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Parti Niçois/Partit Nissart - site officiel
21 août 2011

« La main tendue du maire de Nice... et les mains ouvertes des élus peyratistes » Communiqué du Parti Niçois du 21 août 2011

Parti_nicois_2_1« M. Estrosi vient officiellement de « tendre la main », aux élus de la liste Peyrat. La quasi -totalité d’entre eux, pour leur part, avaient les leurs ouvertes depuis longtemps pour la recevoir. Après trois ans de purgatoire pour les purifier sans doute d’avoir appartenu à une liste opposée à lui en 2008, le maire leur a enfin ouvert toutes grandes les portes du paradis qu’est apparemment la majorité estrosiste, si l’on en juge par l’empressement que les transfuges ont mis à s’y précipiter. Ce paradis n’est point peuplé d’anges et d’archanges, mais on y procède néanmoins à des distributions de délégations, subdélégations et autres postes divers, qui ravissent d’une joie séraphique les cœurs purs et les âmes désintéressées. C’est le cas de Me André Chauvet, dernier en date à avoir abandonné celui à qui il espérait succéder. Sans doute s'apperçût-il enfin qu’il ne succéderait à rien et qu’il n’y avait plus rien à ronger sur l’os de l’ancienne majorité, politiquement morte et enterrée depuis que l’ex-maire, s’était mit lui-même hors jeu, en refusant de siéger au conseil, puis en se commettant avec un groupuscule d’extrême-droite dont le chef fut condamné pour négationnisme. » 
 
« Laissant la fidélité à ses engagements de 2008 au porte-manteau celui que l’ex-maire, de sa retraite solitaire, accuse de rechercher le profit personnel, s’est donc contenté du lot de consolation que lui a octroyé son adversaire d’hier. Si Paris valait bien une messe, le sieur André Chauvet, changea de religion pour un strapontin de délégué à l’Opéra. Nul ne pouvait imaginer que l’amour de la musique puisse conduire à se renier. »

 

« Fait aggravant, selon l’ex-maire, Me Chauvet aurait abandonné tous les recours qu’il avait initié contre certaines décisions de l’actuelle majorité ; recours qui seraient aujourd’hui prescrits du fait de cette inaction. Curieuse attitude pour un juriste que de saboter ses propres recours : siégeant dans l’opposition, il avait saisi le Tribunal administratif de certaines décisions municipales qu’il jugeait illégales. Il semble donc que sa louable volonté de faire appliquer le droit n’est pas intangible, mais varie en fonction du camp où il se trouve. L‘ami de la musique sait donc changer de partition en plein concert et cette dextérité lui a sans doute valu un poste à l’opéra. »

 
« Les 31 952 Niçoises et Niçois, qui en 2008 avaient élus les nouveaux promus pour empêcher M. Etrosi d’accéder au pouvoir municipal, ont eu une cruelle déception car ils ont uniquement servi de marchepied à des ambitions personnelles. Ayant trahi la volonté de leurs électeurs ces nouveaux élus à l’estrosisme, désormais ne représentent strictement plus rien politiquement. Tout laisse à penser que M. Estrosi à fait disparaître l’opposition de droite au conseil pour donner l’illusion que lui seul représente la droite niçoise. Mais les 31 952 électeurs qui ont voté en 2008 pour la liste de l'ex-maire et donc contre lui, eux n’ont pas disparu ; et bon nombre d'entre-eux étaient apolitiques. »

 

« En effet, il ne faudrait pas oublier que l’ex-maire n’était pas seul en 2008 ; il avait sollicité la LRLN avec laquelle il avait signé une charte en dix-huit points pour revaloriser l’identité et la culture niçoise, prix à payer pour qu’elle accepte d’aller au combat à ses côtés. La veille de cette alliance, le maire était donné à 10/11% dans les sondages ce qui avait d’ailleurs motivé sa recherche d’alliances ; avec l’aide des forces niçoises de la LRLN, en majorité apolitique, au sens français du terme, il a obtenu 25,5 % soit 14,5 % de plus ce qui n’est pas négligeable. En déposant leurs bulletins dans les urnes lors de la prochaine élection municipale, tous ces électeurs trahis se souviendront certainement de l’épisode « de la main tendue », qui illustre on ne peut mieux les pratiques de la classe politique. »

 

« Eloigné du pouvoir national, n’ayant pas retrouvé de portefeuille ministériel, le maire a quitté ses bureaux parisiens et semble se recentrer politiquement sur Nice, où certes il fut présent à plein temps durant ces trois dernières années dans les colonnes du monopole de presse niçois. Mais un album sans fin de photos d’inaugurations et autres manifestations, si fourni soit-il, ne masquera pas le grand vide de ses trois premières années de mandature, lesquelles ont débuté par une notable augmentation des impôts locaux, suivie par un gaspillage éhonté des fonds publics en publicité et effets d’annonce, comme la candidature ubuesque de Nice aux Jeux Olympiques d’hiver, le téléphérique qui mène à nulle part, la rame de tramway exposée sur la Promenade, et tout ce que l’on sait. M. Estrosi a terminé sa demi-mandature en donnant le coup d’envoi de la « Gay-pride » sur la Promenade des Anglais, mais son soutien actif à ce carnaval d’été, tout comme l’inauguration de certaines réalisations de l’ancienne municipalité, les rodomontades sécuritaires et l’installation des révulsantes ferrailles de la honte, ne compensent pas, loin s’en faut, les bulles de savons et le vide sidéral de ces dernières trois années. »
 
« L’opposition de droite à M. Estrosi, n’existe donc plus au conseil municipal, ce qui ne fait pas illusion, car elle n’a pas disparu pour autant ; elle grandit chaque jour dans la ville, et bien au-delà de cette sensibilité politique. Ce sont les mécontents, toutes tendances confondues, qui en 2014 décideront du sort à réserver à l’actuelle majorité. Elle ne sera certainement pas sauvée par les ruineux et inutiles projets qu’elle prévoit, en ces temps de crise, où les Niçois souffrent et où le bon sens et la saine gestion devraient conduire à des économies plutôt qu’à des inaugurations ; surtout quand les réalisations que l’on veut inaugurer s’annoncent comme des gouffres d’argent public, dans l’avenir. »


« Le Parti Niçois/Partit Nissart, apolitique, représentera la société civile niçoise, lors des prochaines élections municipales, et permettra au corps électoral de se prononcer, non en fonction des partis et des clans, mais selon le bon sens, et en fonction de l’intérêt de Nice. Le pouvoir municipal est décrédibilisé aux yeux de beaucoup, et la récupération des ex-conseillers peyratistes, est déjà l’aveu de sa faiblesse et de ses craintes, alors qu’il n’est qu’à demi-mandat. Les Niçois doivent se mobiliser dès à présent, car l’échéance municipale se profile déjà à l’horizon, et notre ville en 2014 ne pourra, sans grands dangers, subir six ans encore une telle politique. Courage, union et détermination nous permettrons, le moment venu d’installer la société civile au pouvoir. Issa Nissa !!! »

 

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