérés traditionnels totalement décomposés, les extrêmes droite et gauche en hausse montrant qu’une partie des Français se radicalisent, (il suffit de voir le score des extrême droite et gauche au 1er tour). Il apparaît de plus en plus évidemment, quoi qu'il se passe le 24 avril, que ce pays deviendra ingérable et ingouvernable ; entre une moitié de la population qui ne reconnaîtra pas la légitimité due ou de la présidente(e) tandis que l’autre moitié lui jettera des pierres 6 mois après son élection…
Il devient plus que nécessaire pour le peuple Niçois de se désintoxiquer des partis politiques français qui le divise (et dans un sens, c’est le cas avec plus 68 000 Niçoises et Niçois qui se sont abstenues au 1er tour, faisant de l’abstention le premier parti de Nice). Il devient nécessaire de comprendre qu’il n’y a ne plus rien attendre des partis nationaux. Il est temps de prendre conscience pour les Niçoises et les Niçois que le salut de Nice ne viendra pas de Paris ou de Marseille mais de nous-mêmes.
Elections présidentielles 2022, consigne de vote du Parti Niçois
Pour les élections présidentielles, le Parti Niçois appel à voter blanc.
*Pour voter blanc nous rappelons qu’il suffit de ne glisser aucun bulletin dans l'enveloppe, donc la laisser vide, ou de glisser un bulletin vierge du même format que les bulletins officiels dans l’enveloppe.
Référundum en Nouvelle-Calédonie; réaction du Parti Niçois - 12/12/2021
Le Parti Niçois, révulsé par l’attitude de l’État et de la classe politique jacobine, dénonce le résultat illégitime du troisième référendum sur l’autodétermination de la Kanaky et apporte son soutien au peuple Kanak.
Rappelons ici, que les partisans de l’autodétermination, réclamaient, au vu de la situation sanitaire sur l’île, le report du troisième et dernier référendum prévu par les accords de Nouméa. Les mouvements indépendantistes demandant, en outre, que soit respecté la période du deuil, qui dans la culture Kanak dure un an. [1] [2]
Aussi bien les institutions coutumières que les mouvements indépendantistes, demandaient seulement que soit respecté leur deuil. Face au refus de l’Etat de reporter ce referendum, pour qu’il puisse se réaliser dans de meilleures conditions ; les mouvements Kanaks n’avaient d’autres choix que d’appeler à boycotter ce vote. Les Kanaks ont largement suivi la consigne. Résultat de ce referendum : une abstention record, plus d’un électeur sur deux ne s’est pas déplacé aux urnes. Le 96% du « NON » à l’indépendance (qui en faisait que 53% lors du dernier référendum) est totalement illégitime et invalide
Mais le plus choquant, est de constater les réactions de la classe politique jacobine (et de certains candidats à la présidentielle), s'auto-satisfaisant de cette farce et de son résultat illégitime sans la participation du peuple Kanak...
Plus qu’une faute politique ou morale, la tenue de ce referendum dans ces conditions est une véritable provocation qui risque, à l’avenir, d’avoir de sérieuses conséquences dans les relations entre le peuple Kanak et l’Etat français.
GREENWATCHING de Christian Estrosi, communiqué du Parti Niçois - 28/11/2021
Détruire Acropolis et le TNN serait une mesure écologique selon l'argument très capillotracté de Christian Estrosi… alors qu’en parallèle le maire de Nice bétonne massivement ce qui reste de la plaine du Var ! Un bétonnage qu’aucune extension de coulée verte ne pourra jamais compenser le bilan carbone du maire de Nice !
Communiqué du Parti Niçois - 16/11/2021
Elections régionales et départementales; consigne de vote du Parti Niçois
Les élections régionales et départementales des 20 et 27 juin se dérouleront dans le contexte particulier que l’on connaît depuis plus d’un an, favorisant de ce fait les partis parisiens (tous favorables au maintien de ces élections)
Les partis parisiens, faussant le débat en transformant ces scrutins locaux (surtout les régionales) en enjeu national, à un an des élections présidentielles ; multipliant les candidatures des « ténors » ultra-médiatiques des partis nationaux, ayant à la bouche des thématiques très loin des compétences réelles des régions.
Comme nombre de Niçoises et de Niçois, nous ne reconnaissons pas dans cette région artificielle. Qu’elle s’appelle « PACA », « SUD » ou « Provence », quelle que soit la couleur politique du conseil régional à Marseille; cette région n’arrivera jamais à concilier Niçois et Provençaux diamétralement opposés d’un point de vue historique, culturel et en concurrence perpétuelle d’un point de vue économique et politique. Cette entité inventée de toute pièce, n’est absolument pas conçue pour abriter deux villes d’importantes majeures en rivalité permanente (et désavantageant toujours les Niçois) doit faire prendre conscience à ses habitants que seule une souveraineté régionale permettra au Pays Niçois de se développer harmonieusement.
La solution d’une collectivité territoriale propre au Pays Niçois n’a finalement rien d’insurmontable ni de saugrenue, lorsqu’on compare le bouleversement généré par une réforme régionale de 2015 toujours contesté ; ou la création depuis le 1er janvier de cette année, d’une nouvelle forme de collectivité territoriale inédite en France, avec la « collectivité européenne d’Alsace »
Pour toutes ces raisons le Parti Niçois ne peut cautionner ces élections illégitimes et tutélaires. Nous appelons à voter blanc, ou à faire passer un message plus clair pour dénoncer le diktat de Marseille, en imprimant et mettant dans l’urne, ce bulletin éditable.
Concernant les élections départementales, là aussi, le contexte actuel, favorisent pratiquement les formations politiques nationales, nous ne donnons aucune consigne de vote.